Le voyage à vélo, également appelé cyclotourisme, est un formidable moyen de découvrir de nouvelles régions ou pays. Il laisse l’opportunité aux cyclovoyageurs d’être libres. Libres de s’arrêter lorsqu’ils le souhaitent, de prendre le temps de faire des rencontres et de profiter de l’instant présent.
Pendant notre tour d’Europe à vélo, nous avons réalisé une chose : le voyage à vélo, c’est accessible ! Et pourtant, ça semble encore être un véritable défi impressionnant pour beaucoup. Cette envie de partager notre passion pour le cyclotourisme, c’est la raison pour laquelle nous avons créé ce blog.
Ces dernières années, le voyage à vélo a le vent en poupe. Notamment, grâce au développement des routes EuroVelo, mais aussi à la pandémie qui a boosté le slow tourisme. Pour autant, il peut être difficile de savoir par quoi commencer lorsque l’on se prépare pour une randonnée. À travers cet article, nous souhaitions partager toutes les informations qui sont à notre disposition pour vous aider à partir, vous aussi, pour une belle épopée à vélo.
Qu’est-ce qu’un voyage à vélo ?
À première vue, le voyage à vélo semble avoir une définition simple ! Concrètement, il s’agirait de partir pour un voyage au moyen de la bicyclette. En réalité, tout comme dans le gris, il existe 50 nuances de cyclotourisme (ou presque).
En effet, le voyage à vélo peut prendre tellement de formes différentes que ça peut même paraître difficile de trouver ce qui nous conviendra le mieux lors des préparatifs.
Il peut être différent selon :
- Les envies du voyageur
- Les obligations en terme de temps / d’argent
- Les contraintes du voyage (enfants, animaux, travail sur les routes, etc.)
Le vélo de voyage
Il existe une multitude de possibilités dans le cyclotourisme. Chaque monture vous fera vivre une expérience différente, bien entendu.
Vous pouvez par exemple :
- Opter pour une beau vélo droit en acier
- Partir à vélo couché
- Choisir de voyager en tandem
- Jeter votre dévolu sur un tricycle
- Et pourquoi pas tenter l’aventure à trottinette ?
Le poids du vélo
On distingue actuellement deux courants assez répandus dans le voyage à vélo :
– le “cyclotourisme conventionnel” où l’on part généralement avec des sacoches ou une remorque
– le bikepacking qui est un mouvement plus récent qui tend à diminuer au maximum le poids que l’on transporte sur le vélo et à utiliser des sacoches qui se fixent directement sur le vélo, sans porte-bagages.
Les envies du voyageur
Il y a toutes sortes de voyageurs à vélo, c’est pourquoi il est si difficile de les définir. Qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, ils partent parfois pour deux semaines, parfois pour 5 ans, parfois même ils ne reviennent pas !
Il y a aussi ceux qui partent pour un voyage organisé ou ceux qui tentent de tout faire par eux-même. Ceux qui bivouaquent, ceux qui dorment à l’hôtel et ceux qui alternent !
Pourquoi opter pour le voyage à vélo ?
Récemment, nous vous parlions des bonnes raisons de partir pour un voyage à vélo. Elles sont toujours d’actualité, bien entendu.
En bref, voici les différents points qui peuvent faire pencher la balance :
La rencontre
Le cyclovoyageur attise facilement la curiosité des locaux, ce qui favorise la rencontre. Le fait d’être à hauteur humaine, non enfermé dans un véhicule permet de partager encore plus avec les autochtones. C’est vraiment ce qui va faire la richesse du voyage, car même un voyageur timide pourra échanger !
Un voyage économique
Le voyage à vélo est très économique. Entre le bivouac, l’accueil chez l’habitant, le camping, les dépenses sont davantage limitées. Le gros du budget sera en effet la nourriture, le “carburant” du cyclovoyageur ! Certes, le mode de transport est lent, mais le budget s’épuise aussi plus lentement
Un voyage éco-responsable
C’est la raison principale pour laquelle nous avons opté pour la Petite Reine. Nous voulions voyager mais ne souhaitions pas consommer l’énergie de la planète en utilisant des véhicules à moteur. Le voyage à vélo offre l’opportunité, si on le souhaite, de partir de chez soi pour revenir chez soi, sans avoir à utiliser d’autres moyens de transport.
Une liberté infinie
Le vélo permet généralement de transporter un peu plus de poids qu’un sac à dos. C’est ce qui offre l’opportunité de prendre une tente, un matelas, un bon sac de couchage et de bivouaquer, le cas échéant.
En voyageant de la sorte, c’est le présent qui prend le dessus : on roule, on se nourrit et on cherche un endroit où dormir.
Qui peut partir pour un voyage à vélo ?
À priori, tout le monde !
Mais évidemment, tout dépend du voyage et de son objectif.
Pour les petits voyages, nous aurions tendance à dire que tout le monde peut partir. Sur les routes, nous avons croisé des enfants, des familles, des femmes enceintes, des mamies de plus de 80 ans… Des profils (féminins qui plus est) qui nous ont particulièrement marqués !
Une chose est sûre, l’âge ne semble pas freiner les cyclovoyageurs. Nous rencontrons d’ailleurs bien plus de jeunes retraités sur la route que de jeunes baroudeurs.
Le cyclotourisme permet à chacun d’aller à son rythme, de tenter des défis fous ou non, de se dépasser ou non. Avec le développement des itinéraires cyclables type Eurovélo en Europe, le tourisme à vélo est désormais accessible à tous.
Évidemment, si l’objectif est de partir pour un tour du monde sans avion, gravir les montagnes et dépasser toutes ses limites, un bon mental et une bonne condition physique sont essentiels !
Avec qui voyager à vélo ?
Le voyage à vélo solo
Comme souvent, le voyage à vélo en solo n’est pas un voyage solitaire. Le fait que vous soyez seul.e attire la curiosité. Au final, vous vous retrouvez facilement à échanger avec les locaux. Et puis, si ce n’est pas les locaux, vous rencontrerez probablement d’autres cyclovoyageurs sur la route.
En bref, le cyclotourisme vous offre l’opportunité de faire selon vos envies !
Voyager à vélo avec des enfants
Sur cette section, nous ne sommes pas en mesure d’intervenir. En tout cas, une chose est sûre : c’est tout à fait possible. Ils sont nombreux à le faire et ça marche. Si le sujet vous intéresse, plus bas, nous mettrons des liens vers d’autres sites qui pourront vous aider.
Voyager à vélo avec des amis
Ou des membres de la famille, au choix. Finalement, on voit de tout sur les deux roues et c’est tant mieux.
Lorsque l’on pratique le cyclotourisme avec plusieurs amis, l’essentiel, c’est d’être vraiment d’accord sur le projet de base. Parfois, partager l’intimité de quelqu’un au quotidien, c’est comme un couple, ça peut devenir difficile. Donc, l’important, c’est d’être sur la même longueur d’onde et d’en parler avant pour pouvoir s’adapter à l’autre et vivre de très bons moments !
Le voyage à vélo en couple
Partir à vélo à deux, c’est merveilleux !
Évidemment, ça demande un peu d’adaptation de partir en couple. Tout d’abord parce qu’avant de partir, de sortir de sa zone de confort et de vivre H24 avec la même personne, on ne sait pas vraiment comment l’autre peut réagir. Finalement, le voyage à vélo nous apprend à nous connaître l’un et l’autre et à composer.
Certains diront que l’inconvénient d’être à deux, c’est de devoir faire des concessions. Finalement, si c’est quelque chose qui pèse sur votre voyage, c’est que la personne avec qui vous le partagez ne vous correspond peut-être pas tant que ça. Il faut aussi pouvoir s’accorder des temps à soi, si le besoin se ressent.
Si vous partez en couple, c’est souvent plus forts que vous reviendrez.
Si cela vous intéresse, nous avons évoqué les bienfaits du cyclotourisme sur notre relation dans cet article : le voyage nous change-t-il vraiment ?
