Et ce que l’on peut vous dire, c’est que les Pyrénées-Atlantiques, c’est sportif ! Ce début de voyage à vélo sur la Vélodyssée est plus difficile que les autres étapes. Exceptionnellement, nous n’avions pas nos bagages avec nous. Nous en étions plus que contents.
Au départ de Hendaye, la piste est plutôt facile, avant de se corser quelques kilomètres plus loin. Nous l’avons récupérée très aisément en partant de la gare. Notre objectif ? Bayonne, où nous avions laissé nos affaires.
L’itinéraire est déconseillé aux enfants. Et pour cause, il y a quand même de sacrés efforts physiques à faire sur le parcours, des passages difficiles avec une piste cyclable parfois bien amochée et des passages sur des voies partagées plutôt fréquentées.
L’avantage, c’est que cette étape physique est la seule véritablement difficile de toute la Vélodyssée. Et elle ne fait que 52 km (dont 14,5 km très faciles et sur voie verte). Mais c’est aussi l’une des plus belles du parcours !
De Hendaye à Saint-Jean-de-Luz : de belles côtes sur voie partagée
Dans Pyrénées-Atlantiques, il y a un mot important… Pyrénées. Eh oui, forcément, les montagnes ont un effet sur le parcours ! Il faut donc s’attendre à ce que ça monte et descende pas mal. L’itinéraire est à un niveau intermédiaire – difficile.
À Hendaye, on longe la baie sur une jolie passerelle en bois. Cette dernière vous permet de rejoindre l’Espagne, en prenant l’ascenseur puis un pont vers l’autre côté de la rive. Lors de notre passage, tout était fermé pour travaux. Nous avons donc descendu les escaliers, vélos à la main. En espérant que ce soit désormais ouvert pour les prochains voyageurs 🙂
Par la suite, et jusqu’au Château d’Abbadia, la voie est réservée aux cyclistes avec une petite zone partagée. Dès les premiers kilomètres, on rencontre les premières difficultés avec quelques grosses montées que l’on a peine à gravir, même sans nos bagages !
La route de la Corniche : entre beauté des paysages et difficultés liées la circulation
Le problème sur cette portion, ce n’est pas la beauté des paysages, bien au contraire ! C’est la piste à suivre. Je comprends tout à fait que les aménagements nous amènent parfois sur la route, néanmoins, cette partie ne nous a pas plu. Nous n’arrivons pas vraiment à profiter des paysages en milieu hostile.
Malheureusement, il manque ne serait-ce qu’une signalisation importante pour indiquer la présence de cyclistes sur la route. Et un rappel des règles de dépassement surtout. Le problème, c’est que cette voie est très fréquentée. Si nous avons connu bien pire en Croatie, ici il s’agit de la Vélodyssée, un itinéraire cyclable réputé ! Même si la limite de vitesse est de 50 km/h, sentir la carrosserie à quelques centimètres de soi, c’est toujours désagréable.
À cela, il faut ajouter que la route est plutôt vallonée. Nous sommes donc plutôt lents dans ces cas-là, ce qui n’aide pas pour la patience des automobilistes. On comprend donc que la route soit déconseillée aux cyclovoyageurs voyageant avec des enfants.
Saint-Jean-de-Luz, une jolie ville aux maisons basques !
Nous avons beaucoup apprécié Saint-Jean-de-Luz, sa promenade en bord de mer, son joli centre-ville et ses maisons basques. Avant d’entrer dans la ville, il y a un stop à faire : Ciboure qui nous a semblé moins touristique mais toute aussi jolie. De quoi faire une belle halte pour le déjeuner.
L’église Saint-Vincent de Ciboure, construite au XVIème siècle, mérite le coup d’oeil. Atypique, elle représente parfaitement le pays-basque avec une décoration intérieure en bois. Un édifice hors du commun que l’on vous conseille d’aller voir.
À Saint-Jean de Luz, la Vélodyssée passe dans le centre-ville et fait un petit détour avant de longer la promenade le long de la plage. C’est l’occasion d’admirer les maisons basques ! Lors de notre passage, de braves gens arrivaient à se baigner alors que le temps était plus que maussade. Quel courage 🙂
De Saint-Jean-de-Luz à Biarritz : entre voies partagées et pistes cyclables!
Jusqu’à Guéthary où l’on fera une jolie halte, on retourne sur la piste cyclable à proximité de la route. Cette jolie petite station balnéaire est en fait un ancien port construit par les romains. À flanc de falaise, on peut profiter d’une vue imprenable sur l’océan !
Nous arrivons à Biarritz par les hauteurs, ce qui nous offre un magnifique point de vue sur la belle station balnéraire et ses plages. Sur la route, on peut aisément observer les surfeurs, ou faire une halte sur une belle plage de la côte basque. Ça tombe bien s’il fait beau.
Un retour sur piste cyclable de Biarritz à Bayonne
Finies les grosses montées difficiles et la circulation, nous voici à nouveau sur un terrain propice à la flânerie. Jusqu’à Bayonne, la dernière ville des Pyrénées-Atlantiques, nous longeons la côte puis l’Adour. Un chouette moment, plus simple et où l’on se sent protégé après la petite période de stress (et l’unique de toute la Velodyssée).
