En solo la première fois, en trio la seconde fois, j’ai évolué à plusieurs reprises le long des côtes du Finistère nord à vélo. La Littorale, également appelée la V45, évolue au départ de Roscoff à vers Kerlouan avant de continuer le long de la Route des Phares à vélo puis de la rade de Brest.
Il y a tellement de découvertes et de paysages à voir sur la route que j’ai l’impression d’y avoir passé des semaines. Le Finistère est pour moi un lieu important car c’est ici que sont mes racines. On connaît les bretons avec leur fierté régionale. Je ne fais pas exception ! Je vous en ai déjà parlé brièvement avec notre top 10 des plus beaux spots à voir dans le Finistère (article réalisé sur un coup de tête au tout début de ce blog)
Enfant, j’ai eu la chance d’évoluer dans cet environnement incroyable, au bord de la mer, dans le nord Finistère. J’habitais alors à 300 m d’une des plus belles plages de ma commune. Si, depuis, mes parents ont déménagé à une heure de là, je garde des liens forts avec ces lieux. J’y passe dès que je reviens dans le coin.
Une partie de ce reportage a été effectué dans le cadre d’un partenariat avec Brest Terres Océanes.
La V45 est un itinéraire cyclable encore en construction qui longera tout le littoral breton. Elle est réalisée dans le Finistère Nord, entre Roscoff et Daoulas (avec une étape à Brest). Elle suivra à l’avenir toute la côte du Finistère. La Littorale se prolongera ensuite dans le Morbihan et terminera à Nantes, en Loire-Atlantique où elle rejoint la Vélodyssée ou l’EuroVelo 6. Parallèle au célèbre sentier des douaniers, La Littorale longe le GR34® autant que possible.
Roscoff, est un point de rencontre entre 3 véloroutes avec la Vélodyssée (et le Canal de Nantes à Brest), la Vélomaritime, (EV4) qui longe la côte de la Manche et La Littorale. Toutes ces connexions vont offrir de nombreuses opportunités de voyages à vélo en Bretagne !
Suivre la côte implique de faire de nombreux détours. Ne soyez donc pas surpris par le nombre de kilomètres à parcourir, ça peut monter très vite.
La Littorale dans le Finistère nord : infos pratiques
Il y a 390m de dénivelé positif sur la V45 entre Kerlouan et Landéda. Pour la Bretagne, j’ai trouvé cette partie de la Littorale plutôt facile. Le terrain reste vallonné bien entendu. Rien d’insurmontable cependant.
Pour plus d’informations, je vous conseille de vous procurer la carte de randonnée de Brest Terres Océanes dans l’un des Offices du Tourisme de la destination. Tout simplement parce qu’elle est super complète.
Comment venir et repartir de La Littorale ?
Depuis Paris, il est possible de prendre le TGV en direction de Brest avec son vélo. Un TER dessert aussi les gares entre Rennes et Brest. Attention, en saison, la réservation de l’emplacement vélo est obligatoire dans les TER.
Il est possible de s’arrêter à Morlaix pour rejoindre le Finistère nord par Roscoff puis la Littorale. Ensuite, vous avez plusieurs options :
- Suivre la V45 jusqu’à Brest ou récupérer une voie cyclable qui rejoint la ville depuis Lannilis par les terres.
- Prendre le car à côté de Landéda à Lannilis. La ligne 20 Lannilis – Brest dispose d’un rack vélo et vous permet de rejoindre Brest et la gare TGV aisément. Il existe une liaison en car entre Landéda et Lannilis, mais je pense que le changement de car ne vaut pas les quelques kilomètres gagnés. Vous me direz si vous l’expérimentez !
Depuis Brest, il est également possible de faire une boucle à vélo sur quelques jours. Pour en savoir davantage sur les itinéraires possibles à Brest Terres Oceanes, je vous conseille de consulter la carte Rando Brest !
Quel matériel emporter sur la V45 ?
Au-delà de l’équipement habituel pour randonner à vélo, prévoyez toujours des vêtements de pluie et un bon coupe-vent. Le temps capricieux fait partie de la vie finistérienne. C’est ce qui le rend l’environnement si verdoyant et lui donne son charme. Vous risquez d’être confronté.e à quelques gouttes de pluie et au vent !
