La région des Grands lacs à vélo : les lacs Majeur et Orta
Voyager proche de chez soi a le vent en poupe cette année. Pandémie ou non, il était d’ailleurs temps que ça bouge un petit peu en ce sens ! Comme vous êtes nombreux à nous demander si nous resterons en France cette année, rappelons donc que nous vivons dans un pays merveilleux, aux milles facettes, juste à côté de la France : l’Italie. À la frontière, à deux pas de la France, se cachent de nombreux trésors comme le lac Majeur et le lac d’Orta (perle du Piémont).
Récemment, nous sommes partis à proximité de chez nous, visiter ces deux merveilles du Piémont (et de la Lombardie). À vélo, ce fut également une sacrée aventure. Elle a été enrichissante car notre moyen de transport nous a permis d’échanger avec les locaux et de prendre le temps de découvrir les lieux. Nous avons eu un bel aperçu en tout cas et espérons y retourner très prochainement !
Découvrir le lac Majeur à vélo
Réaliser le tour du lac Majeur à vélo peut être un voyage à vélo plutôt sympa et pour tous les niveaux. C’est l’avantage de ce genre de paysages : il y a le choix. Si on reste sur la route qui longe le lac, il est possible de suivre un itinéraire assez plat et facile sur environ 170km.
Mais si vous voulez notre avis, ce n’est pas toujours le plus intéressant car la route principale est plutôt fréquentée (même s’il y a beaucoup de cyclistes et quelques pistes cyclables). L’idéal est de se sortir un peu du confort du plat pour aller toucher les étoiles (enfin les sommets) alentours. Et si vous êtes chargé.e comme nous, eh bien un mixte des deux peut être la meilleure solution.
Si vous souhaitez davantage d’informations, vous pouvez consulter les itinéraires sur le site de l’Agence de Tourisme locale.

Voyager en Italie durant la période de déconfinement
Les frontières de l’Italie sont à nouveau ouvertes depuis le 3 juin et les français peuvent désormais venir dans la région. Les règles sont parfois un peu floues et difficiles à comprendre car elles évoluent beaucoup de la région. Nous avons été surpris car la règle du masque et les mesures sanitaires ont bien été mises en place et sont respectées. Les établissements qui n’étaient pas en mesure de le faire ne sont pas ouverts néanmoins. Certaines visites ne peuvent pas être effectuées, mais les attractions principales sont ouvertes.Les itinéraires cyclables du lac Majeur
Il existe beaucoup d’itinéraires dédiés aux vététistes dans la région et de nombreuses pistes cyclables et itinéraires sont en cours de développement. Autour du lac Majeur, la culture du vélo est bien présente et dynamique. D’ailleurs, des événements ont lieu de temps à autre à ce sujet (on y reviendra dans l’article 😉 )
Le lac de la région le plus aisé pour se promener à vélo est le lac de Varese. Nous n’y sommes pas allés, mais une piste cyclable en fait le tour. Ce dernier peut être rejoint par un itinéraire au départ de Sesto Calende.
Pour notre part, nous avions plutôt l’envie de découvrir les merveilles du lac Majeur, les îles Borromées et le lac d’Orta. Nous avons donc suivi notre propre chemin pour cette fois.
Trace GPX de l’itinéraire
Nous avons réalisé notre tracé comme toujours sur Bikemap. Le tracé est téléchargeable en GPX et KML sur leur site web. Par ailleurs, si vous souhaitez vous aventurer sans internet, CartoVelo propose des cartes Kompass de la région.
Point sur notre itinéraire
130km
(avec les détours)
+ 1517 m
– 1358 m
2 à 3 jours
Parcours difficile, entraînement nécessaire
Pas de signalisation. Itinéraire en autonomie.
Comme chez nous (dans la Province de Cuneo) et partout dans le Piémont, les paysages sont divisés en deux : la plaine d’un côté, les Alpes de l’autre. Les lacs Majeur et d’Orta se trouvent à la fin des Alpes. Au sud du lac Majeur, les montagnes sont plutôt des collines, mais au nord, le dénivelé est important (nous sommes aussi tombés sur des itinéraires cyclables qui parcourent les vallées).


