Récemment, nous avons écrit un article global sur l’Avenue Verte London Paris que nous avons parcourue en septembre 2020. Nous vous promettions de nous pencher davantage sur les variantes. Lançons-nous dans le bain sans plus attendre avec la première de l’itinéraire que nous avons empruntée : la variante Oise !
Longue de 150 km, la variante Oise est riche en découvertes. Si vous choisissez de prendre par là, comptez donc 470 km environ pour aller de Paris à Londres. Ce sera plus long mais peut-être un peu plus riche aussi. Vous nous direz ce que vous en pensez ! Comme vous le savez peut-être, de notre côté nous sommes partis de Dieppe vers Paris. En ces temps de crise sanitaire, envisager d’aller jusqu’à Londres nous semblait poser davantage de problèmes qu’autre chose. Toutefois nous avons pris plaisir à parcourir les deux variantes pour vous faire découvrir toutes ces petites pépites !
Infos pratiques sur l’itinéraire
Nous avons traité grandement ce sujet sur l’article général de l’Avenue Verte London-Paris. Nous vous conseillons donc d’y jeter un oeil !
La variante Oise débute à Cergy si vous partez de Paris ou à Saint-Germer-de-Fly si vous partez de Londres ou Dieppe. Elle passe par Beauvais, Bresles, Clermont, Pont-Sainte-Maxence, Pontpoint, Senlis, Chantilly et Auvers-sur-Oise. Rien d’étonnant si certains noms de ville ne vous disent rien, on y trouve pourtant de petites pépites. Et c’est ce que nous allons découvrir par la suite !
Trace GPX de l’itinéraire
Difficulté et état d’avancement de l’itinéraire
150 km environ
+ 380 m
– 470 m
2 à 3 jours
Parcours facile
avec certaines épreuves physiques
Bien signalé et balisé,
une partie en Val d’Oise est en travaux.
Carnet de voyage : L’Avenue Verte London-Paris par la variante Oise
Après avoir parcouru une petite centaine de kilomètres de Dieppe à Saint-Germer-de-Fly, nous voici arrivés sur la variante Oise, en direction de Paris. Après une belle visite de l’abbatiale de Saint-Germer-de-Fly, nous nous dirigeons vers Lalandelle.
Itinéraire 1 : De Saint-Germer-de-Fly à Lalandelle
12 km
+ 130 m
– 20 m
1h
Parcours facile
avec une belle montée
En route pour Beauvais, nous commençons par faire une entorse au parcours. Au lieu de prendre la voie verte, nous partons pour la boutonnière du pays de Bray. C’est l’ancien itinéraire de l’Avenue Verte London-Paris et même s’il est possible d’emprunter désormais une ancienne voie de chemin de fer transformée en piste cyclable, cette alternative nous paraissait plus intéressante. Et plus sportive aussi !
La signalisation est encore en partie présente mais nous suivons notre GPS en complément. Nous passons par Cuigy-en-Bray et Saint-Aubin-en-Bray où nous nous lançons dans une montée courte mais intense. Nous prenons 90m de dénivelé en 2 km. Arrivés au sommet, fatigués de cette longue journée, la récompense est au rendez-vous. La vue est immanquable au sommet de la boutonnière, avec une vue sur Beauvais et sur le pays de Bray.
Où dormir à Lalandelle ?
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Aux chambres d’hôtes de la Vallée Surelle, à Lalandelle : Agnès et Patrick vous accueillent chaleureusement dans leur petit havre de paix. Les pièces de vie communes sont magiques avec de nombreux vestiges d’un ancien temps très bien conservés comme un four à pain ou une balance mécanique. La chambre dans laquelle nous avons dormi est quant à elle un régal : la beauté de l’ancien mixée à une belle touche de modernité. Nous avons si bien dormi qu’au réveil nous avons demandé la marque du matelas.
Le + : le petit-déjeuner préparé avec des produits frais et maison. Un vrai régal.