Attention également aux coups de soleil qui sont surprenants dans cette région car nous ne les sentons pas venir. Une bonne crème solaire et un chapeau ne seront pas de trop, conseil d’une locale avertie !
Louer un vélo dans le Finistère nord
Tout récemment, Méli-Mélo s’est lancé dans la location de vélos. Basé à Landéda, le vélo peut être livré au point de départ que vous souhaitez. Conscients des besoins des voyageurs à vélo, l’équipe a acquis de vrais bons vélos de voyage T-100 de Fahrradmanufaktur et compte proposer en complément la location de sacoches imperméables et tout un ensemble pour bivouaquer : tente / matelas / popote, etc.
Pas de prise de tête, vous n’avez plus qu’à venir avec quelques affaires de rechange et votre sac de couchage !
La signalisation de La Littorale
La Littorale est bien signalisée entre dans le nord Finistère. Il s’agit souvent d’un petit panneau vert avec un cycliste, avec un rappel régulier précisant que nous sommes sur la V45. Attention, la V45 a changé de numéro, elle était auparavant la voie 5. Comme certains panneaux indiquent encore l’ancien numéro, sachez donc qu’il s’agit du même itinéraire et que vous ne vous êtes pas trompé !
Comme la V45 suit la côte du Finistère nord, il est facile de se repérer avec la mer comme fil conducteur. De plus, les autres véloroutes sont elles aussi bien indiquées.
La Littorale avec des enfants ?
La Littorale emprunte majoritairement des voies partagées et asphaltées. Ce sont des routes secondaires petites, on n’y croise que très peu de voitures jusqu’à Landéda. Le parcours est à priori sécurisé et ok avec des enfants habitués à évoluer à vélo. Attention, il y a du dénivelé !
Un passage pourrait être difficile avec un vélo chargé / une carriole. Il se situe après la plage du Vougot sur une belle montée avec des cailloux. Je dois l’admettre, j’ai poussé car le vélo glissait (mais la vue était belle) ! Il est possible de suivre une alternative en restant un peu sur la route puis de prendre la 1ère à droite pour rattraper La Littorale si besoin.
Quand partir dans le Finistère nord ?
De mi-mai à mi-septembre !
La météo peut être un peu instable dans le Finistère nord. À plusieurs reprises, nous avons été surpris. Alors que la France est en alerte canicule, nous sommes sous la brume, juste le long du littoral. L’été où nous avons parcouru la V45 avec mon neveu, alors qu’il faisait 35°C dans les Monts d’Arrée, nous dépassions à peine les 17°C le long de la côte, à une trentaine de kilomètres à vol d’oiseau à peine !
De mai à septembre, vous pouvez compter sur de très belles journées le long de La Littorale (de plus en plus avec le réchauffement climatique…). Toutefois, méfiez-vous ! Le temps a toujours été et sera toujours aléatoire, même en été. Ce n’est pas pour rien que l’on dit qu’il y a 4 saisons dans une journée ! Partez équipés, les nuits peuvent être fraîches et les journées pluvieuses. L’avantage, c’est que la pluie ne reste jamais bien longtemps et que vous pourrez – presque – toujours compter sur des éclaircies dans la journée.
Voyager à vélo clés en main
Pour vous permettre de vivre une belle expérience, de nombreuses agences vous accompagnent en vous proposant des séjours organisés et/ou sur-mesure sur les plus beaux itinéraires vélo de France et d’Europe. Pas besoin de gérer toute la logistique, il n’y a plus qu’à pédaler… Une solution idéale pour se lancer !
Nous vous proposons ici ces 2 agences sérieuses :
Le Finistère nord à vélo, De Roscoff à Landéda en 2 jours.
L’aventure le long des côtes du Finistère nord à vélo commence au point de rencontre de 3 véloroutes : Roscoff. Nous nous sommes d’ailleurs rendus à Roscoff par le biais de La Vélodyssée au départ de Morlaix.