Préparer son voyage à vélo dans la région des Grands Lacs
Le budget
Le budget autour du lac Majeur et du lac d’Orta est assez conséquent. En cause : les hébergements et les visites ! On trouve difficilement un camping en-dessous de 35€ la nuit pour un simple emplacement (oui, nous aussi ça nous a choqués). La région étant assez fréquentée et magnifique, les prix sont un peu au-dessus. Les logements les moins chers sont rarement en dessous de 60€. Il faut donc probablement réserver longtemps à l’avance pour trouver des prix plus abordables. Ou réaliser des étapes un peu plus éloignés des points touristiques (plus en montagne par exemple).
Par ailleurs, les restaurants sont à un prix assez correct, un peu au-dessus de ce que l’on peut trouver par ailleurs en Italie, mais toujours plus bas qu’en France. C’est l’avantage 😉
Pour 5 nuits, 5 jours au bord du lac, nous avons dépensé aux environs de 450€.
Répartition des dépenses
Objet | Dépenses |
---|---|
Hébergements | 260 |
Nourriture | 101 |
Visites et trajets | 84 |
Pauses café | 17 |
TOTAL | 462 |
Infos complémentaires sur le Lac Majeur à vélo
Quand venir ?
Quel équipement pour cet itinéraire ?
La sécurité sur les routes du lac Majeur
Carnet de voyage
Voilà un moment que nous voulions aller visiter la région des Grands Lacs à vélo. Ce n’est pas loin de chez nous, ni de la France et les photos des îles nous avaient donné l’envie.
Aujourd’hui, après de nombreuses années à parcourir l’Europe à vélo via le réseau EuroVelo, nous sommes aussi très heureux lorsque nous mettons un petit peu de piment dans notre itinéraire. C’est ce qui nous a séduits dans ce projet de voyage autour du lac Majeur à vélo : un peu de défi physique, du patrimoine historique et culturel, de la balade et des paysages magnifiques.
Étape 1 : Arona – Laveno – Verbania
Que voir à Arona ?
Après quelques heures de train depuis Cuneo, nous sommes arrivés à Arona. Avant de passer côté Lombardie, nous avons décidé de commencer par visiter un peu les environs et la ville. Direction le colosse de Saint Charles Borromée située au sommet du mont sacré d’Arona.
Notre première visite commence par un premier petit défi : gravir les 100 m de dénivelé pour atteindre la statue. Avec les mesures néanmoins, le lieu n’était pas ouvert (il ouvrait seulement le week-end lorsque nous sommes passés). En temps normal, il est possible de visiter l’intérieur de la statue, de monter jusqu’à sa tête !
La suite de notre visite nous ramène à Arona, avec ses petites rues charmantes et ses jolis coins paisibles qui donnent sur le lac. Il est facile de circuler à vélo, la promenade de la ville est vraiment confortable.
Comment accéder à Arona avec son vélo ?
Nous sommes arrivés à Arona par le train de Milan. L’équivalent d’un RER où les vélos sont autorisés. Néanmoins, nous n’avions pas forcément une place dédiée et l’espace était assez serré (il y a des escaliers partout dans le train). Nous sommes restés debout le temps du trajet, avec nos vélos. Mais ce n’était pas bien long.
En dehors de ce train Trenord, les trains sont normalement plus confortables pour les cyclistes, car ils ont des espaces dédiés . C’est toujours chouette de savoir que l’on peut prendre facilement son vélo à bord des trains régionaux, moyennant 3,5€ pour la journée 😉 C’est beaucoup utilisé car il y avait pas mal de vélos à bord !




D’Angera à Laveno, côté Lombardie
Angera
Après la visite d’Arona, nous passons de l’autre côté du lac. Pour des raisons de temps, nous le traversons en bateau. Néanmoins, il est possible de contourner le lac et d’aller vers Sesto Calende où il semblerait qu’il y ait de superbes points de vue.
Nous avions pour objectif d’aller visiter visiter la Rocca di Angera, un magnifique château médiéval qui occupait à l’époque une position stratégique sur le lac. Le sort en a finalement décidé autrement car l’orage a commencé à gronder. Direction le camping pour poser la tente avant qu’il ne soit trop tard.
Mon pédalier a connu de sérieux problèmes sur la route. C’est en poussant le vélo que je suis arrivée au camping. Le personnel a bien tenté de m’aider, mais le souci était trop technique malheureusement. On se réconforte avec notre emplacement et notre vue sur le lac, entre 2 coups de tonnerre. Heureusement, les italiens sont toujours aussi sympas et aidants !



