Vous êtes nombreux à nous poser régulièrement des questions sur la recherche de sponsors : comment trouvez-vous des partenariats ? Réussissez à obtenir du matériel ? Est-ce-que le vélo et le dépassement de soi est un accélérateur pour les sponsors ? Est-ce que vous pouvez me filer vos contacts ? À la lecture de la plupart des mails que l’on reçoit, je sais d’office que la démarche n’est pas vraiment la bonne. Tout simplement parce que la plupart des expéditeurs de ces mails ne daignent même pas me présenter leur projet et me parlent juste d’obtenir des produits gratuits ! Ce n’est pas vraiment comme ça qu’il faut voir les choses à mon avis…
Contrairement à ce que nombre d’entre vous suppose, nous ne sommes pas des exemples en la matière. Je m’y prends systématiquement en retard et ne suis pas du tout téméraire en ce qui concerne les sponsors. Chez nous, c’est plutôt une histoire de rencontres. Ce n’est pas parce que l’on a quelques partenaires comme Riverside (on a rencontré l’équipe à Lille lors de notre blogtrip sur les traces du Paris-Roubaix) et ACS (rencontré à Millau lors du salon des blogueurs18) que l’on est une success story du sponsor. Bien au contraire !
C’est une vraie question et je vais vous la poser car elle mérite réflexion. Une vraie réflexion ! Avoir des sponsors, ce n’est pas simplement avoir du « matos gratuit » ou un soutien financier. C’est avant-tout s’engager envers une marque, un partenaire et lui offrir quelque chose en échange. À travers cette recherche, il faut avoir conscience que l’on s’engage. J’insiste car ça change presque littéralement la façon d’aborder le voyage.
La raison principale évoquée dans la recherche de sponsors, c’est l’allégement du budget. On a beau crier haut et fort que le voyage à vélo ne coûte pas grand-chose, il faut l’admettre : si on part au long cours, l’investissement de départ est assez conséquent. De plusieurs milliers d’euros même, si on cherche du matériel technique qualitatif et neuf. Alors trouver des sponsors permet d’avoir du matériel de qualité tout en évitant d’entamer le budget du voyage !
La seconde raison n’est pas forcément financière. Parfois, c’est parce que l’on a envie de garder un pied dans le monde du travail, de créer quelque chose durant cette pause voyage, de le valoriser à notre retour. C’était davantage ce que l’on avait souhaité faire lors de notre tour d’Europe. Montrer que ce « trou » dans le CV n’en avait pas été un. Si c’était à refaire aujourd’hui, je ferais un vrai break, je dois l’admettre ! On y reviendra à la fin de l’article.
Enfin d’autres raisons peuvent entrer en jeu, comme la simple envie de faire connaître son projet, d’avoir davantage de visibilité.
Quelles étapes pour réussir à trouver des sponsors ?
Les étapes à suivre pour trouver un sponsor :
- Réfléchir à son projet
- Se préparer longtemps en avance
- Réaliser un beau dossier de sponsoring
- Avoir une présence en ligne, même minime
- Contacter les partenaires potentiels
- Relancer les personnes contactées
- Négocier un sponsoring équilibré (donnant-donnant)
1. Réfléchir à son projet
Vous avez envie de partir à vélo et, pour une raison ou une autre, vous avez besoin ou l’envie de rechercher des sponsors prêts à vous épauler dans ce projet ? Eh bien, il va falloir donner un peu plus que ça. Un projet de voyage à vélo ne suffit pas à convaincre. C’est beau, c’est écolo, mais nous sommes de plus en plus nombreux sur les routes chaque année avec des milliers de beaux projets. De VRAIS beaux projets.
Avant de commencer, il va donc falloir réfléchir à une idée, à sortir du lot, à proposer quelque chose d’unique et à faire en sorte que ce projet vous ressemble. Plus il sera original, plus vous aurez une chance de trouver un sponsor ou un partenaire prêt à vous aider.