Cette aventure à vélo de 2 jours, nous l’avons réalisée à deux reprises. La première fois en solo, entre Ménéham (Kerlouan) et l’Aber Wrac’h. La seconde à quatre avec Denni, mon frère et mon neveu, de Roscoff à Portsall. À l’occasion du voyage en famille, j’ai pris très peu de photos.
Jour 1 : De Roscoff à Brignogan, 60 km
59,8 km
5 h
Sur voies partagées
Tous vélos
Itinéraire balisé, GPS conseillé
+ 290m
Niveau intermédiaire
De Roscoff à Porsmeur, 29 km
La cité corsaire en fond de tableau, il est bon de faire une halte à l’île de Batz avant de prendre la route le long des côtes du Finistère nord. Ce petit bout de terre fait face à la jolie ville de Roscoff. On peut y visiter son phare, nous offrant une belle vue sur les alentours. L’île se visite facilement à pied (comptez une petite heure sur place) et est accessible par bateau.
Une fois de retour sur la terre ferme, on enfourche les vélos pour des petites routes de campagne légèrement éloignées de la côte. Non loin, on trouve les plages de sable blanc et le petit port de Moguériec. Après avoir passé le vieux moulin de Kerlan, datant du XVIème siècle, il est possible de dévier quelques centaines de mètres vers le château de Kerouzéré. En saison, il peut être ouvert à la visite à l’occasion. Sinon, seuls les jardins sont ouverts au public (accès gratuit). Il compte parmi les forteresses les mieux conservées de la région et offre un vrai voyage dans le temps.
La côte des sables nous accompagne dans toute sa splendeur… Enfin, manque de bol pour nous, un brouillard nous gâche la vue pour la matinée ! Sur la route, ne manquez pas la plage des Amiets, considérée comme l’une des plus belles plages de Bretagne. Ceci dit, les autres plages du littoral du Finistère nord n’ont pas à rougir. Les criques s’enchaînent avec un sable blanc fin et une eau turquoise qui invite à la baignade.
De Porsmeur à Kerlouan, 30 km
À la sortie de Porsmeur, les dunes de Keremma offrent un paysage préservé dans un univers alliant dunes, marais et espaces sauvages. Véritable réservoir de biodiversité, elles s’étalent sur 6 km et accueillent de nombreuses espèces d’oiseaux ! Quelques tours de roue plus tard, la baie de Goulven apparaît. Niché au coeur de la petite commune de 400 habitants, le clocher renaissance du XVIè siècle est probablement l’un des plus beaux du Finistère nord. Brignogan est ensuite une étape emblématique. Sur place, ne manquez pas le menhir de Men Marz, l’un des plus grands de Bretagne. Inscrit aux Monuments Historiques à la fin du 19ème siècle, il mesure de 8,2 à 8,5m de haut (personne n’est d’accord sur sa taille).
Non loin, le phare de Pontusval était habituée par la dernière gardienne de phare du nord Finistère jusqu’à il y a peu. Perché à 18m de hauteur, le phare n’a été automatisé qu’en 2003. Marie-Paule Le Guen en a été la gardienne à partir de 1968. Tout récemment décédée, elle a bravé la maladie, gravi les marches du bâtiment même enceinte de 9 mois, tous les jours, jusqu’à l’automatisation du phare ! Dans son cadre naturel, les lieux sont propices pour une belle pause avant de repartir vers Kerlouan et le site légendaire de Ménéham.
Encore 5 km de vélo et nous tombons sur l’emblématique maison des douaniers coincée entre les rochers. Très connue dans le nord Finistère, le village de Ménéham est un ancien hameau aux toits de chaume où vivaient pêcheurs et goémoniers. Au bord de la plage, on y retrouve la petite maison des douaniers coincée entre les rochers, guettant discrètement la mer.
À Kerlouan, nous sommes déjà sur la côte des Légendes. Au village de Ménéham, on retrouve la légende des naufrageurs. Ces derniers allumaient des feux la nuit pour détourner les navires vers les côtes accidentées du littoral et ainsi les faire échouer pour récupérer leurs butins.