Où dormir à Angera ?
- Au camping Città di Angera : même si nous l’avons trouvé beaucoup trop cher (35€ l’emplacement en moyenne saison…), le personnel était sympa, nous a beaucoup aidés pour les vélos et le lieu était agréable, au bord du lac Majeur. C’est un camping **** avec de nombreux services et une grande piscine (dont nous n’avons pas profité, vous vous en doutez avec l’orage) !
Ispra
Le lendemain, nous prenons la direction d’Ispra, un peu en catastrophe. Le personnel du camping me dépose dans la ville (trop sympa) tandis que Denni me rejoint à vélo sous une pluie battante. Je ne peux plus pédaler. Nous arrivons à La Bottega Del Romeo. Cette petite boutique respire la passion du cyclisme, entre ses vieilles affiches et la fierté de Diego à nous parler des coureurs qu’il a équipés, du premier vélo italien hybride dédié au cyclotourisme qu’il a inventé en 1984.
Aujourd’hui, son fils Lorenzo est venu lui prêter main forte. Lui et sa femme organisent tous les ans un festival à la thématique originale : Mangia, Bevi e Bici. On pourrait traduire ça par « Mange, bois et roule ». Vous l’aurez compris, le concept est de découvrir la gastronomie autour du lac Majeur. L’évènement a généralement lieu en septembre. Un excellent moyen de découvrir la culture locale si vous le souhaitez 🙂 Ce problème technique nous aura au moins permis de rencontrer ces passionnés, c’est déjà ça !
La Route des Fours
Après avoir attendu patiemment que la pluie passe pour reprendre la route, les nuages se dégagent enfin et laissent peu à peu la douce chaleur du soleil revenir. Nous en profitons pour nous lancer sur la route des fours (dei fornaci). Ces derniers servaient à fabriquer de la chaux dès le Moyen-Âge. Pour voir les fours, il faut faire un détour puis reprendre la route !




L’ermitage de Santa Caterina del sasso
Les rayons de soleil nous offrent un instant de magie lorsque nous arrivons à l’ermitage de Santa Caterina Del Sasso. L’eau s’évapore doucement de la route formant de la brume au sol. Une véritable ambiance mystique dans ce lieu chargé d’émotions.
Très vite, les employés du lieu nous invitent à mettre nos vélos devant l’entrée, pour qu’ils puissent les surveiller pendant notre visite. Nous sommes comblés.
Perché sur sa falaise, l’ermitage est splendide et donne sur tout le lac. On peut y découvrir une magnifique église avec ses nombreuses fresques. Il est possible d’accéder au lieu à pied ou par le biais d’un ascenseur. Mais avec les mesures sanitaires actuelles, seul l’ascenseur (une construction impressionnante) est ouvert.



Laveno-Mombello et Verbnia
Les derniers kilomètres de cette première vraie journée de vélo se terminent sous un soleil resplendissant. Nous reprenons la route principale en direction de Laveno-Mombello. Cette dernière est escarpée et un peu serrée, ce n’est pas très agréable d’y circuler car les automobilistes n’ont pas beaucoup de place pour nous dépasser.
Les paysages quant à eux sont très beaux. Le Sasso Di Ferro apparaît devant nous, pointu, en forme triangulaire. Un téléphérique permet d’aller admirer la vue à son sommet si on en a l’envie. Pour notre part, nous prenons plutôt le ferry vers Verbania ! Nous avons déjà perdu une demi-journée sur notre planning entre la pluie et les réparations.




Étape 2 : Verbania et les îles Borromées
Après avoir rejoint Verbania avec une demi-journée de retard, nous décidons d’adapter un petit peu notre programme pour visiter les îles Borromées. Nous posons alors les sacoches (et les vélos) à l’Ostello Verbania avant d’aller prendre le bateau. Ce fût une sage décision car de toutes manières les vélos auraient été bien encombrants pour nous accompagner sur les îles. Il leur fallait plutôt un endroit sécurisé pour les laisser pour la journée.
Verbania est une jolie petite ville qui donne directement sur le lac avec une belle promenade. Nous nous baladons dans le village de Pallanza (qui fait partie de Verbania). Lorsque la vue est dégagée, nous apercevons les montagnes encore blanches au fond depuis la promenade. La neige est fraîche, il a récemment neigé. Alors que les montagnes se couvrent à nouveau, nous observons une grèbe huppée qui plonge, en tentant de deviner où elle sortira. Elle vient de prendre une écrevisse ! C’est un bon signe, ça veut dire que l’eau est propre !
Où dormir à Verbania ?
- À l’Ostello Verbania : un peu cher pour une auberge de jeunesse (comme un peu partout autour du lac Majeur), le lieu est quand même chouette, avec une belle vue sur le lac, le petit-déjeuner inclus et bientôt une piscine.





