Le voyage à vélo vous attire mais les coûts vous freinent ? Vous vous demandez comment vivre sur les routes avec un petit budget ? Pour partir en voyage à vélo pour pas cher, il y a de nombreuses solutions.
Pour commencer, il faut savoir que le voyage à vélo n’est pas cher de manière globale et si vous le souhaitez (tout dépend à quel point le confort est important pour vous), une fois sur les routes, il est aisé de limiter les coûts en optant pour le bivouac, l’hébergement chez l’habitant ou le camping qui reste très bon marché en France.
En revanche, l’investissement de départ peut être important. Entre le matériel de bivouac, les vêtements techniques, le vélo de voyage et ses sacoches, la facture commence à être élevée. Pour un voyage d’une petite semaine, ça n’a pas vraiment de sens d’investir autant (à moins que cette petite semaine se réitère souvent).
Pour un voyage au long cours, mon investissement de départ pour mon premier tour d’Europe a été d’environ 2 500 € (vélo inclus), en ayant un budget restreint. Je n’avais quasi aucun équipement !
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1. Trouver un vélo de voyage pas cher
Pour un vélo de voyage pas cher, vous pouvez :
- Construire votre vélo de voyage à partir d’un vieux cadre
- Acheter un vélo d’occasion
- Acheter un vélo premier prix
- Louer un vélo
L’investissement le plus conséquent concerne généralement le vélo de voyage lui-même. En réalité, il n’est pas forcément nécessaire de partir sur un vélo dernier cri. Tout d’abord, partir sur un premier modèle moins cher et peut-être construit par vous-même vous permettra de savoir ce qui vous convient dans le voyage et donc d’être plus sûr.e de votre achat lorsque vous vous déciderez à partir plus longtemps ou plus souvent.
Si vous ne les avez pas déjà lus, voici nos articles pour vous aider à choisir votre vélo de voyage et sur les meilleurs vélos de voyage, ils pourront vous aiguiller pour votre achat selon le voyage à vélo que vous avez prévu – des petites vacances à vélo au tour du monde.
Construire son vélo de voyage à partir d’un vieux vélo
C’est ce que l’on a fait pour le vélo de voyage de Denni lors de notre premier tour d’Europe en 2017. Ça nous a évité d’acheter un vélo neuf et nous a permis d’économiser pas mal de fonds. Il nous a juste fallu son vieux cadre, un porte-bagages robuste, un nouveau guidon, une nouvelle potence, une selle plus confortable et c’est parti ! La transmission était toujours bonne et de bonne qualité, le reste du vélo aussi… Sauf la roue arrière qui a cassé en route et que nous avons remplacée en Autriche. En tout, l’équipement du vélo de Denni a dû nous coûter 300€ maximum. Pas mal pour voyager à vélo pas cher !
En changeant quelques composants d’un vieux VTT ou VTC, on fait rapidement un bon vélo de voyage à moindre coût. Si vous partez pour un voyage au long cours, essayez de farfouiller parmi les vélos avec un cadre acier de seconde main sur leboncoin. Il ne reste plus qu’à monter le vélo comme vous l’entendez. On s’en sort facilement pour quelques centaines d’euros seulement.
Acheter un vélo premier prix
Je ne vous conseillerais pas de faire l’acquisition d’un vélo premier prix, mais je sais que vous êtes nombreux à opter pour cette solution. C’est bien parce que nous avons eu plusieurs retours d’utilisateurs que certains vélos d’entrée de gamme font partie de notre liste des 25 meilleurs vélos de voyage !
Parmi les vélos qui peuvent vraiment être pas chers et efficaces pour de petits voyages à vélo, il y a notamment les modèles de chez Riverside (le 500 par exemple).
Toutefois, le premier prix a pour conséquence que les vélos ne seront sans doute pas durables sur le long terme ou configurables comme on l’entend. Il vaut peut-être mieux adapter un vieux vélo d’occasion, ou que vous avez déjà dans votre garage,plutôt que d’acheter un vélo neuf.