Voyager à vélo avec son chien
Partir à vélo avec toutou peut avoir de nombreux avantages. Notamment la nuit, si vous n’êtes pas rassuré.e par le bivouac. Puis, forcément, partir avec lui évite d’avoir à le faire garder.
Quelques éléments sont à prendre en compte pour voyager à vélo avec son chien. Tout d’abord, cela veut dire plus de poids, entre croquettes et poids du chien (qui ne pourra pas courir toute la journée à côté de vous…). Ensuite, il vous faudra un passeport pour lui avec une vaccination bien à jour pour pouvoir rentrer dans les pays que vous comptez visiter. Enfin, cela demande un petit investissement car il vous faudra une remorque pour le transporter.
Aujourd’hui, il y a une belle offre de remorques vélo pour chien. L’important, c’est de vérifier que les roues et pneus soient solides et durables.
Un projet de voyage à vélo ? Par quoi commencer ?
Comment passer du projet de voyage à vélo au voyage ?
Maintenant que vous êtes convaincu.e, il va falloir se lancer dans la préparation de votre premier voyage à vélo. Si les suivants seront bien plus faciles à organiser, le premier reste quand même plus compliqué ! Surtout si vous n’êtes pas cycliste au moment où vous vous lancez.
Ne vous en faîtes pas de trop ceci dit, le corps est une merveille. Il s’adapte vite et se fera à l’itinérance aisément. Puis, ne vous prenez pas la tête avec les listes de matériel infinies. Si elles peuvent servir, sachez que l’on trouve très facilement ce dont on a besoin au cas où.
Tous nos conseils pour préparer un voyage à vélo se trouvent dans cette section. Cependant, le sujet est tellement vaste que nous n’avons pas du tout fini de traiter les points que nous voulions aborder avec vous !
1. Poser le projet sur papier !
Préparer son premier voyage à vélo demande une petite organisation. Comme une petite entreprise que l’on lance, pour mener à bien le projet, il est essentiel de se poser les bonnes questions.
Nous conseillons de coucher tout ça sur papier. Ce n’est évidemment pas obligatoire, mais cela permet de savoir où vous en êtes dans la préparation de votre projet cyclotourisme.
Evidemment, selon la nature de votre voyage à vélo, il y aura plus ou moins de préparation à faire en amont!
En clair, il va falloir se demander quand partir? Avec qui? Sur quel itinéraire cyclable? Pour combien de temps? Quel budget? Quel équipement? Etc.
2. Financer son voyage
Une fois le projet de voyage à vélo posé sur papier, il va donc falloir le financer. Évidemment, cela va concerner ceux qui partent plus longtemps, pour un tour d’Europe à vélo ou un tour du monde par exemple.
Il est possible de financer son voyage de différentes manières :
- Ses économies : c’est toujours la partie que l’on “maîtrise” le plus !
- La vente/location de ses biens : quand c’est possible !
- Le sponsoring : mais c’est devenu de plus en plus compétitif, il faut donc avoir un projet d’enfer pour être soutenu
- Le crowdfunding : à condition d’avoir un projet solide, des contreparties matérielles à offrir ou encore, que la collecte ait un petit objectif
- Les bourses de voyage : il en existe encore quelques-unes selon les départements, les structures et surtout, bien souvent votre âge.
3. S’équiper
Parmi les voyageurs, il y aura toujours ceux qui diront qu’il suffit d’un vélo pour pratiquer le cyclotourisme ! Nous, nous ne sommes pas vraiment de cet avis. D’ailleurs, nous sommes bien placés pour en parler car nous sommes partis mal équipés. Ça a évidemment des incidences sur le confort du voyage à vélo et sur l’envie de continuer ou non. Ce n’est pas vrai que tout le monde peut voyager à la dure !
Alors, selon nous, il faudrait trouver un compromis entre le matériel que vous choisirez, votre budget et votre confort.
L’équipement est un sujet vaste. D’ailleurs, vous nous avez posé de nombreuses questions à ce sujet. Nous travaillons sur plusieurs articles qui sortiront les prochains mois.
Nos articles pour vous équiper !
4. Gérer le départ
Pour ceux qui partent plusieurs mois voire plusieurs années, il va falloir penser à la période où vous serez absent.
Il y a évidemment pas mal de choses à prendre en considération, comme par exemple que faire de son logement ? De ses meubles ? Comment gérer l’assurance maladie ? Faut-il prendre une assurance pour son voyage à vélo ? Et la banque ?
De notre côté, nous avons fait simple : nous avons tout vendu et avons rendu notre appartement à Paris. Libérés de nos engagements, mais désormais à nouveau dans un logement, nous commençons à écrire des articles pour vous aider à partir serein !
Nos (premiers) articles à ce sujet…
L’administratif, ce n’est pas notre point fort, on l’admet. Alors, nos articles sont encore en cours de construction pour la plupart.
5. S’entraîner
Lorsque l’on part pour un long voyage à vélo, le corps s’habitue au fur et à mesure des kilomètres que l’on parcourt. Mais, même s’ils sont nombreux à partir sans entraînement spécifique, pratiquer le cyclotourisme de la sorte, ce n’est pas pour tout le monde !
Le mieux, pour vous connaître, savoir quoi prendre avec vous avant le départ, c’est déjà de partir pour un petit voyage à vélo : un ou deux jours vous donnent déjà une idée.
Et puis, roulez avant le départ ! Le poids des bagages aura un impact sur votre rythme et risquent de vous causer des douleurs aux genoux au début si vous n’êtes pas entraîné.e. Si vous partez pour une ou deux semaines de vacances, ce n’est pas génial d’avoir mal.
Notre article complet sur l’entraînement avant de partir en voyage à vélo
Quelles destinations cyclotourisme choisir ?
Voyager à vélo en France
État des lieux du cyclotourisme en France
Ces dernières années, la France a fait de nombreux efforts pour développer de nombreux itinéraires cyclables. Aujourd’hui, 22 800 km de véloroutes et voies vertes ont été développés, dont 8 300km d’itinéraires européens (routes Eurovélo).
La France à vélo est une destination attractive. Parmi les parcours les plus connus, on peut noter la Vélodyssée, le Canal des Deux Mers à vélo, la Loire à vélo, la Vélofrancette ou encore la Véloscenie.
De notre côté, entre notre tour d’Europe, notre semi-tour de France et divers périples en France, nous avons parcouru environ 10 000 km dans notre beau pays. Ce qui représente la moitié de nos voyages à vélo ! En 2019, nous avons traverseré la France à vélo, du nord au sud, par la Scandibérique et en 2020 se sont ajoutés de nombreux petits périples sur l’Avenue Verte London Paris, la Voie Bleue ou la Somme à vélo.
Les plus beaux itinéraires cyclables de France
La Vélodyssée
Cet itinéraire cyclable de 1 200km se prête facilement au cyclotourisme. Il longe la côte Atlantique de Hendaye à Nantes où il rejoint le Canal de Nantes à Brest.
Itinéraire cyclable européen, la Vélodyssée fait partie intégrante de l’Eurovélo 1, qui va de la Norvège au Portugal.
Nous avons parcouru la Vélodyssée en 2018, dans le sens Hendaye – Roscoff.
Une chouette aventure que nous avons documentée étape par étape :
Le Canal des Deux Mers
Le canal des Deux Mers est un parcours cyclable de 800km qui relie Sète à Royan. Au sein du parcours, on retrouve le célèbre Canal du Midi, inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Le canal des deux mers permet aussi de relier l’Eurovélo 1 et la Vélodyssée à Royan si on le souhaite. Il est bien aménagé à partir du département de la Haute-Garonne jusqu’à Royan. Pour la partie Canal du Midi, il est préférable de vérifier la météo avant de s’y aventurer.
Nous avons parcouru une partie du Canal du Midi et de l’ensemble de l’itinéraire du Canal des Mers. De Sète à Carcassonne et de Toulouse à Bordeaux.