L’Isola Madre
Les billets pour prendre le bateau en poche, nous prenons la direction de l’Isola Madre. Elle est connue pour être la plus grande des îles, mais aussi pour son jardin botanique à forte inspiration exotique. Et c’est vrai que c’est dans le jardin que nous nous sommes le plus attardés, tant il est beau. Très fleuri en cette saison également !
Pour les curieux, il est également possible de visiter le palais familial de la dynastie Borromée et notamment un ancien théâtre de marionnettes bien préservé et des collections de poupées.




L’Isola Bella
Après cette belle visite de l’Isola Madre, nous prenons la direction de l’Isola Bella. Le ciel s’est bien couvert et le tonnerre gronde au loin. Sur la « route » nous passons devant l’Isola dei Pescatori (île des Pêcheurs), qui a l’air toute mignonne à visiter et plutôt vivante.
Plus au loin, derrière une toute petite île déserte, le Palazzo Borromeo apparaît, grandiose. Ce château datant en grande partie du XVIIème siècle expose des oeuvres et des salles décorées avec une richesse déconcertante. Mais ce qui nous impressionne le plus, ce sont ses magnifiques grottes représentant la mer.
La visite ne serait complète sans l’incroyable jardin du Palazzo Borromeo et son amphithéâtre baroque orné de sculptures. Décidément, la famille Borromée ne faisait pas les choses à moitié !
Îles Borromées : infos pratiques
- Se rendre sur les îles : on retrouve des départs un peu partout sur le lac. De Laveno, de Stresa, de Pallanza ou encore Baveno. Plus d’infos : Navigazione Laghi. Il existe également des billets de compagnies privées qui ne sont pas forcément plus chers et qui partent un peu plus régulièrement pour l’Isola Bella ou pour les trois îles (au prix de 15€ pour la journée) !
- Prix de la visite : 24 € par personne pour les visites des deux îles.







Étape 3 : de Verbania au Mont Mottarone
De Verbania à Stresa
Nous sommes partis de Verbania un tout petit anxieux. La grande route semblait être le seul itinéraire que nous puissions suivre. Heureusement, à peine sortis de Pallanza, c’est un tout autre tableau qui s’est profilé devant nous : une piste cyclable large et confortable qui nous a amenée au bord de la route et à travers les bois : ouf, quelle belle surprise !
Nous arrivons très vite à Baveno. Cette petite commune reflète le calme et la dolce Vita. De notre côté, nous hésitons à aller nous baigner tant les lieux donnent envie. Finalement, nous repartons vers Stresa et ses petites ruelles. Les points de vue sur les îles sont vraiment chouettes.




L’ascension du Mottarone
Pour nous rendre à Orta, plusieurs routes sont possibles et plus ou moins accessibles physiquement. Mais suite aux conseils de nos amis de la Bottega Del Romeo, nous décidons de nous lancer à l’ascension du Mottarone, sans trop réfléchir à ce qui nous attendait.
Au programme ? Près de 1300m de dénivelé positif sur une vingtaine de kilomètres. Oui, rien que ça ! Si le début de la montée vacille entre des moments difficiles et des moments plus doux, la suite nous donne véritablement du fil à retordre.
Heureusement que nous ne nous étions pas préparés dans un sens. Probablement que nous ne nous serions pas lancés dans cette montée infernale. Arrivés à la réserve naturelle du Mottarone (dont l’entrée est payante pour les automobilistes et les motards, mais pas pour nous), le dénivelé est plus dur !
Après 4h d’ascension au coeur des arbres, nous étions ravis (et très fiers) d’être arrivés au sommet pour admirer le panorama incroyable qu’offre cette montagne culminant à 1492 m d’altitude. L’hiver, on y trouve une petite station de ski. C’est un avantage car nous profitons de ces infrastructures pour trouver facilement un lieu pour la nuit.
Avant le coucher de soleil, nous montons à la pointe à pied, malgré nos jambes endolories. Le jeu en valait la chandelle, la vue est splendide même si les nuages modèrent les couleurs du coucher de soleil.
Où dormir, où manger ?
- L’albergo Casa della Neve : malheureusement fermé lors de notre passage (pour l’hébergement), on peut quand même bien y dîner, avec une très belle vue et un joli accueil. Il existe même une formule dîner + nuitée + petit déjeuner !
- L’hôtel Eden : hôtel un peu vieillot, mais offrant une belle vue sur le lac Majeur.





