Réflexion | Le voyage nous change-t-il vraiment ?

par | Mis à jour le 27/04/2023 | Nos réflexions sur le voyage | 17 commentaires

“Je reviens de 6 mois d’un tour d’Europe à vélo, c’était génial, j’ai beaucoup appris. Vraiment, ce voyage m’a changée” !

Ce retour, “ce voyage qui nous change”, c’est quelque chose que les voyageurs disent souvent. Il a dû même arriver que je l’affirme. Pourtant si je ne doute pas de la bonne volonté qu’il y a derrière cette phrase, j’admets qu’elle me laisse toujours dubitative.

C’est presque comme si c’était quelque chose que l’on doit dire en retour, une bonne excuse que l’on donne pour s’être offert ce petit plaisir. Mais est-ce que “changer” doit être forcément le résultat d’un voyage après tout ? Et est-ce que ça vaut pour tout le monde ?

C’est pour cette raison que mon premier réflexe, ce serait de dire que non, le voyage ne nous change pas, enfin pas autant qu’on peut l’affirmer. Avec Denni, quand nous parlons de notre tour d’Europe, nous nous disons que nous sommes fondamentalement les mêmes qu’avant. Lui ajoute même que les automatismes reviennent très vite au retour ! Mais finalement, est-ce parce que ça fait longtemps que nous sommes voyageurs ? Ou encore car l’on voyage parce que ça nous plaît et non pour chercher des réponses ?

Pourquoi parler de voyage et changements ?

Ce n’est que mon avis personnel, mais il y a deux choses que je trouve importantes :

  • Le fait qu’un des conseils que l’on peut entendre lorsque l’on va mal, c’est de voyager. Si c’est pour prendre du recul, avoir la tête hors de l’eau et avoir des indices sur comment sortir de cette situation, je conçois tout à fait que ça fasse du bien. En revanche, je ne suis pas convaincue que ça va fondamentalement changer la personne, ni lui donner tous les codes pour ne pas retomber dans la même situation au retour.
  • Dire le “voyage m’a changé,” c’est se rendre complètement passif dans ce changement. Ce serait donc un petit miracle ? Quand le voyageur part, il est fermé d’esprit et déprimé puis il revient ouvert et épanoui comme par magie ?

En réalité, que ce soit pour l’un ou pour l’autre, la situation est toujours bien plus complexe que ça. Il y a tout un travail derrière.

En premier lieu, il y a la décision de partir, l’envie d’aller découvrir le monde, la volonté d’aller à la rencontre des autres et de chercher à réfléchir. Le changement n’est jamais magique (sinon, ce serait trop facile) ! Et puis, dans le voyage, il y a le retour, qui peut même être une épreuve extrêmement difficile pour certains.

Si j’ai envie d’écrire cet article si personnel, c’est que je n’ai pas envie de faire croire aux futurs voyageurs que c’est comme ça que ça se passe. Je trouve que c’est important de savoir que le voyage n’est pas forcément la réponse à tout. Ce n’est en tout cas pas une réponse facile à une problématique difficile. 😉

Lost Waterfalls - randonnée - Boquete
Profiter des montagnes... Sur le GR20 Corse

Le voyage ne change pas, il permet d’évoluer !

Selon moi, les éléments extérieurs ne sont pas suffisants pour changer une personne. Le voyage, les rencontres et la confrontation de nos préjugés avec la réalité peuvent amorcer une réflexion. Mais c’est cette dernière qui nous poussera à faire évoluer nos pensées et même notre comportement envers l’autre. Ce travail, ce n’est pas le voyage qui le fait, mais bien le voyageur. Et si le voyage lui permet de réfléchir à ce sujet, son quotidien aussi le pourrait. Tout simplement parce qu’il en a l’envie.

D’ailleurs, je vois beaucoup de mes amis évoluer sur énormément de sujets sans même avoir voyagé. Ils arrivent pourtant aux mêmes conclusions que de grands baroudeurs ! Leur point commun ? La curiosité et l’envie d’aller chercher plus loin.

Je ne peux pas me mettre à la place de quelqu’un dont je n’ai pas l’expérience ni le ressenti. C’est une chose qui appartient à chacun. Mais, vous l’avez compris, je ne crois pas à ce jeu de hasard. “Je pars voyager et hop, je suis une personne différente”. Probablement même que les personnes qui ressentent ce changement sont justement parties pour réfléchir, se dépasser, tester leurs limites et apprendre davantage sur elles.