C’est une belle petite adresse avec un excellent rapport qualité-prix. La rencontre avec Agnès et Patrick était de plus très enrichissante, ce sont des hôtes remarquables !
Itinéraire 2 : De Lalandelle à Bresles
38 km
+ 70 m
– 220 m
2h30 – 3h
Parcours facile
Étape 1 : de Lalandelle à Beauvais
Au départ de Lalandelle, c’est désormais une descente qui nous attend. Malheureusement le ciel s’est couvert pendant la nuit. Nous arrivons rapidement à La-Chapelle-Aux-Pots, ce qui nous permet de rejoindre l’Avenue Verte London-Paris, à quelques kilomètres à peine de l’ancien tracé. Nous évoluons alors sur une ancienne voie de chemin de fer très roulante et verdoyante. Nous y croisons des écureuils à plusieurs reprises. Pour les familles, l’itinéraire passe aussi devant un parc d’attraction.
Sur la route, nous nous arrêtons découvrir le jardin du peintre André Van Beek. C’est une visite que nous recommandons tant l’artiste-peintre y a fait un travail fabuleux. Pour avoir une source d’inspiration constante pour son art impressionniste et par passion pour le jardinage, les fleurs et arbres s’emmêlent dans ce petit paradis labellisé Jardin Remarquable (et Accueil Vélo). L’harmonie des fleurs, des couleurs et même des senteurs offrent une véritable évasion aux flâneurs. Il est facile d’y passer des heures sans s’en rendre compte !
Après cette belle parenthèse, il ne nous reste plus qu’à nous rendre à Beauvais pour une petite visite guidée de la ville.
Étape 2 – la visite de Beauvais
Beauvais est une ville surprenante. Quand on entend son nom, on pense facilement à son aéroport. En à peine quelques heures de Paris, on est sur place. Mais qui s’est déjà réellement arrêté pour visiter la ville en passant ? Peu d’entre nous. C’est un peu dommage car il y a bien plus à découvrir à Beauvais que l’on peut imaginer.
Nous nous trouvons ici dans une cité dont l’histoire remonte avant l’époque romaine ! Au Moyen-Âge, la ville connut un essor grâce au commerce de textile. Riches à n’en savoir que faire, les évêques décidèrent de construire la plus haute cathédrale de la région,surpassant celle d’Amiens. C’est ainsi que Beauvais se dota du plus haut choeur gothique du monde et même de la plus haute construction du monde à une époque, avec sa tour. Malheureusement, en voyant si grand, la construction n’a pas tenu, la tour s’est effondrée. Les travaux de renforcement ont tant duré que la cathédrale n’a jamais été terminée ! À l’avant, on peut même encore observer la “minuscule” ancienne cathédrale qu’ils démantelaient au fur et à mesure qu’ils construisaient la nouvelle.
C’est d’ailleurs une chance de pouvoir encore la visiter. La ville a subi de nombreux dégâts durant la seconde guerre mondiale, entraînant sa destruction à 80%. C’est pourquoi les pépites se cachent un peu. On retrouve notamment d’anciennes rues pavées avec de vieilles maisons à pans de bois bien conservées. Ou encore l’église Saint-Etienne-de-Beauvais qui a l’air petite par rapport à la cathédrale, mais qui est pourtant déjà un très bel ouvrage. En passant sur la place principale, n’oublions pas de faire un clin d’oeil à Jeanne Hachette connue pour avoir défendu la ville lors des assauts de Charles le Téméraire (encore lui !)
Que voir à Beauvais ?
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À voir :
- La cathédrale Saint-Pierre
- Le MUDO – musée de l’Oise, installé dans l’ancien palais épiscopal, juste à côté de la cathédrale.
- La rue du 27 juin, avec ses pavés et ses maisons à pans de bois
- L’église Saint-Etienne de Beauvais
- La place Jeanne Hachette avec sa statue
- Le plan d’eau du Canada, véritable havre de paix à côté du centre-ville.