Pour un voyage à vélo au long cours pas cher, comptez à minima une enveloppe de 800€ à 1000€ pour un vélo neuf de qualité. Aujourd’hui, le Riverside Touring 520 est, selon moi, le meilleur vélo de voyage d’entrée de gamme au niveau qualité/prix. S’il est à 800€ à l’achat, comptez quand même une petite enveloppe supplémentaire pour adapter quelques composants comme la selle et les pneus qui ne sont pas top d’origine.
Acheter un vélo d’occasion
Il y a parfois de très bons vélos de voyage vendus en occasion pour pas trop cher. Il faut rester attentif !
Voici quelques sites où trouver des vélos de voyage d’occasion :
- Les ateliers heureux cyclage
- Troc vélo
- Biked
- vendre-son-velo (catégorie vélo de route – voyage- randonnée)
- Tuvalum
- le bon coin
- Les bourses vélo
Louer un vélo
C’est peut-être la meilleure option si l’on souhaite à la fois un vélo de randonnée confortable et partir à moindre coût. Évidemment, cela va davantage concerner les voyages en France ou en Europe de l’Ouest et il va falloir être sélectif sur l’agence de location (certaines louent des vélos bien inadaptés à l’itinérance).
Selon votre destination, je vous conseille de faire éventuellement appel à des agences de voyage spécialisées dans le voyage à vélo.
2. S’équiper pour voyager à vélo à moindre coût
L’équipement premier prix
Au fil des ans, nous avons beaucoup fait évoluer notre matériel pour voyager à vélo. Nous sommes passés d’un équipement pas cher à un équipement beaucoup plus léger mais hors de prix. C’est vrai que l’on a gagné en confort, mais cela ne nous a pas empêchés de voyager avec plaisir auparavant. Quelques kilos en plus se ressentaient sur le vélo… Mais contrairement au randonneur à sac à dos, pour nous, le vélo reste celui qui porte tout notre barda.
Pour la première année, nous avons donc profité des soldes, récupéré des équipements premiers prix. Nos sacs de couchage 10°C faisaient 1,5kg chacun et prenaient près d’une sacoche entière à eux seuls… Nos cuissards n’étaient sans doute pas les meilleurs. Notre poncho pour la pluie était ridicule (cf. photo de couverture). Mais en réalité, une grosse partie de cet équipement est encore en bon état aujourd’hui, contrairement à certains de nos produits haut de gamme.
Pour conclure, des courses chez Décathlon pour des produits pas chers n’impliquent pas forcément des produits peu durables !
Le do-it yourself
Notamment pour les sacoches, certains voyageurs à vélo optent pour les bidons à attacher à leur porte-bagages. En réalité, cela ne pèse pas plus lourd qu’une sacoche ordinaire et a l’avantage d’être gratuit ou presque !
Exemple avec Caméléon à Bicyclette qui a fait ses sacoches en bidon pour vraiment pas cher du tout !
Pour plein d’astuces Do It Yourself, je vous conseille d’aller jeter un oeil sur tous les tutos “couture” de Rélie et Marie sur biclousetbidouilles. Il y a plein d’articles pour se créer des sacoches, mais aussi des équipements pour son voyage à vélo.
L’achat d’occasion
Depuis quelques années, les commerces développent de plus en plus de sections permettant d’acheter du matériel d’occasion. C’est le cas du trocathlon de Décathlon, du site campsider qui offre un sacré panel de matériel de bivouac pas cher et d’occasion ou de Sporteed, un peu plus généraliste mais qui propose des équipements cycliste et camping.
Cette solution est idéale pour voyager à vélo pas cher, d’autant plus en ce qui concerne le matériel de bivouac qui peut vite faire chauffer la carte bleue. Ainsi, vous pouvez partir avec des produits hauts de gamme à moindre frais.