Un voyage pour se recentrer

J’ai toujours su que je voulais voyager. Petite, je passais des heures devant les fiches animaux du WWF. Je me suis amusée à apprendre les noms des pays où ils vivaient sur mon globe terrestre avec la promesse d’aller les observer un jour.

À 19 ans, je me lançais dans un BTS dans le but de créer une entreprise, n’importe laquelle du moment que j’étais indépendante. J’avais choisi mon école sur un seul et unique critère : la possibilité de faire mon stage à l’étranger (ce fut l’Espagne). À 23 ans, je m’étais complètement réorientée et je menais une vie déjà toute tracée.

Licence de droit en poche, je suis partie en Nouvelle-Zélande sur un coup de tête pour 3 mois. J’adorais particulièrement mes études mais je ne suis rentrée qu’au bout d’un an. À mon retour, j’ai à nouveau changé de voie pour créer ma boîte, avec un objectif humain derrière : aider des porteurs de projets.

Où est-ce que je veux en venir ? Le voyage en Nouvelle-Zélande m’a permis de me recentrer. Lorsque j’étais en fac, j’avais oublié que j’avais un besoin vital d’indépendance et une volonté féroce de mener à bien des projets. J’aimais beaucoup mes études, mais cette petite voix en moi me disait de ne pas attendre et de me lancer maintenant. C’était un choix dont je suis fière encore aujourd’hui.

Je suis sûre que ça a dû en surprendre plus d’un, ça a dû sembler être un changement radical, mais est-ce ce voyage qui m’a changée ? Je ne crois pas. Je pense simplement que ça a accéléré le processus et que ça m’a permis de faire les rencontres qui ont fait germer l’idée de la start-up que j’ai lancée.

on travaille sur des points que l’on veut changer !

Je suis convaincue qu’une personne qui ne mène pas de réflexions lors de son voyage ne changera pas d’une miette. Il faut savoir et avoir besoin de se remettre en question pour changer. J’ai entendu des propos racistes de la part de voyageurs au long cours. J’ai vu des voyageurs se positionner au-dessus des touristes (non, non, nous sommes tous des touristes…) et passer leur long voyage à se limiter à consommer les lieux hyper touristiques, sans vraiment que ça ne bouleverse leur personnalité.

De notre côté, nous voyageons à vélo, ce qui fait que nous avons énormément de temps pour nous. Je passe alors des heures à me perdre dans mes pensées sur mon vélo. Denni quant à lui, observe, cherche les poissons dans l’eau, regarde les oiseaux qui passent et attrape chaque instant que les paysages ont à lui offrir. Nous voyageons ensemble, nous voyons plus ou moins les mêmes choses mais nous vivons deux expériences différentes.

Le voyage a fait Évoluer des traits de personnalité

Dans notre couple, il a fallu apprendre à vivre ensemble 24/24h. Nous avons appris à nous connaître par coeur, à écouter les besoins de l’autre, savoir quand il faut s’arrêter et quand il faut recommencer. Mes voyages seraient bien vides sans la constante bonne humeur de Denni (justement, qu’il ne change jamais 😉 ). Il n’empêche qu’à chaque fois que l’on est rentré, il a tout de même fallu à nouveau se réadapter l’un à l’autre. Les retours, tout comme le voyage, ont besoin de leur moment.

En ce qui me concerne, le voyage m’a permis d’être plus calme. Conséquence dérangeante d’un passé compliqué, avant le voyage, il m’arrivait occasionnellement d’exploser en cas de trop plein d’émotions. C’est le genre de situation qui n’amène évidemment jamais rien de bon. Avant de partir, j’avais déjà fait un énorme travail sur moi. Mais le fait de m’éloigner de mon train-train quotidien m’a permis d’avancer à ce sujet, d’y réfléchir, de chercher plus profondément les causes et d’être beaucoup plus calme.

Contrairement à certains qui disent avoir gagné en sociabilité, je reste toujours un peu méfiante quand quelqu’un que je ne connais pas s’adresse à moi. En revanche, c’est un aspect qui a évolué chez Denni (il était déjà d’un naturel déjà bien plus confiant que moi).

