Commencer un tour d’Europe par traverser le Finistère à vélo, c’est mettre la barre haute dès le départ ! Eh bien voilà, ça y est, nous sommes officiellement partis pour notre voyage à vélo ! Nous avons encore du mal à y croire, mais oui, c’est bien le cas ! Pour être tout à fait transparents, notre traversée du Finistère à vélo ne fut pas une mince affaire… Nous sommes partis de Brest, à 14h… À 17h30 nous étions toujours à Plougastel, à une quinzaine de kilomètres !
Nous avons eu de la chance de partir avec un super temps. Mais dès la sortie du pont Albert Louppe, nous prenions déjà de belles côtes. Pour le coup, nous ne sommes pas entièrement responsables de notre manque d’entraînement (même si un peu quand même). Nous avons vendu nos vélos à Paris, avant de commander le mien et de recevoir celui de Denni. Néanmoins, même si mon vélo est génial, ce dernier a mis un bon mois à arriver. Il n’a montré le bout de son nez qu’une semaine avant le départ.
Le temps de tout préparer, de tester les vélos, de régler les derniers détails et d’effectuer quelques améliorations, nous étions déjà samedi 22 avril. Heureusement, Hobby Cycles (notre partenaire vélo) a travaillé super vite pour nous mettre tout en place. C’est chouette, car nous sommes partis en paix, même si peu entrainés.
Mais, si on regarde notre programme, nous sommes censés être déjà loin de la Bretagne à l’heure qu’il est…
Il y a quelques semaines, on vous annonçait nos dates de passage. Selon ces dernières, nous devrions avoir dépassé Nantes à cette heure… Alors, que se passe-t-il ? Hé bien, nous avons pris beaucoup de retard. Volontairement. En réalité, un rendez-vous que l’on ne peut pas louper s’est calé le 12 mai à Morlaix. Nous n’avons pas pu l’avancer. Du coup, pour ne pas prendre le train pour faire l’aller-retour de trop loin, nous avons décidé de ralentir.
En fait, nous sommes plus que ravis de le faire car nous en prenons plein la vue ! À la fois, je découvre le Finistère à vélo de mon côté et Denni le découvre entièrement. Et honnêtement, c’est trop mignon ici. Certes, ça grimpe de temps à autre. Comme par exemple, au sortir du Faou, le matin du second jour, où nous avons pris une bonne montée de 5km. Mais, les paysages sont magnifiques.
Le Finistère à vélo, c’est un beau moyen de découvrir le département.
D’ailleurs nous l’avons bien vu la première nuit. Nous avons dormi dans un champ, perdus à Hôpital-Camfourt. En bas, il y avait un bras de mer. Nous étions à deux pas d’un magnifique manoir abandonné (such a shame…). Un endroit que nous n’aurions jamais découvert autrement !
Nous sommes descendus très vite dans le sud Finistère. Le dimanche soir, nous avons couchsurfé au sud de Quimper chez un couple franco-australien. Je pensais que Couchsurfing serait désormais moins actif, mais nous avons été accueilli sans souci. Le lieu était super paisible, sur la route des châteaux, cachés (nous ne les avons pas vu).
Le lendemain à Penmarc’h, nous avons fait notre premier WarmShower et avons dormi chez Vincent, un cycliste hors norme. Il part pour des périples de fou, notamment pour Singapour prochainement. Nous vous raconterons en temps voulu.
La côte de Penmarc’h n’est pas très fréquentée par les cyclo-voyageurs. Il semblerait qu’ils préfèrent pédaler vers la pointe du Raz. Pourtant, le lieu est assez magique, avec la plage de la Torche, ses grandes plages de sable blanc et son eau claire. Alors, si vous passez dans le Finistère à vélo, faites-y un tour.
Après plusieurs jours à pédaler, une pause bien méritée à Concarneau !
Nous avions envie de voir Concarneau la ville close et de passer faire un tour chez Hobby Cycles. En effet, il fallait encore que l’on récupère du matériel. Puis, nous avions besoin de faire quelques retouches sur nos vélos. Après 4 jours de vélo, nous avons fait notre première pause bien méritée : un petit Airbnb bien confortable et une bonne grasse matinée, avec un petit jour de repos toutefois très chargé.
La ville de Concarneau est plutôt chouette. Il semblerait qu’il y ait des plages magnifiques dans le coin également, mais nous n’avons pas eu le temps de les voir. En revanche, nous avons conscience que ce doit être une ville très touristique en été. La ville close est un espace de boutiques “à touristes”. C’est mignon en tout cas, même si nous n’avons pas été aussi charmés que nous le pensions. Nous avons aussi testé une crêperie excellente. Et rien que pour ça vous devriez faire un détour par Concarneau. Il s’agit de la crêperie du Petit Chaperon Rouge. Un RÉGAL (mais il faut absolument réserver…)
La cerise sur le gâteau : la dernière commune avant le Morbihan, Clohars-Carnoët
Nous nous sommes particulièrement régalés sur la route de Clohars car les routes sont déjà beaucoup plus plates. Même si Google nous a envoyé à deux reprises dans des culs-de-sacs (après nous avoir fait prendre une énorme descente, évidemment…), nous avons apprécié rouler plus vite.
À Clohars-Carnoët, nous avons été accueillis chez Martine et Isabelle. Un excellent moment d’échange : elles nous ont fait visiter la ville, cuisiné un super repas, conseillé sur notre itinéraire à prendre à vélo, etc. Les histoires qu’elles avaient à raconter étaient passionnantes. Elles avaient fait le tour du monde quelques temps auparavant. Leurs voyages semblaient sublimes, nous aurions pu rester des heures à les écouter.
La côte de Clohars-Carnoët est rocheuse. En marchant le long des sentiers, on tombe sur une petite crique, puis une autre, puis une autre. L’été, il semblerait que ce ne soit pas blindé de touristes. Surtout sur le sentier, où il faut marcher pour aller à la plage. Le lieu est vraiment joli.
Une rivière, la Laïta, se jette dans la mer et sépare le Finistère du Morbihan. Étonnement, c’est une très grande et belle rivière que je n’aurais pas soupçonné dans le coin. Vraiment très jolie. En clair, nous en avons pris plein les yeux.
C’est sur cette note positive que nous avons terminé notre tour du Finistère à vélo.
En revanche, après cette petite semaine de voyage, nous avons déjà les genoux rouillés. Nous espérons que c’est le fait que nous ne soyons pas entraînés qui nous amène à avoir de telles douleurs. Nous espérons aussi que, la semaine prochaine, ce sera passé. En attendant, on se met de la crème et on part dans le Morbihan à vélo pour quelques jours.
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