La location du matériel
Depuis peu, des services de location de matériel se développent. C’est le cas chez LeCyclo.com qui vous propose du matériel de bonne qualité en location avec des packs dédiés au bivouac ainsi que des packs pour les sacoches de cyclotourisme ou de bikepacking. Idéal pour tester le voyage à vélo pour pas cher, mais avec du bon matos !
Dans le même esprit, Les Petits Montagnards vous proposent de l’équipement outdoor haut de gamme avec des packs sur-mesure. Vous pouvez ajouter popotes, lampes frontales, sacoches et tout le nécessaire si vous ne souhaitez pas acheter. On s’en sort avec un pack assez complet bivouac + sacoches pour environ 30€ par jour par personne.
Sur certains itinéraires en France, comme c’est le cas sur La Véloscénie ou La Loire à Vélo, on retrouve également le service de VéloLéger qui propose de fournir le matériel de camping directement sur place. Ainsi, pas besoin d’emporter la tente et les matelas, vous les récupérez directement au camping pour un tarif à partir de 12€ / jour (pour une personne seule).
3. L’hébergement avec un petit budget
Pour voyager à vélo à moindre coût, cela veut parfois dire passer à côté d’un certain confort… Mais ouvre de nouvelles perspectives.
Pour vivre avec un petit budget sur les routes, il faut opter pour l’autonomie au maximum. Emporter plus de poids, plus de bagages pour avoir le matériel de bivouac et le matériel de cuisine avec soi. De quoi se faire un brin de toilette aussi.
L’une des sources de dépenses les plus importantes est celle de l’hébergement.
Si l’on souhaite dormir en dur, l’itinérance implique des coûts un peu plus élevés à la nuitée car nous réservons souvent à la dernière minute, avec ce qui reste de disponible (sauf pour celleux qui organisent leurs étapes au jour le jour). En bref, lorsque l’on réserve, la plupart des bons plans sont déjà partis, surtout dans les endroits touristiques !
Heureusement, il existe plusieurs alternatives à l’hébergement traditionnel comme les maisons d’hôtes, les hôtels ou les gîtes qui sont parfois trop chers :
- Le bivouac
- L’hébergement chez l’habitant
- Le camping
- Les gîtes d’étape
Le bivouac
Le bivouac reste pour moi la solution la plus simple et la plus économique. Il suffit de remplir les gourdes, trouver un peu d’eau, avoir de quoi manger, un coin de pelouse à l’abri des regards et le tour est joué. Ce n’est pas toujours facile de trouver un bon spot, mais la plupart du temps, la patience paie.
L’avantage, c’est que c’est totalement gratuit ! Évidemment, ce n’est pas toujours confortable avec des bruits extérieurs inquiétants – surtout au début – et pas de possibilité de prendre une douche, etc. La plupart du temps, on est bien loin du bivouac de rêve que l’on voit sur les réseaux sociaux (où le bivouac de rêve était souvent moins cool qu’il n’y paraît), mais ça fait durer le voyage avec un petit budget.
Se faire héberger par l’habitant
Être hébergé.e chez l’habitant c’est assez facile, si on n’est pas timide ! Cela permet de voyager à vélo pas cher, mais ne doit pas être la véritable raison… La rencontre est ce qui fait le charme de l’hébergement chez l’habitant ! Pour être hébergé simplement, le site Warmshowers.org est une sorte de couchsurfing du voyage à vélo. Attention, les hôtes ont beaucoup de demandes sur certains itinéraires, alors n’hésitez pas à personnaliser vos messages. De plus, le réseau se base sur la réciprocité, il serait donc bien d’accueillir à votre tour !
Spontanément, cela peut se faire au hasard des rencontres. Pour les timides, pour lancer la conversation, n’hésitez pas à demander aux locaux s’ils ont une idée d’où vous pourriez dormir ou s’ils ont une idée d’où vous pourriez poser votre tente. Ça fonctionne plutôt bien pour finir dans leur jardin ou à échanger autour d’un verre et d’un bon repas !