Le voyage nous a aussi confortés dans notre mode de vie

Surtout sur notre volonté d’essayer de réduire notre impact écologique (déjà bien présente évidemment, pourquoi partir à vélo sinon ?). Nous nous sommes encore plus éloignés des faux besoins.

Aujourd’hui, nous réfléchissons à chacun de nos achats, nous achetons le minimum de produits électriques, nous tendons vers le minimalisme, nous apprenons le zéro déchet et nous bricolons beaucoup. Puis, surtout, nous acceptons de ne pas être parfaits, mais de tenter au moins.

Entendons-nous, c’est une lutte de tous les jours que de ne pas retomber dans la facilité de notre société de consommation. Le voyage nous a permis de nous détacher encore plus du superflu et de nous attacher encore davantage à l’essentiel. Mais on doit encore contrer nos vieux réflexes.

voyage à vélo - camping
Provence à vélo - forêt enchantée

Finalement, si vous aviez envie de changer et que le voyage vous l’a permis, soyez-en fiers !

C’est vrai après tout, pourquoi vouloir se détacher de ce que vous avez fait ?  Dire que c’est le voyage qui l’a fait, je le répète, c’est une formule qui vous rend passif dans ce processus, alors que pas du tout. Je sais que je joue sur les mots, mais c’est super important dans le message que l’on transmet aux autres ! Puis, si le simple fait de voyager ouvrait l’esprit et nous rendait tolérant à l’autre, je pense que nos livres d’histoire seraient bien différents… À commencer par l’esclavage et le néo-colonialisme du blanc sauveur dénoncé de plus en plus…

C’est vous qui avez fait la démarche de partir. C’est vous qui avez eu envie de découvrir, de changer et bien sûr, c’est vous qui êtes à l’origine de votre voyage. Donc, si vous êtes heureux aujourd’hui, vous ne le devez qu’à vous-même !

En revanche, il y a un point sur lequel j’aimerais insister. Si le voyage éloigne d’une problématique que l’on a, on peut parfois avoir l’impression d’en être débarrassé. C’est ce qui s’est passé pour moi en rentrant de Nouvelle-Zélande. Malheureusement, notre cerveau ne fonctionne pas toujours comme ça et très vite, on peut se retrouver dans les situations qui ont pu nous faire partir. C’est ce que l’on appelle les schémas. Encore une fois, on peut voyager pour prendre du recul, mais on ne peut compter que sur nous pour faire évoluer la situation et nous sortir de nos rouages 😉

Et vous, qu’est-ce-que vous en pensez ?

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17 Commentaires
  1. Olivier

    Merci pour ce partage d’émotions et de ressentiments 😉 Je n’ai pas encore tout lu mais de retour à la maison depuis 1ans, je suis encore complètement dans le flou. Ca m’aide de lire des blog comme le vôtre!
    Serait-ce Pedro et Sarah sur la photo avec la tente verte?

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    • Mila

      Bonjour Olivier,

      Rien d’étonnant d’être un peu perdu en rentrant je pense ! Merci pour ton retour en tout cas 🙂
      Eh non, sur la photo, c’est tout simplement nous. On évite généralement de récupérer les photos d’autres personnes, ce n’est pas très légal 😉

      Bonne journée,

      Mila

      Réponse
  2. Ella

    Très belle r´éfléxion…
    Je pense qu’au final, peu importe de savoir si ça nous change ou pas. La vraie question est: sommes nous prêts à nous ouvrir quand nous voyagerons?
    Sommes nous prêts à abandonner nos habitudes? A nous adapter à une nouvelle réalité? A faire des rencontres sans préjugés?
    Si effectivement nous sommes ouverts à ça, un voyage peut nous ouvrir les yeux, nous éclairer.
    Je n’ai jamais voyagé dans le but de changer ou d’échapper à mes problèmes.
    Il se trouve que j’avais un voyage déjà réservé avec des amies et que je me suis retrouvée en pleine rupture sentimentale. Ce voyage m’a aidé, c’est certain. Mais j’ai décidé de m’ouvrir à cette expérience, avant de partir.
    Quand j’étais gamine, le fait d’avoir vécu une année à l’étranger m’a complètement métamorphosée, dans le sens où j’ai repris confiance en moi, j’ai été subjuguée par la différence culturelle des deux pays, et j’ai revu mes priorités. Je suis toujours la même personne, mais j’ai vraiment pris conscience de beaucoup de choses, c’est pourquoi je pense que voyager est important. Faut-il encore le faire avec le bon état d’esprit!