Voici nos articles à ce sujet :
- Le Canal des Deux Mers : itinéraire de Sète à Royan
- Une expérience compliquée sur le Canal du Midi
- Le Canal des Deux Mers en Tarn-et-Garonne
- Bonus : détour du Canal des Deux Mers pour la Vallée du Lot
Pour approfondir le sujet :
La Bretagne à vélo
Ces dernières années, la Bretagne s’est ouverte au cyclotourisme. En effet, deux itinéraires européens la traversent : l’EuroVelo 4 / Vélomaritime et l’euroVelo 1/ la Vélodyssée qui emprunte le Canal de Nantes à Brest. Magnifique région, la Bretagne offre des paysages à couper le souffle avec sa côte sauvage, ses falaises ou encore ses villes médiévales. Mila étant originaire de Brest, nous avons parcouru la Bretagne à vélo à plusieurs reprises. Une chose est sûre, cette région aura de quoi vous faire vivre un beau voyage à vélo.
Nos articles qui parlent de la Bretagne à vélo :
- La Vélomaritime dans les Côtes d’Armor
- La V5 – la véloroute du littoral
- Le Canal de Nantes à Brest
- Belle-île-en-mer à vélo
- Le Finistère à vélo
- Le Morbihan à vélo
Plus de renseignements sur les voies vertes et véloroutes en Bretagne :
La Loire à Vélo
De Saint-Brévin-les-Pins à Nevers, la Loire à vélo est un itinéraire cyclable de 900km. Au coeur des châteaux de la Loire, une partie de ce parcours exceptionnel est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Partie intégrante de l’EuroVelo 6, la Loire à vélo est connectée avec le reste de l’Europe et vous permet d’aller jusqu’en Roumanie. À Nantes, le parcours est également connecté avec l’Eurovélo 1, ce qui permet d’aller vers Roscoff ou Hendaye.Nous l’avons parcourue en partie au départ de notre tour d’Europe à vélo et nous en gardons un très bon souvenir.
Nos articles sur La Loire à Vélo :
Plus d’infos sur La Loire à Vélo :
La Vélofrancette
La Vélofrancette est un itinéraire cyclable de 800km qui part de Ouistreham à La Rochelle. Si nous ne l’avons pas (encore) parcouru, nous en avons entendu beaucoup de bien.Cette randonnée vélo passe par des régions moins explorées en France. En effet, la majeure partie de l’itinéraire se fait dans les terres, loin du tourisme de masse. Une raison de plus pour s’y aventurer.D’ailleurs, il nous est arrivé à plusieurs reprises de croiser la Vélofrancette sur notre chemin, à Saumur ou en Charente-Maritime.
La Méditerranée à vélo
Itinéraire encore en développement, nous avons eu l’occasion de le croiser de temps à autre lors de notre aventure en Provence. Ce parcours cyclable est en fait le futur Eurovélo 8 pour sa partie française. Il longera plus ou moins la côte sur 850km de l’Espagne à l’Italie (d’ailleurs l’EuroVélo 8 passera chez nous, en Italie ). Toujours est-il que nous nous sommes déjà aventurés en Provence à vélo. Sans suivre l’itinéraire cyclable, ce voyage à vélo fut excellent et reste un très bon souvenir.
La Scandibérique
Cette randonnée vélo vous permet de traverser la France du nord au sud. C’est le plus long itinéraire cyclable français, il s’étend sur 1 700 km.
Nous l’avons parcourue en 2019 et ce fut une chouette aventure.
En savoir plus :
La ViaRhôna
La Via Rhôna est une piste cyclable qui commence à beaucoup faire parler d’elle. Elle fait partie de l’EuroVelo 17 qui va jusqu’en Suisse puis rejoint l’Eurovélo 15 qui remonte vers le nord de l’Europe.
Nous n’avons pas encore eu l’occasion de tester cet itinéraire. Nous l’avons cependant croisé à plusieurs reprises. En Camargue, ainsi qu’en Suisse, où nous l’avons en partie parcouru de Lausanne à Aigle.
Pour en savoir plus sur le sujet :
La Meuse à vélo
La Meuse à vélo est un itinéraire de 1 152km partagé entre trois pays : La France, la Belgique et les Pays-Bas.
En savoir plus :
La marque Accueil Vélo
En France, il existe une marque dédiée au cyclotourisme : les services Accueil Vélo !
Cette dernière concerne les hébergements, les réparateurs et loueurs de vélo, les restaurants et les accueils touristiques. En règle générale, les établissements qui ont rejoint la marque proposent un accueil adapté aux cyclistes, comme un endroit pour poser les vélos, de quoi faire une machine à laver, un kit de réparation cyclo, etc.
Lors de nos voyages à vélo, nous étions toujours ravis de trouver un Accueil Vélo sur la route, gage de qualité.
Voyager à vélo en Europe
En théorie, d’ici 2030, il sera possible de voyager un peu partout en Europe par le biais de 17 itinéraires cyclables. On les appelle les véloroutes EuroVelo.
Si certains EuroVelo sont encore en construction, d’autres sont déjà bien développés et balisés. Il est donc possible de les emprunter dès à présent !
Pour les plus aventureux d’entre nous, il est aussi largement possible de voyager à vélo en Europe sans emprunter un itinéraire cyclable. Les petites routes sont nombreuses et souvent tout aussi agréables. C’est à vous de voir quelle est la forme que prendra votre voyage à vélo !
État des lieux du réseau Eurovélo
Le cyclotourisme en Europe a de beaux jours devant lui. À ce jour, 17 itinéraires cyclables européens sont en cours de développement. Ils sont numérotés de 1 à 19.
Pour mieux comprendre le système de numérotation, les itinéraires “nord – sud” ont un numéro impair quand les itinéraires “ouest-est” ou les boucles sont numérotés avec des chiffres pairs. C’est la raison pour laquelle, l’EuroVelo 16 n’existe pas sur le site officiel eurovelo.com alors qu’existent les EuroVelo 15 et 17 !
De nouveaux itinéraires sont venus s’ajouter au réseau ces dernières années. Notamment l’Eurovélo 14, la véloroute qui connectera les points d’eau de l’Europe Centrale et l’EuroVelo 19 qui suivra la Meuse entre les Pays-Bas et la France.
Afin d’en savoir plus sur l’état de réalisation des routes EuroVelo, n’hésitez pas à dérouler l’information en cliquant sur les itinéraires qui vous intéressent.
L'EuroVelo 1
L’EuroVelo 1 : un voyage à vélo sur la route de l’Atlantique de la Norvège au Portugal.
- Longueur de l’itinéraire cyclable : 9 100 km
- Durée estimée pour le parcourir : 6,5 mois
- Nombre de pays traversés : 6
- La Norvège, le Royaume-Uni, l’Irlande, la France, l’Espagne, le Portugal
- Connexions avec les eurovélos : 3, 12, 2, 4, 6
L’eurovélo 1 est actuellement réalisé en France (la Vélodyssée) et au Royaume-Uni. Quelques parties sont développées au Portugal, en Irlande et en Norvège. Il est encore absent en Espagne.
L'EuroVelo 2
L’eurovélo 2 : du cyclotourisme à travers les capitales européennes de l’Irlande à la Russie.
- Longueur de l’itinéraire cyclable : 5 500 km
- Durée estimée pour le parcourir : 4 mois
- Nombre de pays traversés : 7
- L’Irlande, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Pologne, la Biélorussie et la Russie
- Connexions avec les eurovélos : 1, 3, 7, 9, 11, 12, 13
L’eurovélo 2 est actuellement réalisé au Royaume-Uni. La véloroute est développée des Pays-Bas à l’Allemagne, mais sans signalisation pour le moment. L’itinéraire n’est pas réalisé en Irlande, Biélorussie et Russie.
L'EuroVelo 3
L’EuroVelo 3 : partez pour un voyage à vélo sur la route des Pèlerins.