En réalité, aucun fait historique ne vient valider cette légende. Il semblerait que les locaux venaient même prêter main forte aux navires lors des nombreux naufrages qui ont eu lieu sur cette côte ! Cette version colle d’ailleurs bien plus avec l’état d’esprit des bretons que je connais. En attendant, le cadre est pittoresque et bien préservé, à deux pas des plages de sable fin. C’est un bon départ pour cette nouvelle journée à vélo.
Jour 2 : De Kerlouan à Landéda, 44 km
43,7 km
4 h
Sur voies partagées
Tous vélos
Itinéraire balisé, GPS conseillé
+ 280m
Niveau intermédiaire
NOTE : j’ai rédigé cette partie suite à mon aventure solo. Lorsque nous avons parcouru le Finistère nord avec mon neveu, la canicule a amené un épais brouillard sur la côte. Nous n’avons pas pu admirer autant le paysage la seconde fois !
De Ménéham à Guissény – 11 km
Au départ du lieu emblématique du Finistère nord, le temps est menaçant. La matinée un peu fraîche me donne envie de rester au coeur du hameau, lové dans mon lit clos. En regardant les prévisions, la météo semble être correcte pour la journée. Le vent vient du nord ouest, ce qui veut dire que je vais le prendre de plein fouet, mais que ça va se dégager. Sur la côte du nord Finistère, le vent du sud apporte la pluie, le vent du nord a plutôt tendance à laisser place au beau temps. Fin, c’est ce que dit mon père !
Heureusement, même si mon vélo de location n’est pas aussi roulant que mon vélo de voyage habituel, il mouline bien. À peine partie du gîte, je prends un premier grain, suffisamment intense pour me tremper. Ça dure deux minutes. Je profite malgré tout de ces changements de lumière sur l’eau. C’est dingue la vitesse à laquelle les nuages passent aujourd’hui. Second grain.
L’itinéraire est facile à suivre et longe bien les magnifiques plages de Kerlouan. Assez vite, je longe le golfe marin du port de Tresseny qui me rappelle des souvenirs. Ici, je venais parfois avec mes parents. Il est possible de traverser le golfe à pied de Kerlouan à Guissény lorsque la marée est suffisamment basse. Enfant, j’essayais de le passer à marée montante ou descendante. Le courant était impressionnant pour mes petits bras, je n’y suis jamais parvenue !
De Guissény à Correjou – 12 km
Le soleil fait déjà son apparition en cette fin de matinée, les grains semblent être définitivement passés ! On le dit souvent, dans le Finistère nord, il peut y avoir plusieurs saisons en une journée. La preuve : je me suis levée avec 10°C, des averses mais les gens se dirigent désormais vers la plage avec serviettes et maillots de bain ! Ma déambulation sur la V45 m’amène à la découverte du marais de Curnic. Une zone Natura 2000 que je ne connaissais pas. J’aperçois des petits canetons lors de mon passage ce qui suffit à me ravir !
La Littorale longe ensuite la magnifique plage du Vougot. Avec son sable fin et ses belles dunes, elle se prête à la halte (et à la baignade en été). La petite montée juste après la plage offre un superbe point de vue sur la Manche et la côte sauvage. C’est un tout petit peu sportif, mais c’est beau. Les lumières sont tellement différentes désormais ! Les paysages sont colorés par les fleurs de printemps, c’est magique.
Le parcours emprunte de toutes petites routes que l’on appelle ribines dans le Finistère nord. Sur la plage du Korejou quelques personnes venues se sont installées pour prendre un bain de soleil. Les grains de ce matin semblent déjà loin, mais la petite veste reste de rigueur pour moi !
Je note qu’il est possible de faire un petit détour sur la Presqu’île de Pen Enez après la plage. Je le prends et admire ce bout de terre minuscule, entouré de deux plages. D’ailleurs, c’est un excellent endroit pour se protéger du vent, d’autres personnes sont venues bronzer ici.
De Korejou au centre de Plouguerneau – 12 km
La suite du parcours traverse un ancien village de goémoniers, le quartier Saint-Michel. Il y a une petite église que j’ai trouvé vraiment jolie sur la route, un peu esseulée.