    Réponse
    • Mila

      Merci beaucoup pour ce partage Ella. C’est tout à fait vrai (enfin, je suis d’accord avec toi), il y a beaucoup de choses qui sont liées au voyage. Et s’il ouvrait vraiment l’esprit sans que l’on ait besoin de faire quelconque effort, je crois que nos livres d’histoire seraient bien différents.

      Réponse
  3. Alain Bisimwa

    Bonsoir ! Je compte entreprendre dans les voyage mais j’ai vraiment peur de perdre le peut d’argent à ma possession…

    Réponse
    • Mila

      Le voyage à vélo est le moyen le plus économique de voyager ! On peut facilement vivre de rien. Après, je ne vais pas tenter de vous convaincre de partir sans argent, mais selon notre philosophie, l’argent n’est qu’un besoin secondaire car l’expérience du voyage nous apporte tellement que ce n’est pas perdu. Nous avons économisé beaucoup d’argent en travaillant à côté de nos jobs respectifs, argent que nous dépenserons jusqu’au dernier centime pour nos voyages aujourd’hui et sans hésiter. Évidemment chacun réagit à sa manière à cela et nous avons le privilège d’avoir un lieu de vie qui nous permet de rentrer quand nous le souhaitons ainsi qu’un travail qui nous permet de continuer à voyager tout en nous rémunérant, ce n’est pas le cas pour tout le monde, nous en avons conscience. Bref, je vous souhaite de réussir votre projet, mais surtout écoutez-vous, écoutez ce que votre coeur vous dit !

      Réponse
  4. la lykorne illettree

    C’est une belle réflexion, et je dois dire que je te rejoins plutôt pas mal sur le sujet… Je ne pense pas que le voyage nous change fondamentalement, mais je crois que nous sommes plus ouverts lorsque nous partons à l’aventure, plus à l’écoute des autres, de nous-mêmes, aux rencontres et aux découvertes, et ça nous fait du bien… C’est donc un moment plus propice aux réflexions sur notre vie, aux remises en question sur notre société de consommation, sur le mode de vie à adopter…. Je n’ai pas voyagé aussi longtemps que vous l’avez fait et pourtant je trouve aussi que les voyages renforcent le couple, le sentiment d’avoir vécu des expériences magiques à deux nous ouvre un monde rien qu’à nous 😀

    Réponse
  5. Ciccia&Cerva

    Ciao! Très bonne réflexion et article très intéressant. En effet, le voyage n’est pas une recette miracle qui nous ferait changer sans rien faire…
    Votre blog en tout cas c’est une belle découverte et votre tour à velo c’était un super projet 🙂

    Réponse
    • Mila

      Merci beaucoup pour ce petit commentaire 🙂 On espère mener d’autres projets similaires !

      Réponse
  6. Sarah

    Merci pour cet article qui amène à la réflexion. Je suis pour ma part un peu plus nuancée 🙂
    je pense qu’il y a aussi des gens qui commencent à voyager un peu par hasard, pour faire comme tout le monde, pour suivre un ami… et qui se surprennent à vouloir changer certains aspects de leur vie suite à cela. Sans le voyage, ces gens là n’auraient peut être pas eu ce déclic. Et dans ce cas, je trouve ça très humble de dire que c’est le voyage qui les a changé.
    Je trouve que c’est assez similaire à la réfléxion sur la chance du voyageur, certains diront que la chance n’y est pour rien quand d’autres expliqueront qu’au fond tout est une question de chance, la chance d’être né dans un pays ouvert, avec un passeport …
    Tout est question de perspective 🙂

    Réponse
    • Mila

      Merci beaucoup pour ton commentaire Sarah ! Je comprends ton point de vue, d’ailleurs je ne le trouve pas contradictoire avec ce que je voulais exprimer (mis à part peut-être dans le fait d’être fier d’avoir changé).

      Réponse
  7. Malicyel

    Hello,

    Je pense que tu as tout à fait raison, il y a un mythe autour du “voyage qui fait changer”, comme si c’était une solution-miracle. Alors c’est vrai, un voyage peut changer ton regard, te bousculer, mais c’est ton attitude qui va déterminer ce que tu en fais.