Le camping
Même si les campings perdent peu à peu leurs emplacements nus au profit du mobil-home, il reste encore un sacré nombre de campings municipaux en France où les prix sont dérisoires et où l’on peut prendre une bonne douche. Sur les itinéraires développés, un certain nombre de petites structures ont même dédié des espaces aux voyageurs à vélo : des petites cabanes sur pilotis, des tentes déjà installées, des espaces plus calmes, etc. Le tout pour des prix parfois aux alentours de 25€ la nuit. Un bon plan pour voyager à vélo pas cher !
Les gîtes d’étape
On les oublie souvent car ils sont rarement répertoriés sur les sites de réservation d’hébergements. Pourtant, les gîtes d’étape sont parfois les meilleures solutions. Dédiés plutôt aux randonneurs à pied, ils sont généralement accessibles aux voyageurs à vélo et offrent parfois un bon lit chaud pour une nuitée à moins de 25€ ! Alors, certes, il y a des risques de rencontrer des punaises de lit (surtout sur les itinéraires de pélerinage) ou de cohabiter avec un ronfleur, mais c’est un excellent moyen de voyager à vélo pour pas cher.
4. Choisir une destination bon marché
Au niveau des prix, les destinations jouent beaucoup. Si vous souhaitez voyager à vélo à moindre coût, évitez les pays d’Europe du nord, de l’ouest ou d’Amérique du Nord. En Europe, la Norvège et la Suisse sont particulièrement onéreuses (bien qu’en Norvège, on peut faire du bivouac sans se poser de questions, les ravitaillements sont très chers).
Pour les destinations pas chères, dans l’est de l’Europe et vers l’Asie centrale, le niveau de vie est véritablement peu élevé. En Turquie ou en Géorgie, les tarifs sont bon marché et l’on peut évoluer vers l’est pour quelques euros au quotidien. En Albanie, nous avions dépensé 500€ à deux sans se priver pour les hébergements et les visites pendant un mois.
Pour trouver des destinations où voyager à vélo à moindre frais, n’hésitez pas à consulter le planificateur a-contresens c’est un excellent outil pour connaître le coût de la vie au quotidien dans un pays.
5. Limiter les visites payantes
Lorsque nous partons en voyage à vélo au long cours, je dois dire que l’on visite très peu les sites touristiques. Les prix des entrées ont un impact important dans notre petit budget. Tout dépend du pays où l’on se trouve, mais globalement les entrées tournent facilement autour de 10 à 15€ en Europe de l’ouest pour les visites des monuments, sites historiques, châteaux, musées, etc. Les prix d’entrée sont parfois étonnants dans certains pays, comme la Grèce où les tarifs sont bien souvent rédhibitoires. Les sites antiques et les dieux attendront…
Notre parade : rechercher une connexion à la nature et fuir les lieux touristiques. C’est vrai que c’est parfois un peu frustrant de passer à côté d’un lieu qui a l’air super à visiter, mais on se dit que cela nous permettra de continuer le voyage à vélo et de découvrir de nombreux sites naturels que l’on n’aurait pas pu voir sinon.
Et vous quelles sont vos astuces pour voyager à vélo à moindre coût ou sans argent ?
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À propos de l’autrice
Mila
En 2017, à l’occasion de son premier tour d’Europe à vélo, Mila commence à partager ses expériences de baroudeuse. Passionnée de photographie et engagée, elle lance le média Un Monde à Vélo. Son objectif : rassurer dans un discours ambiant du dépassement de soi et rendre la thématique du cyclotourisme accessible à tous et surtout à toutes.
Bonjour
Dans votre articlevous ecrivez “Pour être hébergé simplement, le site Warmshowers.org”
Étant membre actif depuis plus de 20 ans je m’insurge contre cette forme de présentation abusive et qui a des effets négatifs sur ce type de réseaux.