- Distance de l’itinéraire cyclable : 5 122 km
- Longueur estimée pour le parcourir : 4 – 5 mois
- Nombre de pays traversés : 7
- Connexions avec les eurovélos : 1, 2, 5, 6, 10, 12, 15
L’eurovélo 3 est actuellement réalisé en Allemagne et en Belgique. Le reste des pays ont en partie développé l’itinéraire, sans qu’il ne soit terminé. Enfin, en Espagne, il est encore en cours de planification.
L’EuroVelo 3, c’était notre projet 2019 !
L'EuroVelo 4
L’EuroVelo 4 : un voyage à vélo en Europe Centrale de Roscoff à Kiev.
- Longueur de l’itinéraire cyclable : 4 000 km
- Durée estimée pour le parcourir : 3 mois
- Nombre de pays traversés : 7
- La France, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, République-Tchèque, Pologne, Ukraine
- Connexions avec les eurovélos : 1, 5, 7, 9, 11, 12, 13, 15
De petites parties de l’eurovélo 4 sont développées et réalisées en France et en République-Tchèque. Le reste est encore en développement ou en cours de signalisation.
L'EuroVelo 5
L’eurovélo 5 : un voyage à vélo vers la Rome Antique
- Longueur de l’itinéraire cyclable : 3 300 km
- Durée estimée pour le parcourir : 2,5 mois
- Nombre de pays traversés : 7
- Le Royaume-Uni, la France, la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne, la Suisse et l’Italie
- Connexions avec les eurovélos : 2, 3, 6, 7, 8, 15, 17
L’eurovélo 5 est encore peu développé. Quelques parties sont présentes en France et au Royaume-Uni. Les autres parties sont avancées. Néanmoins, l’itinéraire en Italie reste à développer entièrement.
L'EuroVelo 6
L’EuroVelo 6 : un chouette voyage à vélo vers la Mer Noire
- Longueur de l’itinéraire cyclable : 3 600 km (annoncés, plutôt aux alentours de 4 800km en réalité…)
- Durée estimée pour le parcourir : 3 mois
- Nombre de pays traversés : 8 à 10 selon les variantes empruntées.
- La France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Roumanie, la Bulgarie
- Connexions avec les eurovélos : 1, 3, 5, 7, 9, 11, 13, 15
L’eurovélo 6 est réalisé en grande partie jusqu’à la frontière roumaine où il reste encore à développer. D’ailleurs, nous avons parcouru l’ensemble de l’itinéraire (ou presque car nous avons fait quelques détours) en 2017.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter nos articles pays par pays (liens sur les pays traversés plus haut) ou consulter notre article bilan de l’Eurovélo 6 !
L'EuroVelo 7
L’eurovélo 7 : du cyclotourisme sur la véloroute du soleil
- Longueur de l’itinéraire cyclable : 7 409 km
- Durée estimée pour le parcourir : 5 mois et demi
- Nombre de pays traversés : 9
- La Norvège, la Finlande, la Suède, l’Allemagne, la République-Tchèque, l’Autriche, l’Italie et Malte
- Connexions avec les eurovélos : 2, 4, 5, 6, 8, 10, 11, 12, 13
Nous sommes passés sur l’Eurovélo 7 de Ceske Budejovice, en République tchèque, jusqu’à l’Autriche. Il était réalisé et signalé, comme il l’est au nord du pays. Par ailleurs, il est également en partie développé au Danemark et en Autriche. Il semblerait également développé en Allemagne, Suède et Italie mais sans panneaux de signalisation. Pour le reste, il est encore à réaliser !
L'EuroVelo 8
L’EuroVelo 8 : le cyclomedtour, tour de la Méditerranée.
- Longueur de l’itinéraire cyclable : 7 500 km
- Durée estimée pour le parcourir : 6 mois
- Nombre de pays traversés : 10
- L’Espagne, la France, l’Italie, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, l’Albanie, la Grèce, la Turquie
- Connexions avec les eurovélos : 1, 17, 5, 7, 9 et la 11
L’euroVelo 8 est actuellement réalisé en France, en Slovénie et en Turquie. Quelques parties sont développées en Espagne, en Italie et en Croatie. Il est encore en construction dans les autres pays.
L'EuroVelo 9
L’eurovélo 9 : de la mer Baltique à l’Adriatique
- Longueur de l’itinéraire cyclable : 1 930 km
- Durée estimée pour le parcourir : un mois et demi
- Nombre de pays traversés : 6
- Pologne, République-Tchèque, Autriche, Slovénie, Italie, Croatie.
- Connexions avec les EuroVelo Routes : 2, 4, 6, 8, 13
L’Eurovélo 9 est réalisé en Autriche et en partie en République-Tchèque. Pour sa partie croate, il n’est pas réalisé, mais le développement cyclable est bien présent.
L'EuroVelo 10
L’eurovélo 10 : du cyclotourisme sur les côtes de la mer Baltique
- Longueur de l’itinéraire cyclable : 7 980 km
- Durée estimée pour le parcourir : 6 mois
- Nombre de pays traversés : 9
- Pologne, Allemagne, Danemark, Suède, Finlande, Russie, Estonie, Lettonie, Lituanie.
- Connexions avec les eurovélos : 3, 7, 9, 11, 13
L’Eurovélo 10 est réalisé et balisé au Danemark et Estonie. Il est développé en Allemagne et Lituanie. Pour le reste, les travaux de réalisation sont encore en cours !
L'EuroVelo 11
L’EuroVelo 11 : un voyage à vélo dans l’est de l’Europe
- Longueur de l’itinéraire cyclable : 5 984 km
- Durée estimée pour le parcourir : 4 mois et demi
- Nombre de pays traversés : 11
- Norvège, Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie, Hongrie, Serbie, Macédoine, Grèce
- Connexions avec les eurovélos : 2, 4, 6, 8, 10, 13
L’Eurovélo 11 est réalisé et balisé en Estonie. Il est en cours de planification pour le reste des pays qu’il traverse.
L'EuroVelo 12
L’EuroVelo 12 : la véloroute de la mer du nord
- Longueur de l’itinéraire cyclable : 5 932 km
- Durée estimée pour le parcourir : 4 mois et demi
- Nombre de pays traversés : 6
- Norvège, Suède, Danemark, Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni
- Connexions avec les eurovélos : 1, 3, 4, 7, 15
L’Eurovélo 12 est en grande partie développé ! Seule une partie de la véloroute en Suède est encore en travaux. Pour le reste, elle est existante partout et signalée au Royaume-Uni et sur une bonne partie au Danemark.
L'EuroVelo 13
L’EuroVelo 13 : un voyage à vélo le long du rideau de fer
- Longueur de l’itinéraire cyclable : 10 400 km
- Durée estimée pour le parcourir : 8 mois
- Nombre de pays traversés : 20
- Norvège, Finlande, Russie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Allemagne, République-Tchèque, Autriche, Slovaquie, Hongrie, Slovénie, Croatie, Serbie, Roumanie, Bulgarie, Macédoine, Grèce, Turquie.
- Connexions avec les eurovélos : 4, 6, 7, 9, 10, 11
Partez pour une belle aventure à vélo sur l’eurovélo 13, le plus grand itinéraire cyclable européen. À partir du nord de la Norvège, jusqu’en Estonie, l’Eurovélo 13 n’est pas encore réalisé. En Estonie, il est réalisé et balisé ainsi qu’en partie en Lettonie. En Lituanie, le parcours est réalisé mais pas balisé. Pour la suite, en Pologne et en Allemagne, l’itinéraire cyclable est en cours de développement.
À partir de la République-Tchèque jusqu’à la Croatie, l’eurovélo 13 est à nouveau réalisé et balisé. Puis, la véloroute alterne passages signalés, développés et non existants. À partir de la Macédoine, jusqu’en Turquie, l’itinéraire n’est pas réalisé.