    Je vais te donner un petit exemple qui me reste en tête :
    Il y a un an et demi, je suis allée passer un week-end au Puy-en-Velay pour rendre hommage à mon père qui y est décédé. Pendant ce week-end, j’étais seule, mais j’ai enchaîné les bonnes surprises. A peine dehors depuis 10 minutes que j’accepte l’invit’ d’une fille dans la foule à boire un verre à l’un des camps. Et de fil en aiguille tout le week-end, j’ai vécu des moments géniaux, parce que je me suis laissée porter par les gens, les occasions.
    Sauf qu’à un moment pendant ce week-end, j’étais à un bal, et je me suis retrouvée à danser avec un mec. Plutôt pas mal, il avait l’air gentil, je passais un bon moment. Sauf que dès que j’ai senti un intérêt pas que platonique de sa part, j’ai flippé, j’ai prétexté devoir retrouver ma pote, et je me suis barrée.

    Je pense que ce voyage m’a apaisée sur certaines choses, et apporté un regard positif sur les gens. Mais je regrette encore d’avoir fermé la porte et refusé le changement par peur avec ce garçon, ça n’aurait sûrement rien donné, peut-être même que je me suis trompée ou qu’il était en couple. Mais peut-être aussi que c’était l’occasion que j’attendais depuis longtemps.

    Enfin voilà, je pense que tous les voyages ne nous changent pas, pour différentes raisons. Mais tous les voyages ont quelque chose à nous apprendre sur nous-même.

    Bises !

    Réponse
    • Mila

      Tu as complètement raison je pense, les voyages ont toujours quelque chose à nous apprendre sur nous-même ! En réalité, je peux aussi comprendre que tu aies eu envie de partir, ce n’était peut-être pas le moment finalement. D’autant plus si à la base tu étais venue rendre hommage à ton père. Donc, même si ça t’a surement appris quelque chose, ne te blâme pas pour ça 🙂
      Bises à toi !

      Réponse
  8. Véronique

    Voyageons et voyageons encore plus et incitons les autres à le faire…. Echangeons pendant nos voyages, allons voir comment vivent les autres, comment ils pensent, comment ils se débrouillent, comment ils font face…. Ouvrons nous ainsi, relativisons, apprenons… Admirons la nature, voyons comme nous arrivons à l’abîmer dans les coins les plus reculés, prenons garde aux bouts de plastique dans les coins les plus reculés et apprenons à respecter cette nature. Merci Mila pour ton article… (et j’étais sûre que tu ne resterais pas que 3 mois en Nouvelle-Zélande… )

    Réponse
    • Mila

      Exactement, merci pour ton commentaire Véro ! J’étais persuadée de rester 3 mois pour ma part, mais tu as eu raison héhé 🙂 Comme quoi, on peut tout à fait être prévisible. Des bises à toi

      Réponse
  9. gobois64

    Bonjour Mila et Denni !
    je n’ai découvert votre blog que très récemment et je me RÉGALE ! Je n’ai encore jamais fait de voyage à vélo !!! mais cela trotte dans ma tête depuis quelques années et donc maintenant que je suis à la retraite, j’envisage le littoral aquitain pour cet automne.
    La lecture de vos différents articles est une source de motivation incroyable. Cependant je ne retrouve plus votre article sur le “kilométrage quotidien” !

    Pour revenir à l’article d’aujourd’hui, vous comprendrez que je ne peux donner mon ressenti cependant je dois constater que cet article est plein de réflexions très instructives et de surcroit très agréable à lire, comme les précédents d’ailleurs. Bravo Mila (car je crois que c’est toi qui écrit), ton style est très plaisant.
    Merci pour ces partages et bon repos après ces mois en vélo en Europe !
    Gérard

    Réponse
    • Mila

      Bonjour Gérard,

      Merci beaucoup pour votre commentaire qui nous fait très plaisir et chaud au coeur !Effectivement, nous n’avons pas ajouté l’article à notre liste, c’est donc normal qu’il soit difficile à retrouver. Le voici donc : https://un-monde-a-velo.com/kilometres-par-jour/

      Nous vous souhaitons une belle route cet été !

      À bientôt !

      Réponse

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