Très vite, on aperçoit le phare de l’Île Vierge. Ce dernier a bercé mon enfance car je voyais ses lumières la nuit de la fenêtre de ma chambre. En réalité, sur l’Île Vierge, il y a deux phares. Le premier, beaucoup moins haut, avait une trop petite portée. C’est pourquoi le second a été érigé à partir de 1897. Il est haut de 82,5 m, ce qui en fait le plus haut phare d’Europe, rien que ça ! Il est possible de visiter le phare en prenant soit un bateau, soit en s’y rendant à pied lors des grandes marées, soit en louant un canoë ou un kayak. Avec ses escaliers ornés de plaques opalines, la visite vaut vraiment le détour.
De Plouguerneau à Landéda – 17 km
Afin de faire une petite pause dans ma journée, je fais le détour vers Plouguerneau pour aller prendre un verre en terrasse. Le bourg est très typique, avec ses maisons en granit. Le détour fait 3 km, mais il est vrai que depuis le début de la journée, je n’ai pas fait une vraie pause. En saison, vous n’aurez sans doute pas besoin d’un détour, mais un lundi hors saison, je ne trouve rien d’ouvert sur ma route ! La fatigue commence à se faire sentir car le vent est fort, toujours de face et que mon vélo de location est douloureux au niveau de la selle (heureusement, les vélos loués ne sont plus les mêmes désormais) !
De retour sur La Littorale V5, je traverse rapidement le fleuve côtier de l’Aber Wrac’h et arrive au port du même nom. C’est un lieu que j’affectionne car je le trouve très chouette et très vivant. La Littorale continue plus loin sur la route de la Corniche où les points de vue sur la baie des Anges et sur le phare de l’Ile Vierge sont magiques. Ce doit être encore plus beau un jour de tempête.
Pour ma part, je m’arrête ici où je rends mon vélo au loueur. Cette journée face au vent n’a pas été de tout repos, mais elle a été magique. L’aventure à vélo se poursuivra dans le nord Finistère un peu plus tard, par la route des Phares à vélo et dans la rade de Brest. N’hésitez pas à consulter les articles si vous êtes curieux !
Mon avis sur ces 2 jours dans le Finistère nord à vélo
On a tendance à vouloir voyager le plus loin possible pour être dépaysé. Cette micro-aventure dans le nord Finistère me rappelle un point essentiel : on ne connaît jamais vraiment sa région et les lieux qui nous ont vu grandir. Je n’ai jamais visité le phare de l’Île Vierge, je n’avais jamais vu les dunes de Keremma, je ne connaissais pas l’histoire du phare de Pontusval. Et pourtant, j’ai grandi sur les bords de La Littorale.
Je suis ravie de l’existence de cet itinéraire qui nous mène sur les plus lieux des bords de la Manche. Le nord Finistère a longtemps été boudé, mais c’est pourtant toujours une vraie claque visuelle lorsque je reviens : des paysages de rêve, un eau turquoise, des phares impressionnants et des petits ports authentiques qui font tout le charme de la région. Je suis ravie et ne pourrai jamais me lasser de prendre mon vélo sur ces terres !
La suite du Finistère nord à vélo jusqu’à Brest
Aller plus loin
Destinations vélo
Super parcours bien commenté, je l’ai fait en Juin 2023 , c’est magnifique et que du soleil (pas une goute de pluie) !
La trace GPS s’arrête à Daoulas. En 2024 j’aimerais faire Brest – Nantes par le littoral et pas suivre l’Eurovélo 1 qui passent dans les terres.
Auriez vous des recommandations et éventuellement une trace GPS ?
Bonjour,
Je suis désolée pour le délai de réponse, je viens de voir que je n’avais pas réagi. La Littorale est finalisée seulement jusqu’à Daoulas pour le moment. Ensuite elle est développée avec parcimonie, ce qui explique le tracé qui se termine. Mais on peut s’en créer un facilement en suivant la côte. On l’a fait avec Denni en 2017 et ça s’est bien passé (en revanche, je ne retrouverai pas le tracé GPX de cette époque).