L'EuroVelo 15
L’EuroVelo 15 : du cyclotourisme le long du Rhin
- Longueur de l’itinéraire cyclable : 1 320 km
- Durée estimée pour le parcourir : 1 mois
- Nombre de pays traversés : 4
- Suisse, Allemagne, France, Pays-Bas
- Connexions avec les eurovélos : 3, 4, 5, 6, 12, 17
L’Eurovélo 15 est aujourd’hui la véloroute la plus aboutie. Elle est entièrement développée, signalée et même certifiée par EuroVelo. Vous devriez donc pouvoir y aller les yeux fermés.
L'EuroVelo 17
L’eurovélo 17 : du cyclotourisme le long du Rhône ou la ViaRhôna
- Longueur de l’itinéraire cyclable : 1 115 km
- Durée estimée pour le parcourir : 1 mois
- Nombre de pays traversés : 2
- Suisse, France
- Connexions avec les eurovélos : 5, 8, 15
Directement connecté avec l’Eurovélo 15, il est plus connu sous le nom de la Via Rhôna. L’Eurovélo 15 est développé en Suisse et bien avancé en France, même si certaines parties sont encore en cours de réalisation.
Nous avons pu découvrir quelques morceaux de la Via Rhôna lors de notre aventure à vélo dans le Canton de Vaud.
Notre tour d’Europe à vélo
De notre côté, nous avons à ce jour parcouru près de 25 000 km à vélo un peu partout en Europe. En tout, nous avons passé près de 10 mois sur nos montures à travers 26 pays. Pour ce faire, nous avons alterné entre véloroutes et petites routes partagées.
Nous avons pu découvrir de nombreuses destinations hors des sentiers battus. Les zones trop touristiques sont d’ailleurs souvent plus dangereuses pour les voyageurs à vélo car le trafic est dense. C’est pour cette raison que l’on est souvent resté à l’écart des grandes villes et des lieux très (trop) visités.
Les véloroutes ne font pas toujours l’unanimité. Selon nous, c’est un excellent moyen de partir à vélo en suivant un itinéraire proposé. Pour d’autres, ce sont des autoroutes à cyclistes. Nous sommes entre les deux : il y a des avantages et des inconvénients à suivre une véloroute (nous en avions déjà parlé d’ailleurs) et c’est parfois très agréable de suivre la signalisation ! Après tout, on le fait aussi dans le cadre de randonnées pédestre !
En savoir + sur notre tour d’Europe
Les routes EuroVelo que nous avons empruntées
- L’EuroVelo 3 de Trondheim à Saint-Jacques-de-Compostelle
- L’EuroVelo 6 de Nantes à Constanta
- Le parcours théorique de l’euroVelo 8 de l’Albanie à l’Italie
- L’EuroVelo 15, entre l’Allemagne et la Suisse
- L’EuroVelo 17, pour une petite portion en Suisse, dans le Canton de Vaud
Nos destinations cyclotourisme hors itinéraires
Nous n’avons pas toujours suivi des itinéraires type Eurovélo lors de nos voyages à vélo. Les expériences sont parfois meilleures, parfois moins bonnes. Néanmoins, elles sont et restent toujours mémorables.
C’est pourquoi, nous vous invitons à découvrir nos destinations en autonomie :
- la Macédoine : traversée du pays d’est en ouest par les montagnes et les autoroutes (oui, oui, les autoroutes !)
- l’Albanie : traversée du pays depuis le lac d’Ohrid jusqu’à la côte puis vers le nord. D’ailleurs, nous avons reçu un accueil très chaleureux sur place !
- le Monténégro : du sud au nord par la côte.
- la Croatie : du sud au nord en passant par Plitvice.
- la Bosnie : un petit détour vers Mostar !
- la Grèce, parcourue pendant 2 mois
Partir pour un tour du monde à vélo
Pour le moment, nos voyages à vélo se sont limités à l’Europe. Ce que l’on note tout de même, c’est qu’un tour du monde à vélo ne se fait pas en un an ou en quelques mois (à moins d’être Mark Beaumont). En tout cas, pas sans l’aide de l’avion. Globalement, les “tourdumondistes” à vélo partent pour plusieurs années (3 ans, 5 ans, parfois même 25 ans !)
D’autres voyageurs ne partent pas forcément pour un tour du monde à vélo, mais pour un grand voyage. Un “itinéraire” souvent emprunté est celui des routes de la Soie, direction la Nouvelle-Zélande ou l’Australie ou un pays de l’est de l’Asie. D’autres itinéraires sont fréquents en Amérique du Sud ou encore sur des traversées nord-sud ou sud-nord du territoire américain. Ces épopées prennent déjà un an ou deux ! Eh oui, à vélo, tout est bien plus long.
Le quotidien du voyage à vélo
Au-delà d’un voyage, le cyclotourisme est un mode de vie à part entière. Le minimalisme, la lenteur et l’instant présent sont les termes qui le définissent ! Il est donc essentiel de pouvoir s’adapter à ces éléments.
En voyage à vélo, il est difficile de prévoir la suite, de planifier de quoi sera fait le lendemain. C’est ce qui nous pousse à vivre au jour le jour et à se déconnecter !
Où dormir pendant un voyage à vélo ?
L’une des questions primordiales de notre quotidien est de trouver un lieu pour dormir.
Certains réservent tout à l’avance, d’autres, comme nous, préfèrent vivre les choses au jour le jour, tant le cyclotourisme nous réserve toujours quelques surprises.
Partir avec ou sans tente ?
C’est l’une des questions qui m’a été posée. Selon moi, tout dépend de la durée du voyage et de ce que vous en attendez. Pour de petites vacances organisées en chambres d’hôtes avec des distances raisonnables à parcourir chaque jour, je trouve ça logique d’économiser le poids de la tente, des matelas et des sacs de couchage.
En revanche, si vous partez pour un tour d’Europe à vélo ou un grand voyage, la question ne se pose pas. Il nous est arrivé plusieurs fois de ne pas avoir d’autres solutions que de poser la tente.
Dans de nombreux pays, le bivouac est interdit. Mais en général, il est toléré à partir du moment où vous faites attention à respecter les lieux.
Comment bivouaquer ?
Bivouaquer c’est le fait de poser sa tente pour une nuit avant de repartir. Le bivouac, c’est quelque chose d’éphémère finalement. On ne s’installe pas ! Fréquemment pratiqué par les cyclovoyageurs, vous êtes nombreux à vous demander si vous devez le pratiquer ou non.
Selon moi, il y a la loi (très compliquée, jamais équivalente selon un pays ou un autre) et les faits. Le bivouac est strictement interdit en Allemagne, Suisse, Autriche, Hollande, etc. Néanmoins, dans les faits, le bivouac est souvent toléré, si on démontre un comportement respectueux.
Les règles sont simples :
- Montrez que vous ne vous installez pas, que vous allez juste passer la nuit
- Soyez discret, attendez que la nuit arrive pour poser la tente
- Ramassez vos déchets, évitez de faire un feu si vous êtes à proximité d’un village, etc.
- Si vous avez un doute, demandez aux locaux où vous pourriez camper. Ils sont toujours de bon conseil.
Pour en savoir plus, nous avons réalisé un dossier sur le bivouac en voyage à vélo
La nuit au camping
L’une des solutions les plus simples pour le voyageur à vélo, c’est le camping. Il permet à la fois de se doucher aisément et de recharger les batteries quand on en a besoin. Son prix est plus abordable qu’une chambre d’hôtes !
Toutefois, le camping ne garantit pas le calme. C’est surtout problématique dans les zones touristiques. En effet, à vélo, nous n’avons pas le même rythme que la plupart des vacanciers. Il nous faut bien souvent partir assez tôt le matin
Dormir chez l'habitant
Nombreux sont les voyageurs à vélo qui souhaitent vivre avant tout l’expérience de la rencontre avec l’autre. Dormir chez l’habitant est l’un des moyens les plus efficaces. Encore faut-il réussir à dépasser la barre de la timidité !