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à vous rendre à l’Office de tourisme de Beauvais.
Étape 3 – Beauvais – Bresles
Après une visite enrichissante et pleine de surprises, nous prenons la direction du plan d’eau du Canada pour pique-niquer avec des produits locaux concoctés par Oise Tourisme. Le lieu est calme et relaxant, la forêt est dense, magnifique. Rien d’étonnant à ce que les lieux soient prisés des beauvaisiens.
Il est temps pour nous de repartir. À Bresles, une partie de pêche pour l’un et de relaxation dans un jacuzzi pour l’autre nous attendent. Nous avons hâte d’être à l’étonnant camping de la Trye. Mais par manque de chance, je percute un poteau de plein fouet sur la piste cyclable. Ça devait arriver un jour ou l’autre ! À la vue de mon genou, je sais que ça va être douloureux pendant un moment.
Finalement, les dégâts sont limités par rapport à la violence du choc. Ouf ! Nous arrivons assez tard au camping, un peu déçus par ce contretemps malvenu, alors que l’on se réjouissait de la suite de notre programme. Mais ça a rendu la récompense bien plus forte !
Où dormir à Bresles ?
Au camping de la Trye, définitivement l’adresse à ne pas manquer.
Il fait bon vivre dans ce camping décalé où l’on trouve de nombreux hébergements pour tous les budgets. Du simple emplacement de camping au tipi sur pilotis, du mobil-home équipé d’un jacuzzi privé au coco sweet et jusqu’au château mobile, une création maison étonnante, il y en a pour tous les goûts. Sur place, Joanette et José proposent de nombreuses activités comme de la pêche, du poney, du VTT. De quoi nous donner l’envie de rester un jour de plus. Nous sommes d’ailleurs partis à reculons le lendemain matin. Sans rendez-vous déjà calés, nous y serions restés. Le camping est ouvert toute l’année et est labellisé Accueil Vélo.
Où manger à Bresles ?
À l’Instan T
un restaurant fraîchement ouvert qui propose des plats faits maison avec des produits frais et locaux. La carte change au fil des jours, pour vous proposer des nouveautés. Et honnêtement, on s’y régale !
Itinéraire 3 : De Bresles à Senlis
55 km
+ 270 m
– 280 m
3h45 – 4h30
Parcours intermédiaire
Étape 1 : De Bresles à Pont-Sainte-Maxence
La journée commence par une visite de Bresles, avec son château, ancienne résidence des évêques de Beauvais, aujourd’hui devenu la mairie. À son entrée, on trouve une porte monumentale. L’ensemble est classé Monument Historique tout comme la belle église Saint-Gervais-et-saint-Prothais de Bresles datant en partie du XIème siècle.
Après cette brève visite, nous repartons vers Clermont. Nous évoluons doucement en passant au coeur de la forêt domaniale de Hez-Froidmont (c’est là que l’on trouve le panneau Paris – Londres). En chemin, les jolis villages s’enchaînent, souvent dotés d’une belle église. Clermont, perché sur sa butte, a un joli centre-ville et semble plutôt dynamique vu le nombre de personnes en terrasse ce jour-là. Nous flânons dans ses jolies rues pavées avant de repartir.
La suite de l’itinéraire est un peu plus compliquée. Nous nous perdons un peu, notre tracé ne correspondant pas aux panneaux qui manquent parfois. Mais nous finissons toujours par retomber sur l’Avenue Verte London-Paris. Nous n’avons pas bien compris l’itinéraire à ce moment-là, alternant portions de départementales et voies vertes.
Si nous le distinguons peu depuis la route, juste avant Pont-Sainte-Maxence, nous sommes proches d’un site protégé, le marais de Sacy, une vaste zone humide. Il est possible de faire une halte pour aller le découvrir.