En effet le fondement de ce réseau est l’hospitalité réciproque et non pas aller dormir gratis chez les autres.
L’élément le plus emportant est les nombreux menbres qui ouvrent leur porte aux autres, malheureusement depuis l’avènement des réseaux sociaux l’idée de se faire héberger gratuitement devient de plus en plus importante par rapport à l’idée de reciprocité.
Je pense que pour queréseaux puissent continuer à perdurer il serait bon d’arrêter de les présenter comme un moyen de dormir gratuitement mais avant tout comme des réseaux d’hospitalité réciproque.
Si tout le monde semble apprécié d’être acceuilli, la première démarche devrait être d’ouvrir sa porte aux autres avant de le demander aux autres.
Bonjour Hervé,
Vous sortez un bout de phrase de son contexte… qui est beaucoup plus modéré ! On est plutôt d’accord en plus !
Avant ce bout de phrase, il y a quand même écrit : “Cela permet de voyager à vélo pas cher, mais ne doit pas être la véritable raison… La rencontre est aussi ce qui fait le charme de l’hébergement chez l’habitant ! Pour être hébergé simplement, le site Warmshowers.org…”.
Site que nous citons d’ailleurs peu ici car nous avons peu apprécié ses dernières évolutions, ainsi que le fait justement d’avoir beaucoup de demandes un peu abusives de notre côté (nous sommes hôtes).
Après, il ne faut pas se mentir, les gens vont chez l’habitant aussi parce que ça permet de faire durer le voyage. Et ça a toute sa place dans ce genre d’articles. Mais, pour insister un peu plus, j’ai ajouté un petit bout de phrase pour rappeler le principe de réciprocité suite à votre remarque.
Enfin, les réseaux sociaux ne sont les seuls responsables. Les émissions de TV comme “Nus et Culottés”, “J’irai dormir chez Vous”, “Pekin Express” ont bien lancé cette mode aussi.
Bonjour Mila, encore merci pour cet intéressant article. Tes conseils sont judicieux, je roule encore avec un vieux vélo en acier des années 90 que j’ai amélioré au fur et à mesure, porte-bagages avant et arrière, sacoches, garde-boue, etc et j’en suis très content en espérant tout de même un jour pouvoir m’offrir un bon vélo de voyage :-). Mila, peux-tu me dire s’il existe un site ou une application qui recense ces petites structures de camping pour voyageurs à vélo du type de petites cabanes etc à prix modiques car j’ai pu constater qu’elles ne sont pas toujours mentionnées sur les tracés des voies vertes et véloroutes ?
Prend bien soin de toi et le bonjour à Denni !
Salut Gérard,
Merci à toi pour ton retour !
Malheureusement non… Je n’en connais pas. Il faudrait faire ça un de ces 4 ! Je sais que le groupe Facebook Passion Vélo Randodo a créé une carte privée pour ses membres où ils répertorient tous les campings pas chers. Mais sinon, la marque Accueil Vélo ne garantit pas un camping simple et pas cher. Certains n’ont même pas d’emplacements à la nuitée en saison donc c’est difficile de faire le tri. Je crois qu’il faut simplement tomber dessus !
À très bientôt et bonne route à toi (tu pars bientôt ?)
Mila
Salut Gérard,
Aujourd’hui, j’ai trouvé ça une carte participative avec de nombreux campings, si ça t’intéresse. Pas sûre qu’elle soit complète ou entièrement à jour, mais ça peut déjà donner un bon ordre d’idées : https://opencampingmap.org/fr/node/4364402493#10/44.4808/3.5211/2/1/b6f
Bonne route à toi,
Mila
Merci beaucoup Mila pour cette adresse avec beaucoup de sites de camping, je devrais y trouver mon compte. Je voulais partir avant les rushes de juillet et août, mais je suis sur le point d’acheter une maison en Charente-maritime, alors je projette de partir à l’automne.
Bien cordialement !