En voyage à vélo, vous vous rendrez vite compte qu’il y a des pays bien plus accueillants que d’autres. Lorsque cela fait partie de la culture, c’est plus simple d’aller demander l’hospitalité en direct. C’est arrivé à deux reprises pour nous (on est super timide alors en général on préfère se débrouiller seul…) et les deux fois se sont soldées par une réponse affirmative.
Par ailleurs, il existe des sites internet pour trouver des hôtes prêts à vous accueillir :
- Warmshowers : un site dédié aux voyageurs à vélo ! Il y en a partout dans le monde
- Couchsurfing : nous l’avons peu utilisé, mais Couchsurfing est toujours un bel outil pour être hébergé chez l’habitant. L’inconvénient, c’est que les hôtes ne connaissent pas toujours les problématiques du voyage à vélo et ont souvent envie de vous amener à faire la fête alors que vous rêvez d’une douche
Louer un hébergement
Louer une chambre, c’est parfois la solution pour laquelle on a envie d’opter. Surtout lorsque l’on a besoin d’un peu de repos et d’être un peu tranquille.
Selon moi, le plus efficace (même si ce n’est pas éthique), c’est de passer par des plateformes comme Booking.com ! À l’étranger et surtout dans les pays moins chers, la différence avec les prix pratiqués sur Airbnb est à peine palpable. En revanche, vous êtes assurés d’être accueillis dans votre logement. Ce qui n’est pas le cas sur Airbnb.
Nous avons eu plusieurs problèmes suite à des réservations sur Airbnb. Du coup, nous trouvons que ce n’est pas adapté à notre mode de voyage au jour le jour. Parfois, les offres de dernière minute et bon marché sont celles de ceux qui ne savent pas utiliser la plateforme. Alors, forcément, on se retrouve dans des situations délicates : personne n’est au RDV, logements sales car pas préparés, annulations de dernière minute, etc. En bref, on a eu pas mal de mauvaises expériences !
Enfin, le mieux, c’est d’utiliser booking pour connaître les logements environnants et savoir ce qui est dispo. Puis, de se rendre directement sur place sans avoir réservé. Parfois, c’est moins cher
Comment dormir pas cher ?
Le voyage à vélo peut être très économique en pratiquant le bivouac ou en dormant chez l’habitant. De notre côté, nous avons beaucoup alterné entre toutes les solutions de logement. Nous étions en Europe, les prix étaient donc très disparates.
Le souci du cyclotourisme, c’est que si vous prenez des logements payants, vous allez devoir les réserver à la dernière minute. Ce n’est pas forcément un avantage, car on peut se retrouver à payer le prix fort. Mais globalement, avec un peu l’âme d’aventurier, les bivouacs sont parfois bien plus agréables que des campings 3*** (au moins, on n’a pas les voisins qui hurlent) et plus économiques.
En moyenne, nous avons dépensé 700€ à 2 par mois pendant notre tour d’Europe, en alternant quand même pas mal avec les nuits en hôtel, surtout dans les pays où l’on pouvait se le permettre davantage ! Si on compte bien, c’est moins que le budget d’une semaine de vacances en général
Les petits tracas du voyage à vélo
Si le sujet vous intéresse, il y a quelques mois, nous avions déjà dédié un article au sujet des petits inconvénients de notre mode de voyage.
Les automobilistes
Les conducteurs de véhicules motorisés sont parfois de vrais dangers pour les cyclistes. C’est pourquoi, il est souvent préférable d’éviter les grands axes routiers.
Malheureusement, ce n’est pas toujours possible et nous sommes parfois confrontés à la circulation dense.
Nous avons toujours des difficultés à rester calmes dans ce genre de situation, mais nous avons trouvé une solution qui fonctionne pas mal : le stick, dont on vous parle dans notre article sur la sécurité à vélo.
Les vols
À plusieurs reprises, on nous a demandé que faire des bagages lors que l’on est en voyage à vélo et que l’on souhaite visiter un lieu. Malheureusement, il n’y a pas vraiment de solution miracle. C’est d’ailleurs l’élément qui nous a causé le plus de frustrations depuis le début de nos voyages à vélo.
Les problèmes mécaniques sur le vélo
On conseille souvent de prendre un vélo simple à réparer. La raison c’est pour que vous puissiez faire quelque chose, même si vous êtes au milieu du désert !
Le mieux, c’est quand même de se rapprocher d’une association ou d’un mécanicien vélo avant le départ pour apprendre à réparer votre vélo vous-même. Mais aussi de bien l’équiper (avec du matériel de qualité) pour éviter les casses !
De notre côté, nous avons eu la chance de n’avoir aucun problème technique ou presque sur les 12 000km parcourus.
Les blessures et douleurs
Il y a une douleur qui est bien connue des cyclistes : la tendinite du genou. Une douleur aux genoux qui vient pour différentes causes, comme celles de l’augmentation des heures de cyclisme d’un coup (c’est la raison pour laquelle partir sans entraînement peut être compliqué) ou celles d’une selle ou d’une pédale mal réglée.
Ces douleurs finissent généralement par passer avec un ralentissement du rythme et du temps. Tous les voyageurs à vélo ou presque l’ont connue, mais mieux vaut tenter de l’éviter en vous entraînant avant de partir !
Les autres blessures majeures peuvent être les chutes du vélo. Avec les sacoches, le vélo est généralement plus stable et on chute donc plus doucement. Mais on peut aussi se faire très mal. C’est pourquoi, mieux vaut souscrire à une assurance voyage pour éviter les frais excessifs d’hospitalisation en cas de blessure.
Les chiens agressifs
Lors d’un long voyage à vélo, il peut arriver d’être confronté à des chiens agressifs. Ces derniers nous courent derrière à vive allure, l’air menaçant, prêts à croquer.
Sachez une chose : les chiens sont des grandes gueules. Ils sont souvent simplement en train de protéger leur territoire et s’assurent que vous vous en alliez :-). En bref, très rares sont ceux qui iront jusqu’à vous croquer !
Comment réagir face à un chien trop agressif ?
Après 4 ans de voyages, nous avons réalisé un article complet pour gérer les attaques de chiens à vélo. Nos conseils sont ceux que nous appliquons au quotidien.
Prendre les transports
Parfois, lors d’un voyage à vélo, nous devons prendre un moyen de transport. Que ce soit pour éviter une zone où le trafic est trop dense, avancer un petit peu sur notre itinéraire, etc.
Pour l’instant, dans les transports, le vélo n’est pas franchement favorisé ! Souvent, on doit démonter le vélo pour pouvoir le prendre avec nous, ce qui est pénible. Surtout quand on a 4 sacoches à côté !
Puis, les vélos”hors normes” (tricycles, tandem, avec remorques, etc.) posent parfois encore davantage de problèmes. Nous avons espoir que les choses bougent dans les années à venir avec le développement du cyclotourisme en Europe 😉
De notre côté, nous limitons au maximum les transports. Nous préférons parfois faire deux jours de vélos en plus que de prendre un train. Tout dépend de la philosophie et de l’humeur du moment.
Le bus
Il n’est pas toujours garanti de pouvoir embarquer avec son vélo dans un bus. Mais la plupart du temps, il suffit de se présenter avec le vélo emballé pour qu’il soit mis en soute. Quelques sociétés l’autorisent non démonté comme Flixbus sur certains trajets. C’est souvent à voir au cas par cas.
En France, la plupart des bus locaux autorisent le transport de vélos si vous partez sur des petits trajets.
L’avion
Prendre l’avion avec son vélo n’est pas de tout repos. Tout d’abord, il faut trouver la compagnie aérienne qui acceptera de prendre votre vélo à prix décent (il va falloir aller lire les conditions tarifaires de chaque compagnie, bon courage ).
Une fois trouvé, il faudra faire attention au poids des bagages car c’est souvent très limité. Lisez bien les conditions de la compagnie pour accepter le vélo. Certaines exigent qu’il soit dans un carton par exemple.