Longer l’Adour nous permet d’avoir une belle vue à l’entrée de la ville de Bayonne, le lieu de notre rencontre il y a 3 ans. Y retourner et y séjourner dans la rue même où nous nous sommes rencontrés Denni et moi nous a comblés. Qui eut cru que cette ville allait permettre notre rencontre et nous amener à prendre la décision de tout lâcher pour partir en voyage à vélo tous les deux ?
Que faire à Bayonne, sur la Vélodyssée ?
Bayonne est pour nous une ville coup de coeur. Lorsque nous songeons à notre retour de voyage, on se dit parfois que l’on y vivrait bien. Une ville dynamique, chaleureuse, festive (et pas seulement pendant les fêtes) et magnifique.
Nous avons profité de notre stop pour faire une sortie en mer avec Euskal Escale. Une toute jeune entreprise, lancée il y a quelques mois à peine par Steven, le capitaine à bord. C’est un excellent moyen d’admirer la magnifique côte escarpée de la région en toute tranquillité ! Pour le coup, les prix sont abordables et la balade est chouette 🙂
On y découvre le port industriel de Bayonne, la longue digue de Tarnos et le phare de la pointe Saint-Martin à Biarritz, impressionnant édifice construit en 1831. Il existe plusieurs tours différents, notamment une sortie tapas au coucher du soleil ou encore des sorties “pêche”, à vous de choisir !
À visiter dans la ville de Bayonne :
– La magnifique Cathédrale Sainte-Marie et son cloître du XIIIème siècle dont l’entrée est libre. C’est un impressionnant édifice classé au patrimoine mondial de l’Unesco, rien que ça !
– Le quartier pittoresque du petit Bayonne et ses maisons à colombages typiques du pays basque. Il fait bon de se perdre dans ses rues et d’admirer l’architecture !
– La Luna Negra Café-Théâtre, un café théâtre très sympa où l’on peut passer un excellent moment !
Quelques infos complémentaires sur la Vélodysée dans les Pyrénées-Atlantiques
- De Hendaye à Bayonne, nous avons fait 53,5 km (on en fait toujours davantage avec les petits détours) !
- Les villes sont aisées à passer à vélo, nous n’avons rencontré aucun problème majeur.
- Les pistes cyclables ne sont pas toujours en bon état et certaines parties font même un peu peur. Notamment, la descente depuis le château d’Abbaia, où l’on rencontre de nombreux nids de poules et quelques endroits où la piste est en graviers (ça glisse fort en descente…)
- Nous déconseillons le parcours de Hendaye à Biarritz avec des vélos de route, aux enfants et aux débutants.
- Les logements et campings de la région sont généralement très chers. Comptez aux environs de 25 € minimum la nuit en haute saison pour un emplacement.
Et voilà pour nos premiers kilomètres sur la Vélodyssée, dans les Pyrénées-Atlantiques. Il ne nous reste plus qu’à vous parler des 1 150 autres km 😉
Aller plus loin
Découvrez la Vélodyssée
- La Vélodyssée: l’itinéraire complet
- Hendaye – Bayonne : Le Pays Basque à vélo
- Bayonne – Biscarosse : itinéraire dans les Landes
- Biscarosse – Royan : itinéraire en Gironde
- Royan – La Rochelle : itinéraire en Charente-Maritime
- La Rochelle – Pornic : itinéraire en Vendée
- Pornic – Nantes : itinéraire en Loire-Atlantique
Découvrir le voyage à vélo
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Bonjour à vous deux
Très sympa votre blog… ca me donne envie surtout après 2 mois de confinement et que la limitation de km sera annulée …
J’aurais plusieurs questions à vous poser mais peut être n’ai-je pas trouvé les bons endroits du blog :
Combien de km par jour ( en moyenne)
Type d’hébergement ( camping ? Couchsurfing )
Comment faites-vous pour visiter en laissant les vélos et sacoches et autres accessoires ( hors sacoche de guidon évidemment)
Utilisez-vous des moyens de transport ( train car etc )
Merci par avance et bravo
Bernard ( génération grand-père ).
Bonjour Bernard,
Merci beaucoup pour votre petit commentaire.
Je me permets de répondre à vos questions ici :
Combien de km par jour ( en moyenne) : Notre article sur combien de km on fait par jour. Globalement, il dit qu’on s’en fiche un peu 😉
Type d’hébergement ( camping ? Couchsurfing ) : On bivouaque surtout. Mais on alterne sinon, donc tout dépend des endroits. Rarement chez l’habitant ceci dit.
Comment faites-vous pour visiter en laissant les vélos et sacoches et autres accessoires ( hors sacoche de guidon évidemment) : ça dépend, mais nous limitons forcément les visites avec la masse de matériel que l’on a sur nos vélos. On en parle dans un article où l’on donne nos astuces pour éviter le vol
Utilisez-vous des moyens de transport ( train car etc ) : on évite. De préférence. Mais ça nous est déjà arrivé de les utiliser oui ! 🙂
En espérant vous avoir apporté des réponses 😉
Bon voyage à vélo !
Mila