2. Se préparer longtemps en avance
Si on veut réussir à trouver des sponsors pour son voyage à vélo, mieux vaut s’y mettre très tôt. Tout d’abord, parce qu’il y a beaucoup de porteurs de projet et que la concurrence est rude. Mais aussi parce que les entreprises ont des délais de réponse parfois très longs.
Nous avons vécu plusieurs mésaventures à ce sujet car nous n’avons jamais réussi à nous organiser longtemps à l’avance pour rechercher des sponsors. La plus belle mésaventure concerne une grande marque avec laquelle nous avions obtenu un tarif de -50% sur l’achat de deux vélos ainsi qu’une très (très) belle enveloppe pour s’équiper chez eux. Seul hic, nous les avions contactés seulement deux mois avant notre départ. Entre temps, nous avions acheté nos vélos et nous étions la veille du départ, déjà équipés (et un peu dégoûtés car leurs vélos étaient bien mieux que Stewie et Bianchina, les vélos avec lesquels nous sommes partis à l’époque).
Il peut y avoir de belles réponses parfois, mais il faut savoir se montrer patients. Et donc s’y prendre au moins 6 mois à l’avance. Sachez-le !
3. Réaliser un beau dossier de sponsoring
Vous avez un projet, vous l’avez rendu unique, vous cherchez toujours des financements : c’est l’heure de se mettre à potasser tout ça et de poser tout cela sur papier.
Tout d’abord, je vous montre le dossier que j’avais réalisé pour notre projet de 2020, annulé par la crise sanitaire (Destination Inconnue). Encore une fois, j’ai fait un dossier, mais je ne m’en suis que très peu servi ! J’aime bien faire les choses à moitié 😉
Note : j’avais noté tous les partenaires avec lesquels nous avons travaillé autour de notre blog. Ces partenaires ne sont pas des sponsors ! Il s’agit d’activités autres, le plus souvent, pour des reportages. D’ailleurs, j’aurais dû écrire “ils nous ont fait confiance” !
Les points à aborder dans votre dossier de sponsoring
– Introduction brève du projet : quel est le projet, où allez-vous, qu’allez-vous faire sur la route, qu’est-ce-qui peut rendre votre projet unique et donner l’envie de vous soutenir ? L’idée ici, c’est d’en dire le minimum mais l’essentiel pour donner l’envie de continuer à lire votre dossier. Une sorte de teasing !
– Qui êtes-vous ? La personne compte autant que le projet, un peu comme dans une lettre de motivation, n’hésitez pas à vous « vendre » un peu. Oui, ce n’est pas un exercice facile ! Montrez qui vous êtes, quelles sont vos aspirations, vos compétences aussi.
– Le projet : en complément de l’introduction, on approfondit le sujet ici. Concrètement, qu’est-ce que vous comptez réaliser sur la route ? Au retour ? Quel est le fil conducteur du projet ? Si vous soutenez une asso, qui est-elle ? Pourquoi vous la soutenez ?
– Le budget : au début, on m’avait dit de faire un tableau détaillé de tout, avec un système recettes et dépenses. Aujourd’hui, j’y vais un peu plus franc-jeu en exprimant la somme globale du projet, la somme manquante. Puis les listes détaillées de nos besoins sont en annexe.
– Ce que vous proposez en échange : n’hésitez pas à préciser ce que vous pouvez proposer en échange d’un soutien financier ou de matériel : articles de blog, visibilité dans la presse, posts sur Instagram, conférences, logos à la fin du film, etc. Soyez assez précis sur ce que vous pouvez faire !
– Vos partenaires / soutiens du projet : le plus dur, c’est de convaincre un premier partenaire. Une fois que c’est fait, c’est plus simple d’obtenir la confiance d’autres personnes. N’hésitez pas à indiquer tous les soutiens que vous avez reçus pour votre projet et à modifier votre dossier.
– Vos contacts : essentiels, forcément !
Tentez de condenser toutes ces infos avec plus ou un moins une page par point !