Pour en savoir plus, je vous invite à aller lire les articles de Lucie & Max à ce sujet :
Le train
Le train est le mode de transport privilégié lors d’un voyage à vélo. Même s’il peut parfois être synonyme de complications.
Comme souvent, il faut voir au cas par cas pour savoir s’il est possible de prendre le train avec son vélo. Il peut arriver que non, comme en Roumanie où nous avons dû rouler sur l’autoroute car les vélos étaient interdits à bord du train. Pourtant, sur une autre ligne la semaine précédente, cela n’avait posé aucun problème !
En France, les vélos sont généralement acceptés dans les TER. Dans les TGV il faut les démonter et les mettre dans une housse. Peu pratique, mais c’est toujours une solution de secours. Les vélos exceptionnels quant à eux (tandem, vélos couchés, remorques, etc.) ne sont pas toujours acceptés…
- Découvrez notre dossier train + vélo en France
Le bateau
Finalement, ça reste le moyen de transport le plus simple ! Généralement, les vélos sont acceptés non démontés à bord, il y a juste à les attacher. On laisse les sacoches dessus, le temps de la traversée. Les cyclistes rentrent souvent avant les voitures. Et pendant le trajet, il n’y a qu’à se reposer.
Le passage des frontières
Si vous voyagez à vélo en Europe, il se peut que vous ne voyiez même pas certaines frontières. Nous n’avons jamais su, par exemple, quand nous sommes passés en Allemagne depuis la Suisse !
Évidemment, lorsque l’on quitte l’espace Schengen, le retour à la réalité peut être brutal. Ce fut le cas pour nous en Hongrie où l’on m’a littéralement refusé de sortir du territoire. Quand je dis littéralement, avec fermetures des barrières et des rideaux. Attention, il y avait une attaque potentielle de criminels habillés en jaune fluo sur leurs vélos !
Bref, autant vous dire, les douaniers ne sont pas toujours compréhensifs ou sympas. Mieux vaut éviter ce genre de désagréments, se mettre en règle avant le départ et ne pas faire de blagues au moment du passage de la frontière.
Des papiers en règle !
L’extension de la durée de validité de 5 ans de la carte d’identité n’est pas reconnue partout. Et même si elle a été officiellement reconnue valide par le pays où vous vous rendez, les douaniers ne sont pas toujours à la page ou de bonne humeur. Alors, il faut qu’ils vérifient (s’ils en ont envie).
Au lieu d’en avoir pour cinq minutes, vous restez une heure à la frontière à vous demander si vous allez passer. Et ça peut arriver que vous ne passiez pas, comme en Hongrie pour moi, même si j’avais 100% tout bon.
Du coup, mon meilleur conseil, ce serait de “perdre” votre carte d’identité pour en refaire une autre avant de partir !
Demander les visas
Il est conseillé de faire les visas sur la route lorsque l’on part pour un long voyage à vélo. En réalité, il y a deux raisons à cela. Tout d’abord, la durée de validité du VISA. Le cyclotourisme étant un mode de voyage lent, il se peut que vous n’arriviez pas à temps. Ensuite, les changements de trajectoires qui arrivent souvent lors de longs périples.
Chaque pays est différent ainsi que les délais d’obtention du sésame. Il vaut mieux se renseigner auprès des ambassades avant d’arriver sur place !
La frontière terrestre
Avant votre passage des frontières, essayez de vérifier quelles sont les frontières environnantes que vous pouvez passer. Certaines peuvent être réservées aux locaux par exemple !
Parfois, les douaniers vous poseront plusieurs questions : que comptez-vous faire dans le pays ? Avez-vous réservé un logement ? Avez-vous un billet de sortie du territoire ? Ou encore, avez-vous une preuve de vos fonds ?
Si la frontière est connue pour être compliquée, préparez des réponses à ces questions. S’il le faut, réservez un billet de bus ou train de sortie annulable et quelques hôtels, annulables également.
Enfin préparez-vous à contrer les manigances des douaniers corrompus à certaines frontières. Notamment, en restant le plus simple possible et en n’exposant pas vos objets de valeurs.
Note : attention si vous avez un drone, il peut parfois être confisqué. Vérifiez bien les autorisations avant d’entrer dans le territoire.
Gérer son itinéraire
Les cartes
Les cartes ont l’avantage de ne jamais vous laisser tomber. Elles n’ont pas besoin de batterie. En revanche, elles sont plus lourdes à transporter et nécessitent donc souvent un peu de logistique (se les faire envoyer par la poste, s’en séparer sur le chemin, etc.)
Où se procurer les cartes ?
Généralement, et surtout si vous êtes sur un itinéraire Eurovélo par exemple, il est possible de se procurer des cartes à l’Office du Tourisme local.
Sinon, vous pouvez aussi les chercher en librairie ou les commander sur cartovelo.fr, une librairie spécialisée sur le voyage à vélo !
Les GPS
Aujourd’hui, le plus simple, c’est d’utiliser son smartphone, parfois aussi performant qu’un GPS. Avec Maps.me par exemple, il est possible de télécharger un tracé puis de l’insérer sur l’application. Ça permet de toujours pouvoir retrouver son chemin si besoin !
Comment réaliser ou trouver un tracé GPX ?
Pour ma part, j’utilise principalement Bikemap.net, un site qui a déjà une sacrée communauté de cyclistes. En général, je trouve toujours un itinéraire qui me convient et je le suis. Sinon, je le crée. D’ailleurs, ce que j’apprécie, c’est de pouvoir comparer avec l’itinéraire proposé par Maps.me et de choisir celui qui me paraît le plus convenable.
En France, il existe aussi Mountnpass, qui est un peu différent car en plus, il présente les itinéraires.
Sinon, on peut trouver les tracés GPX des routes EuroVélo en cherchant bien. Souvent, lorsqu’ils sont réalisés, les sites touristiques officiels les fournissent.
Aller plus loin !
- LE LIVRE !
Cet article n’a pas la prétention de vous donner toutes les informations existantes au sujet du voyage à vélo ! À vrai dire, cela dépasse largement nos compétences.
Et puis, il y en a encore tellement à dire qu’il nous faudrait écrire un livre.
Mais à quoi cela servirait car il existe un livre super complet à ce sujet : Le Manuel du Voyage à Vélo !
Véritable bible du cyclovoyageur, on se l’est procuré avant de partir à vélo en 2017 et ça nous a bien aidés.
Les assos sur le cyclotourisme
- Cyclo Camping International
C’est, selon nous, l’association la plus active concernant le voyage à vélo. Elle est d’ailleurs à l’origine du Manuel du Voyage à vélo.
Mais pas que ! Elle édite aussi une revue qui permet de suivre les aventures d’autres voyageurs à vélo. De plus, elle est derrière le festival du voyage à vélo qui a lieu tous les ans à côté de Paris, en janvier.
Enfin, il est possible d’échanger avec de nombreux membres sur son forum.
En bref, une mine d’or pour tout cyclovoyageur !
www.cyclo-camping.international/fr
- La Fédération Française de Cyclotourisme
La FFvélo est une autre association dynamique dans le cadre du cyclotourisme. Plus axée sur les courts séjours à vélo et les circuits VTT, la Fédération Française de Cyclotourisme est aussi derrière Cyclotourisme-Mag.
Des livres pour s’évader ou apprendre
De beaux carnets de voyage
- Paris – Téhéran avec Traverser la frontière
- Un tour du monde à vélo couché : Geocyclab
- Le voyage à vélo avec des enfants : Graines de baroudeurs
- Le voyage à vélo en Bretagne et en Europe : Alain en vadrouille
- Un blog complet sur le tour du monde à vélo : Loic – tour du monde
- Voyager en tandem avec un chien : Tandemonde
-
Nos interviews de voyageurs
De temps à autre, il nous arrive d’interviewer d’autres voyageurs à vélo. Comme on le dit souvent, il y a autant de voyageurs à vélo que de manières de voyager. Alors, c’est toujours sympa d’avoir leurs retours !