Bonjour, je viens vers vous pour des renseignements concernant la litorale de Locmaria à Roscoff . Nous partons à huit personnes en VAE ( 6 ) et 2 vélos. Je vous remercie de m’indiquer quelles sont les portions les plus difficiles en terme de denivelès . Notamment au niveau des abers Benoît et Wrac’h , et entre le Conquet et Locmaria Plozane ! Les abers sont ils pratiquables ! Je vois sur ces portions des deniveles de 20% ! Nous partons le 1er juin 2023 ! Par avance, merci pour votre avis ! Bien cordialement Maryse Mourlon
Bonjour Maryse,
Il y a plusieurs articles déjà en lien sur cet article pour les autres portions où le dénivelé est bien indiqué (il suffit de faire défiler la souris sur le dénivelé de la carte Komoot). De mon côté, je ne suis pas en mesure de me mettre à votre place. Ce serait mentir de dire que La Littorale est facile, toutefois, les montées ne sont jamais bien longues et je ne vois pas où vous voyez du 20%, mais si c’est le cas, c’est sur 20 m au maximum… Le dénivelé reste conséquent bien sûr, c’est de la montagne russe au milieu de failles géologiques, mais ça reste aussi une véloroute balisée et signalée… Et donc forcément praticable, pourquoi on aurait écrit une série de 3 articles dessus sinon ? Peut-être que vous avez fait votre parcours vous-même sans suivre la trace officielle ?
elle est superbe belle notre Bretagne, après de nombreux séjours à l’étranger pour le travail, nous sommes de retour en France et habitons un petit village pas loin de Toulon, mon mari étant originaire du midi, nous nous sommes installés dans notre maison de Garéoult, mais jamais nous avons rencontré une aussi belle région que la Bretagne, surtout vers la Pointe du Finistère, nous pensons nous y rendre cet été suivant les informations qui seront données sur conavirus. Je suis originaire de Bourg-Blanc née dans le petit hameau de Guernily. Notre frère habite toujours du côté de Landerneau à St-Derrien. Mes cousines et cousins habitent toujours à Bourg-Blanc et du côté de Brest, c’est une très grande joie lorsque nous nous retrouvons tous.
Bonjour Nicole,
Merci beaucoup pour votre petit mot. Nous vous souhaitons de pouvoir retourner en Bretagne cet été. Espérons en tout cas que les choses se calment.
Très bonne journée,
Mila
Bravo Mila pour ce superbe article qui retrace bien la beauté de nos paysages en pays de Côte des Légendes et Pays des Abers!!! Même avec une météo variable les contrastes sont magnifiques!! Bon périple en Europe du Nord!!!!
Corinne de Teractiv, location de vélos sur la pointe nord finistérienne
Merci beaucoup Corinne pour ce retour ! 🙂
La météo n’a pas été facile, mais elle l’est encore moins en Norvège où il fait froid !
À bientôt dans notre belle région !
Mila
Bonjour Mila,
ton article encore superbement décrit et documenté m’a rappelé mes 20 ans lorsque j’ai découvert la Bretagne. Moi c’était la Finistère sud, autour de Bannalec, Riec-sur-Belon, Pont-Aven et Quimperlé. Avec mes cousins nous y avons passé de nombreux étés, cela reste un très beau souvenir. Donc merci à toi de me faire découvrir cette autre partie du Finistère. Dans mon enfance j’ai vécu dans la Manche, mais je crois -selon mes souvenirs- que la lumière est plus belle et les paysages plus variés en Bretagne et aussi j’avais trouvé les gens plus directs, francs que les normands réputés pour leur “peut-être ben oui, peut-être ben non” 🙂
Je te souhaite une bonne fin de semaine !
PS : as-tu bien dormi dans ce beau lit clos ? J’en ai vu aussi en Normandie dans ma jeunesse.
Bonjour Gerard,
Super si ça a ravivé des souvenirs alors 🙂 ! C’est un très bel itinéraire à vélo en tout cas. Et il y a beaucoup moins de monde que dans le Finistère Sud, plus réputé mais pour autant je ne l’ai jamais trouvé plus beau (ni moins beau d’ailleurs) ! Peut-être que son avantage réside dans le fait qu’il y fasse un peu plus chaud.
Oui, j’ai super bien dormi dans le lit clos, mais il faut être petit.^^