4. Créer une présence en ligne, même minime
Je pense qu’avant de contacter qui que ce soit, il faut commencer à se créer une présence en ligne et au moins sur les réseaux sociaux. Un site internet, une vitrine, c’est encore mieux si vous le pouvez et de préférence avec un vrai nom de domaine (le .wordpress ou .wixsite ne font pas très sérieux).
On l’a vu à travers nos conseils pour réussir un crowdfunding, avoir une communauté est souvent central au projet, à sa dynamique. C’est la même chose pour la recherche de sponsors, surtout à l’heure actuelle. Je ne veux pas être décourageante, mais le nombre de personnes qui vous suivent jouera un peu (parfois à tort) dans la prise de décision du sponsor.
Aujourd’hui, je dirais même qu’Instagram est devenu primordial dans la recherche de sponsors. Parfois, des marques nous approchent par Instagram. Souvent, elles ne savent même pas que l’on tient surtout un blog 4 fois plus fréquenté que notre compte Instagram à l’algorithme capricieux. Et lorsque je leur en parle, les posts Instagram restent bien souvent toujours leur priorité. Chaque opération marketing a un objectif bien défini 😉
5. Contacter les partenaires potentiels
Il y a plusieurs types de partenaires potentiels et certains sponsors seront plus aptes à vous soutenir que d’autres :
- Les soutiens locaux : essayez d’aller voir votre vélociste, celui qui pourrait vous accompagner dans votre voyage à vélo ! Puis, pourquoi pas les petites boutiques locales, le Décathlon de votre ville ou la banque de votre commune. Si vous « rayonnez» localement, la rencontre directe et votre présence sur place sera un véritable atout. De plus, le lien sera en général d’autant plus fort qu’il est avant tout humain.
- Les start-up : Avec les start-up, c’est quitte ou double, mais l’approche est souvent plus facile. Tout d’abord, il est facile de trouver le bon interlocuteur car ce sont de toutes petites équipes. Puis, la prise de décision / réponse est souvent bien plus rapide. Le seul souci, c’est qu’elles manquent souvent de budget et ne sont pas toujours en mesure de soutenir un projet. Toutefois, les opérations sont souvent intéressantes pour les deux parties ! Gardez-bien un oeil ouvert !
- Les grandes marques : c’est le type de soutien le plus difficile à obtenir, encore plus aujourd’hui, à l’ère des réseaux sociaux. Très sollicitées, vous allez faire face à une concurrence plutôt rude et vos demandes risquent de rester lettre morte sauf si vous avez déjà une sacrée communauté qui vous suit ! Toutefois, si vous arrivez à trouver le bon contact, ça vaut le coup d’essayer et de réessayer !
Comment contacter les partenaires potentiels ?
Avoir une approche personnalisée et sincère
Si une chose est sûre depuis ces dernières années, c’est que j’ai toujours contacté des sponsors potentiels qui m’intéressaient vraiment. Je détesterais mettre en avant un produit qui ne me plaît pas.
À chaque fois que j’ai envoyé un mail à un sponsor, j’ai expliqué ma démarche, le pourquoi je les contacte. Que ce soit pour une grande marque ou pour un petit commerçant local. J’ai par exemple exposé mon grand intérêt (sincère) pour le projet Kameleon Rose le jour où j’ai contacté sa créatrice. D’ailleurs, j’en avais fait la même chose pour la marque de vélo dont je vous parlais plus haut.
J’ai toujours préféré la qualité à la quantité. Et si nous avons eu peu de sponsors jusqu’ici, c’est bien pour cette raison ! Je n’ai envoyé que très peu de demandes. Mais une chose est sûre, ma méthode est très efficace. Ça prend (beaucoup) plus de temps, mais ça permet de se démarquer.
Faire une proposition concrète
Après avoir expliqué le pourquoi je contacte la marque, je lui explique exactement comment je compte mettre en avant un produit (parfois, j’ai juste besoin de quelque chose de précis), ce que je pourrais faire en échange, etc. Ça permet de lancer l’échange et de compléter le dossier de sponsoring.