Découvrez donc les interviews de :
- Isis et Clement – Enjolivélo – un voyage à vélo végane, avec un bébé et zéro déchet
- Giom, de Voluntour – un voyage à vélo jusqu’au Viet-Nam
- Vincent de Bike Touring Asia – un voyage à vélo jusqu’en Asie
- Blandine, La trottineuse – voyage à trottinette
- Martine et Dominique, Découverte en chaine – sur les routes de la Soie
- Kalima et Sylvain, Foodorama – tour du monde à vélo couché
- Baptiste – La Faim du monde – traversée de l’Atlantique à pédalo
- Laura, la Cyclonomade – sur la route des Monarques
- Si vous souhaitez de l’inspiration, 12 voyageurs à vélo à suivre en 2020
-
Échanger avec des voyageurs à vélo
Merci pour ce tuto voyage !
Bonjour, Merci pour toutes ces infos, j’envisage de partir quelques jours et ça m’a bien aidé.
Super ! Merci pour ce retour, je suis ravie de savoir que mon travail peut être utile à quelqu’un 😀
Super blog, avec plein d’infos qui donnent envie de partir à la conquête du “monde”, selon ses envies et ses capacités
Merci beaucoup ! Il ne reste plus qu’à vous souhaiter bonne route 😉
Bonjour,
Déjà merci pour votre guide intéressant et complet !
Par rapport au financement, je suis un jeune travailleur de 21 ans et j’aimerai partir environ 6 mois d’ici 1 ou 2 ans pour faire l’Eurovélo (je ne sais pas encore lequel je réfléchis sur le sujet).
J’ai juste une crainte pour le futur. Si je pars 6 mois, cela veut dire que je dois quitter mon entreprise. Une fois les 6 mois écoulés, j’ai peur de ne pas retrouver un travail avec d’une part la situation actuelle et d’autre part le fait que je sois jeune et donc peu d’expérience.
Pourriez-vous me donner un retour ou conseil ? Merci !
Salut Flo,
Je ne peux pas prendre cette décision à ta place car tout dépend de ton secteur d’activité et de ta confiance vis-à-vis de ça. Je ne pousserais jamais quelqu’un à quitter un emploi. Mais, je peux te faire part de notre expérience personnelle : nous avons monté un beau projet autour de notre voyage, un projet que l’on aurait pu valoriser professionnellement si on avait voulu repartir dans le monde du travail. Mais on n’a pas voulu car le voyage nous a poussé à aller faire autre chose de nos vies et à nous reconvertir !
C’est un peu ça aussi finalement, on n’est pas du tout obligé de revenir, le voyage peut ouvrir des portes, on peut aussi être convaincu et chercher à nouveau dans notre domaine d’activités. Je suis certaine que tu sauras faire en fonction des pour et des contre et que si le virus du voyage te titille, tu trouveras le moyen de te lancer. Aussi, il est parfois possible de négocier un congé sabbatique avec son entreprise, je ne sais pas si tu connais, mais ça te permet d’avoir la sécurité de l’emploi au retour !
Mila
Bonjour,
Etpour les vaccins : lesquels avez-vous fait ?
On avait commencé la série : rage, encéphalite, etc. Mais à cause de la situation sanitaire, impossible de faire les rappels à temps. Nous sommes donc partis non vaccinés (en Europe, ça pose peu de problème, tout dépend de la destination finalement).
Bonjour
Je souhaite des renseignements car je vais faire un voyage en vélo, je pars de l’iles de France pour allez en Auvergne.
je souhaite savoir sur mon itinéraire j’ai principalement des voies verte, es ce de la terre ou du bitume généralement
Cordialement
MR LEFEBVRE David
Bonjour David,
Je vous conseille de vous rendre sur le site de l’AF3V qui a réalisé un travail de dingue sur les voies vertes existantes en France. Vous pouvez compléter le tout par Komoot qui est super pour planifier ses itinéraires et connaître le revêtement.
Bonne journée,
Mila
Bonjour Mila,
J ai envie partir en velo de Paris à Belgrade en juin 2022. La date ne pas fixe. Sur quel site je peux trouver un groupe pour partir avec eux, c’est mon premier aventure en vélo
Bonjour, je n’en ai aucune idée maheureusement. Peut-être que certaines agences de voyage pourraient proposer de voyager en groupe ?
Bonne aventure à vous,
Mila
Bonjour, où avez-vous trouvé cette carte de France très complète ? Celle avec toutes les voies en vert .
Merci
Bonjour,
C’est une carte sous creative commons trouvée sur Wikimédia 🙂
Merci pour votre site ! Ça fait 2 heures que je suis dessus et c’est un vrai bonheur. C’est complet, on trouve pleins d’informations, et on vit avec vous le plaisir des voyages à vélo.
Je suis en train de me tâter pour faire avec des amis le canal de Nantes à Brest l’été prochain. Ce serait notre premier voyage à vélo. Il me semble tout indiqué pour des débutants, non ? En tout cas vos pages sur ce parcours me donnent vraiment envie de le faire.
Merci pour ce site !
Bonjour Sophie,
Merci beaucoup pour ce commentaire qui nous fait chaud au coeur. Savoir que notre blog est utile à d’autres et permet de collecter de précieuses informations est un chouette cadeau. Le Canal de Nantes à Brest est assez facile en effet, il est tout à fait accessible à tous et bien roulant. C’est très bien pour un premier voyage (en général, les canaux, c’est plutôt cool pour ça) !
Très bonne route alors 😉
Mila et Denni
bonjour
Avez vous fait l’aller retour ? si non comment êtes vous revenu (train, car avion) ?
merci
robert
Bonjour Robert,
On est rentrés à vélo en passant par les Balkans ! 🙂
Super article ! Merci beaucoup !
Merci 🙂
Cet article est vraiment complet, sans compter tous les sous-articles que je n’ai pas encore lu ! (sa va me prendre un certain temps…). Merci pour ce travail !
Il y a juste une petite chose que je ne trouve pas : vous ne parlez que du vélo “musculaire” et n’abordez pas du tout la possibilité de prendre un vélo électrique, j’imagine car vous n’avez pas d’expérience dans ce sujet, mais ce serait intéressant d’en parler (tout le monde n’est pas forcement sportif ou a envie de suer lol). J’imagine que ce type de vélo annule presque totalement le risque de développer des douleurs aux genoux ? (mais malheureusement ne change rien aux douleurs au fessiers haha !)
J’ai également lu votre article sur la sécurité e vélo : c’est vraiment hallucinant d’avoir à mettre en place autant de tactique car les conducteurs sont trop c*** pour ralentir suffisamment… mais j’avoue que j’ai les même astuces que vous quand je fais du vélo à Grenoble… (rouler au milieu des petites rues, faire des signes avec les bras, etc)
Salut Milla,
Merci beaucoup pour ton retour, ça nous fait super plaisir !
En effet, nous n’avons pas du tout entamé la thématique vélo électrique, car c’est un sujet un peu à part, directement lié au choix du vélo, un thème que l’on a à peine effleuré pour le moment. Il merite que l’on s’y penche sérieusement car il y a plein de problématiques directement liées à l’utilisation de la batterie.
Concernant les genoux, c’est souvent lié au temps que le corps s’habitue (c’est une petite histoire de semaines en règle générale). Je ne sais pas vraiment si le vélo électrique l’évite car le mouvement répétitif reste bien present même s’il demande moins d’effort. En tout cas, une chose est sûre, si douleur il y a, elle doit être moins intense 🙂
Pour les mesures de sécurité, c’est quand même rare que l’on utilise tout. Souvent le stick est largement suffisant (on montre bien la pointe, les gens ont trop peur de rayer leur voiture…). En fait, toutes nos astuces en même temps, c’est arrivé principalement en Croatie et en Roumanie à vrai dire, deux pays que l’on a moins appréciés à vélo ! Mais c’est vrai qu’en ville c’est indispensable de rester bien au milieu de la route ^^