Un week-end à vélo à Fécamp : idées de visites et itinéraire

Il y a un mois de cela, nous étions en manque de mer et d’air iodé. En plein périple sur l’EuroVelo 3, nous n’avions vu la côte que quelques jours seulement en Suède. Ce petit week-end à vélo à Fécamp tombait donc à pic pour changer un petit peu de la routine de ce périple.

Nous étions déjà allés à Etretat il y a quelques années alors que nous vivions à Paris. Une amie nous avait prêté sa voiture (oui trop sympa) pour pouvoir faire notre petit road trip. Nous connaissions donc un tout petit peu la région mais sous un angle complètement différent ! Cette fois, c’est sans voiture et attention, sans même nos vélos que nous nous y sommes rendus .

Il y a pas mal d’itinéraires à explorer, comme la Seine à vélo qui permet de relier Paris au Havre. Ou encore l’EuroVelo 4 – la vélomaritime qui se rendra jusqu’en Ukraine. La véloroute du Lin quant à elle propose une alternative plus abordable aux dénivelés conséquents de la Vélomaritime. Enfin, il est possible de récupérer l’Avenue Verte Paris-London à Dieppe, si on le souhaite !

Toutes ces véloroutes nous amènent plus ou moins directement à l’endroit qui nous intéresse : Fécamp, avec les magnifiques paysages de la côte d’Albâtre, puis la fameuse ville d’Etretat et ses falaises mythiques.

Répondons tout de suite à cette question car vous allez nous la poser – ils étaient chez une amie à Paris qui nous a gentiment prêté sa cave ! Nos affaires étaient chez une autre amie qui nous a prêté son sac à dos quant à elle.

Fécamp à vélo en deux jours : itinéraire et visites

Jour 1 – Découverte des véloroutes

Nous sommes arrivés à Fécamp à 10h10 en prenant le train depuis Paris le matin même. Le temps de récupérer nos vélos à l’Office de Tourisme et nous voici lancés dans l’une des expériences les plus rigolotes de notre séjour : un escape game !

Sur les traces d’Arsène Lupin

Après un rapide aperçu de la ville, nous prenons la direction de l’escape game No Way Out, situé en plein centre-ville de Fécamp. À vrai dire, ni moi, ni Denni ne connaissons le concept ! Nous nous imaginons qu’il s’agit là d’une sorte de Fort Boyard miniature. L’équipe télé et, nous l’espérons, les petits bêtes en moins.

Alors, forcément, lorsque nous arrivons dans la pièce de l’escape game, nous sommes plutôt lents et complètement à l’ouest, car la première chose que l’on fait, c’est essayer d’atteindre la seconde pièce. Nous commençons donc par la fin, nous cherchons des choses inutiles, nous rangeons ce que nous avons dérangé…

Ça rend la scène comique. Heureusement, le petit fils d’Arsène Lupin (qui a dû bien se marrer à nous regarder) intervient pour nous aider et nous indiquer un peu comment le jeu fonctionne. Parce que l’on n’osait même pas vraiment toucher le décor de peur de l’abîmer ! Pour une fois que l’on peut y aller pourtant.

Maintenant que nous avons compris qu’il faut mettre la pièce sans dessus dessous, nous nous éclatons avec Denni à chercher des indices. Des clefs en l’occurence qui nous permettraient d’aller dénicher le trésor laissé par Arsène Lupin. Peut-être même que nous y sommes très étonnamment arrivés.

De Fécamp à Valmont sur la véloroute du Lin

Après cette première expérience forte en émotions, nous reprenons nos vélos pour partir de Fécamp vers la véloroute du Lin. L’accès à cette piste cyclable se fait à côté de l’Intermarché.

La Véloroute du Lin tient son nom de la plante récoltée dans la région. Pour le moment, nous suivons la rivière “La Valmont” aux eaux très transparentes. Elle est aussi agréable à suivre qu’à regarder. Jusqu’à Valmont, la véloroute est plate, accessible pour tous les niveaux. Nous sommes entourés de petites collines et de beaucoup d’eau entre la rivière, les lacs et les étangs que l’on rencontre tout le long de la voie verte. 

Valmont est une jolie commune sur le Lin. Nous en profitons pour nous arrêter déjeuner sur place et sillonner rapidement les jolies ruelles parfois très étroites du bourg.

De Valmont à Sassetot-le-Mauconduit

Nous avions quelques a priori à l’idée de prendre la route. Finalement, la conduite locale est plutôt respectueuse. Tout se passe bien pour nous sur le trajet nous menant à Sassetot. La route est belle qui plus est.