Exemples :
- Pour la robe de voyage, je lui avais dit qu’elle me servirait dans une vidéo précise où l’on devait danser.
- S’il s’agit d’une start-up, je lui proposerais plutôt de la visibilité et mes compétences en webmarketing en échange.
- S’il s’agit entreprise locale, je lui proposerais de débuter mon voyage devant son magasin directement tout en contactant la presse locale, voire même de faire une conférence au retour !
Relancer les personnes contactées
Les gens sont tous occupés ! Surtout s’il s’agit des grandes marques où les services reçoivent beaucoup de demandes parmi lesquelles il n’y a qu’à piocher. Votre mail ou prise de contact leur a peut-être échappé, ils sont passés à autre chose, ils ont oublié. Relancez quelques fois avant d’abandonner définitivement. Je sais à quel point c’est difficile de se prendre une veste. Encore plus difficile d’y retourner alors que l’on pense s’être pris une veste, mais je vous assure que la relance sert !
Négocier un partenariat équilibré
C’est définitivement la raison pour laquelle je ne suis pas à fond dans la recherche de partenariats. Je suis absolument nulle en négociation. Et Denni aussi (même si je suis convaincue qu’il serait meilleur que moi s’il s’y mettait).
Soyons clairs : n’acceptez pas un partenariat si vous vous sentez floué d’office. C’est hyper désagréable de se sentir volé ! Je me souviens d’une grande marque qui me proposait -20% sur sa boutique, à condition que j’achète pour plus de 1000€ chez elle. Plus la promotion, plus le logo, plus bla-bla-bla. Ou pire encore, une marque me contacte pour promouvoir un produit de nettoyage pour vélos pas biodégradable et complètement inutile en voyage (valeur 15€). En échange, on me demandait d’écrire un article et de faire des posts sur Instagram. Lol. Je ris (malheureusement souvent) jaune face à certaines propositions indécentes de marques.
Souvent, il m’est demandé des photos, des posts Instagram, des articles, des vidéos aussi. Je connais la valeur de chacun de ces services et ne l’accepte que dans des conditions d’équilibre. Sinon, autant travailler et partir sur un contrat rémunéré ! Faites du bien à tous les créateurs que nous sommes, n’acceptez pas tout parce que l’on vous offre un produit. Ce que vous faites en échange a de la valeur.
Chercher des financements autres que les sponsors
Une fois que vous avez créé votre dossier de sponsoring, l’avantage c’est que vous allez pouvoir aller chercher d’autres sources de financement. Il existe par exemple des bourses de jeunes voyageurs de la FFVélo ou de cyclocamping international. Puis, il existe parfois des bourses dans les institutions régionales, départementales, communales même. N’hésitez pas à vous renseigner ! Surtout si vous avez moins de 30 ans, âge fatidique pour être créateur de projet…
Enfin, rien ne vous empêche de lancer une collecte de fonds, même si je vous conseillerais de le faire plutôt lorsque vous avez un projet concret à réaliser.
Ayant bossé dans le crowdfunding, je vous ai livré tous mes conseils ici : -> comment réussir son crowdfunding
Ma réflexion par rapport aux sponsors
Ceci n’est que mon retour d’expérience. Elle ne donne pas de vérité, juste ma sensation.
Si je devais repartir aujourd’hui pour le tour d’Europe (la raison pour laquelle nous avions créé ce blog en 2017 pour ceux qui nous rejoignent), je ne monterais pas tout un projet comme je l’ai fait à l’époque. On a tendance à ne voir que la contrepartie qui nous est proposée mais on oublie facilement la contrepartie que l’on doit en face.
Monter un dossier de sponsoring m’a pris des jours. Rechercher des partenaires, même à la dernière minute, m’a pris des semaines. Tout ça pour trouver peu de sponsors (certes, je m’y étais prise en retard). J’avais cette crainte irrationnelle que mettre en pause ma carrière professionnelle risquait de me mettre sur la sellette au retour. Finalement, je ne veux même plus retourner bosser en entreprise.