Étape 4 : du Mottarone à Orta
La descente est toujours plus facile que la montée, nous sommes d’accord. Mais, nous avons mis un temps fou à arriver à Orta. Les points de vue sur les lacs et le calme de la réserve naturelle nous ont bien ralentis. Le vélo, c’est aussi la joie de prendre son temps lorsque l’on en a envie.
Du sommet, nous savions déjà que l’Isola San Giulio méritait amplement son surnom de « Perle du Piémont ». Mais c’est une fois sur place que nous en avons pris toute la mesure. Avant toute chose, Orta San Giulio est une ville magnifique, riche en histoire et en vieux bâtiments. Sa promenade le long du lac d’Orta est superbe et vraiment paisible.
Sur l’île San Giulio, il est possibile de faire le tour par une vieille ruelle et de visiter la basilique romane. Des bateaux partent toutes les 15 min du centre-ville. Nous sommes tombés littéralement sous le charme des lieux. Tant sur l’île que dans la ville d’Orta. Nous aimerions vraiment revenir dans le coin un peu plus tard pour visiter davantage les alentours du lac d’Orta. Sa couleur est vraiment magnifique et il semble plus sauvage encore que son voisin le lac Majeur.
Où dormir à Orta ?
- À l’hôtel Santa Caterina : nous y avons bien dormi et bien petit-déjeuner. Le lit était très confortable. Rien à redire !






Bilan de notre aventure autour du lac Majeur à vélo
Nous sommes très heureux d’avoir découvert cette partie de la région où nous vivons. Il n’y a pas toujours besoin d’aller à l’autre bout du monde pour être dépaysé : un vélo et c’est tout bon, on ne cessera de le répéter ! D’ailleurs, le lac Majeur et le lac d’Orta ne sont pas loin du tout de la frontière française. C’est l’avantage de cette destination où l’on retrouve toute la culture italienne tout en étant à deux pas de l’Hexagone.
En tout cas, nous avons hâte de retourner dans la région des Grands Lacs pour l’explorer encore davantage ! Prochainement ?
Note : ce reportage a été réalisé en collaboration avec l’Office de Tourisme Italien – ENIT. Nous racontons cette aventure telle que nous l’avons vécue.
Quelle beauté ces lacs italiens ! Ca donne envie de les découvrir à vélo <3 j'avais fait un mini road-trip de quelques jours dans la région (beaucoup trop expéditif) mais ca donne vraiment envie de revenir en mode plus doux pour découvrir les paysages incroyables ! Ca à l'air dingue !
Salut Mathilde, oui c’est vraiment beau comme région. Ce n’est pas très loin de chez nous donc c’est chouette. Si tu repasses dans le coin et que nous sommes à la maison, fais-nous signe !
Wahou, ça donne vraiment envie de se remettre au vélo. Ce parcours a l’air top ! Pouvoir aller en vélo jusqu’à Morta, je n’y aurai jamais pensé.
Salut Erkland, Merci pour ton commentaire. Jusqu’à Orta, oui, c’est largement faisable et même que ça passe par un col réputé. En revanche, entrainement obligatoire. 😀
Bonjour Mila !
encore un superbe article dépaysant et inspirant ! J’espère que tu vas bien ainsi que Denni et que vous avez bien récupéré de votre sortie avec ces forts dénivelés 🙂
Je reviens d’une petite virée test réalisée sur trois jours via le sud des Landes (Hastingues : chambre d’hôte super sympa à 57 €) et retour par le Pays Basque. étant encore débutant en cyclotourisme je suis content d’avoir fait en moyenne 70km/jour et cela me motive pour programmer de futures sorties 🙂
j’ai aussi apprécié votre ancien article sur le canal de Nantes à Brest.
Bonne continuation à toi Mila et portez-vous bien !
Salut Gérard,
Merci beaucoup !
Ravis que cette petite virée et ce premier essai t’aient plu. Très bonne moyenne en effet, nous ne la faisons même pas !
À bientôt sur les routes alors 🙂
Et bonne continuation également,
Mila & Denni