En réalité, nous arrivons plutôt rapidement à notre objectif : le Labyrinthe des Dalles. Créé dans un champ de maïs, nous disposons d’un certain nombre de questions auxquelles nous devons répondre. Nous rencontrons des choix multiples sur le parcours. Si on répond correctement, alors nous arrivons sur la bonne route. Dans le cas contraire, c’est un cul de sac !

Nous nous en sortons très bien pour notre premier passage, nous y prenons du plaisir. D’ailleurs, il faut le dire, ça m’a beaucoup aidé d’avoir grandi à 300 m de la plage pour trouver les bonnes réponses. Alors, comme il nous restait pas mal de temps, nous sommes repartis sur le parcours des enfants pour rire. Et c’est là que nous nous sommes pommés. Eh oui, les monstres, ce n’est pas si facile !

De Sassetot-le-Mauconduit à Fécamp sur la Littorale

Nous laissons le labyrinthe des Dalles pour suivre l’itinéraire cyclable du littoral, ce petit bout de l’EuroVelo 4 qui nous amènera à nouveau à Fécamp. Sur notre route, nous retrouvons de beaux panoramas et de petites routes de campagne. Nous guettons au loin, dans l’espoir d’apercevoir la mer.

Enfin elle apparaît au large, une fine ligne bleue au bout d’un champ. Puis, nous nous y approchons de plus en plus. C’est en apercevant Fécamp en contrebas que nous réalisons que nous sommes désormais à quelques centaines de mètres des falaises.

Nous nous arrêtons au Cap Fagnet. Nous pourrions y rester des heures, des jours même, sans se lasser de cette vue imprenable. La mer, les merveilleuses falaises de calcaire à perte de vue, le décor est un véritable chef d’oeuvre de la nature.

Jour 2 – À la conquête d’Etretat

Après une excellente nuit de sommeil et un bon petit déjeuner, il est temps pour nous de prendre la route vers Etretat. Il fait beau, la journée s’annonce parfaite.

À vélo, de Fécamp aux Loges

Nous n’avons pas eu le temps de visiter Fécamp la veille. Avant de prendre la Vélomaritime, nous faisons donc un petit tour pour admirer la ville. Un bâtiment nous surprend particulièrement : le Palais Bénédictine. La ville est plutôt jolie et méconnue par rapport à sa voisine. De notre côté, nous sommes conquis.

La véloroute nous amène vers le plateau, à une bonne centaine au-dessus du niveau de la mer. La route est difficile, très pentue. Nous devons même plutôt forcer, malgré nos vélos électriques. Nous y serions parvenus en temps normal, mais il nous aurait fallu bien plus de temps.

Sur le plateau, la route est bien plus facile. Nous arrivons rapidement aux Loges pour tester un nouveau vélo – le vélorail. C’est fun, c’est en descente et c’est aussi un excellent moyen d’aller visiter Etretat sans avoir à chercher une place de parking pendant des heures.

Une courte visite d’Etretat

Etretat est une ville très touristique. En cette fin de mois d’août, il y a énormément de monde. Nous commençons notre escapade dans la ville par un déjeuner, puis nous partons vers les jardins d’Etretat.

Les panoramas sont aussi époustouflants que dans notre souvenir. Par chance, nous avons rendez-vous à l’opposé de là où nous nous étions rendus la première fois, nous donnant de nouvelles perspectives. La montée est légèrement difficile, mais le point de vue est superbe.

Les Jardins d’Etretat sont situés sur la falaise d’Amont. C’est aujourd’hui un laboratoire scientifique et artistique avec plus de 150 000 plantes et un grand nombre d’oeuvres d’art contemporaines.

C’est aussi un lieu où l’on se sent bien, parfois surpris, mais surtout apaisé. Il règne dans ces jardins une atmosphère relaxante. Néanmoins, il ne faut pas trop tarder, il est déjà temps d’aller prendre le train et de récupérer nos vélos aux Lo

Des Loges à Fécamp à vélo par la côte

Pour notre retour à Fécamp, nous ne reprenons pas la Vélomaritime déjà empruntée le matin même. L’idée est de rester encore un moment au plus proche de la côte et de ses falaises.

Nous passons par Vattetot-sur-mer et Yport. La route est bien plus physique mais au niveau des points de vue, nous sommes plus que servis. Les falaises et leurs valleuses nous donnent l’envie de déménager ici, maintenant, tout de suite. Sur ces routes, nous sommes déjà loin de la foule d’Etretat.

Nous prenons le temps de profiter de ces derniers instants pour bien les imprimer dans notre mémoire. Nous allons prendre le train retour pour Paris à reculons, à la toute dernière minute.

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