Alors certes, la plupart des partenaires ne vous demandent pas tant, si ce n’est que quelques posts sur les réseaux sociaux de temps à autre. Mais on doit tout de même rendre des comptes. Trouver un sponsor, c’est devoir continuer à animer ses réseaux sociaux, c’est s’engager à tenir un blog, créer des vidéos ou réaliser des photos ou tout ça à la fois. C’est passionnant quand on est passionné et heureux de le faire ! Mais ça peut être une corvée, un poids à certains moments.
Si ça vous fait plaisir d’être présents en ligne, profitez-en. Si c’est un poids, franchement, partez avec du matériel de moins bonne qualité, d’occasion, et ne cherchez pas à devoir quoi que ce soit à qui que ce soit. Partez moins longtemps mais mieux s’il le faut, mais vivez votre voyage pour vous.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Aller plus loin
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Se lancer dans le voyage à vélo
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Bonjour,
Quel logiciel et quel modèle avez-vous utilisés pour réaliser votre dossier de sponsoring attractif visuellement ?
Cordialement.
Léo
Hello Léo,
Nous avons utilisé Canva et je crois que l’on a personnalisé un modèle gratuit. Ça date !
Bonne recherche de sponsors !
Mila
Bonjour Mila,
Je souhaite mettre en place une cagnotte avec 60% pour mon voyage et 40% pour une asso, as tu des conseils sur les cagnottes?
merci
Salut Alexandra,
Je ne sais pas si ça correspond exactement à ton projet (ça a l’air d’être une cagnotte durable), mais on avait écrit tout un énorme dossier sur le crowdfunding si ça te tente ! Je pense que ça te donnera déjà pas mal de clefs !
Bonne journée à toi !
Merci Mila! Pour ce bel article, tellement d’actualité! Je me posais énormément de questions, mais c’est bien, je commence à voir ce que je souhaite! Bientôt des nouvelles aventures! Je croise les doigts, pour vous deux aussi!
Salut Elodie,
C’est vrai, tu repars bientôt ? Trop chouette ! J’ai hâte d’en savoir plus sur ton projet. Très bonne route à toi et ravie si cet article a pu te servir.
Je te dis tout ça très vite, au plaisir de prendre des nouvelles, bisous!
Tip top, à bientôt alors 🙂
Bonjour Mila !
encore un article plein de bon sens et bien écrit ! J’espère que tu vas bien ainsi que Denni, où en êtes-vous de vos projets de voyage ?
Moi je continue de profiter des créneaux météorologiques favorables pour effectuer quelques sorties régionales.
Ai-je mal compris où y a t-il une erreur dans la rubrique : Pourquoi rechercher des sponsors pour son voyage ? ” avec cette phrase ” Alors trouver des sponsors permet d’avoir du matériel de qualité tout en évitant d’alléger son portefeuille !” Évitant ou permettant ?
Sur ce Mila je te souhaite une bonne continuation ainsi qu’à Denni !
Hello Gérard,
Merci beaucoup pour ton retour ! Ici, tout va bien, comme tu peux le constater, nous avons complètement refait le blog !
Si tout va bien, nous partons le 29 mars. Nous attendons d’être sortis de confinement (en Italie, nous sommes encore sous des règles assez strictes).
Tant mieux si tu profites un peu de pouvoir prendre l’air. Je te le souhaite autant que possible.
Pour la phrase, pour moi quand on allège son portefeuille, c’est que l’on a dépensé de l’argent. Donc en évitant d’alléger le portefeuille, on évite une dépense. Mais effectivement, peut-être que l’on peut aussi l’interpréter dans le sens inverse ! Je vais reprendre la phrase, merci de l’avoir notée.
Très bonne soirée,
Mila
Très intéressant, merci !
Super, merci pour ce retour 🙂