Etape 2 : de Pont-Sainte-Maxence à Senlis
Nous connaissions déjà un tout petit peu Pont-Sainte-Maxence car nous y étions passés l’année précédente lors de notre séjour dans l’Oise . Nous récupérons ici l’itinéraire de la Scandibérique que nous allons suivre un instant avec l’Avenue Verte London-Paris.
À Pont Sainte-Maxence, nous nous arrêtons visiter l’abbaye royale du Moncel, que nous n’avions pas osé visiter l’année dernière car il y avait un mariage. Le monument est incroyable. C’est Philippe IV le Bel qui décide de l’établir juste à côté de sa résidence royale. Il donnait alors la chasse aux Templiers (dont vous entendrez à nouveau parler dans l’article sur la variante Normande). Un moyen subtil sans doute de dire qu’il n’était pas contre la religion à condition qu’elle soit plutôt silencieuse ! Ici vivaient des soeurs Clarisses qui suivaient des règles strictes. Le bâtiment est magnifique avec ses expositions retraçant le mode de vie des clarisses, la cave, les salles de réceptions.
La route continue sur Pontpoint et vers la magnifique forêt d’Halatte. Il est déjà tard dans la journée et nous profitons des dernières lueurs du soleil tout en nous dépêchant pour arriver avant la nuit. La forêt d’Halatte est majestueuse. Nous y croisons une biche avec émotion. Nous arrivons à Senlis aux alentours de 20h. Nous (re)visiterons plus tard !
Où dormir à Senlis ?
Aux magnifiques chambres d’hôtes Côté Jardin.
Un véritable havre de paix à quelques pas du centre-ville de Senlis. Dès que l’on ouvre le portail de l’établissement, la magie opère. Les chambres sont grandes, confortables et décorées avec goût. La bâtisse est très ancienne, on y trouve alors tout le charme de l’ancien délicatement rénové avec goût. Si le lieu n’est pas labellisé Accueil Vélo, il y a toutefois un espace pour laisser les vélos à l’abri si besoin. Dans le jardin il y a aussi une piscine chauffée mais nous n’en avons pas profité.
Où manger à Senlis ?
À la Bohème, à quelques pas des chambres d’hôtes Côté Jardin. On y savoure une cuisine de bistrot réalisée avec des produits frais et de saison, les plats sont très joliment travaillés et succulents. Un gros plus pour le service convivial et sympathique.
Itinéraire 4 – De Senlis à Cergy
59 km
+ 70 m
– 120 m
4h00 /
4h30
Parcours facile
Étape 1 – De Senlis à Chantilly
La journée commence par une visite de Senlis, de ses rues pavées, de sa magnifique cathédrale Notre-Dame-de-Senlis construite entre les XIIe et XVIe siècle et abritant des chefs d’oeuvres de l’époque gothique. Puis, le château royal, fortement lié à l’Histoire de France et de ses rois car c’est ici que fut élu Hugues Capet. Mais c’est toujours et encore ses ruelles fleuries et paisibles qui nous charment.
Après cette pause matinale, nous reprenons la route en direction de Chantilly. L’étape est courte pour aujourd’hui car nous comptons nous y arrêter. Nous traversons alors la forêt de Chantilly, magnifique. Sur les grillages, des petites affiches nous prient de ne pas donner de nourriture aux animaux. Il semblerait que l’on puisse en croiser !
Arrivés à Chantilly, nous nous installons un instant face au château pour manger un bout. La visite a l’air prometteuse, avec son Jardin Remarquable et son caractère imposant. Malheureusement il est trop tard pour le visiter : aujourd’hui nous avions prévu de nous reposer et il est déjà 16h. C’est donc à regret que nous le quittons. Ce sera pour une autre fois.
Où dormir à Chantilly ?
À Chantilly, les hébergements sont à un prix plus élevé qu’en moyenne, sans doute lié à son attrait touristique et à ses activités hippiques. Nous avons dormi à l’hôtel le Chantilly, idéalement situé en centre-ville, il est élégant, très confortable et décoré avec goût en alliant modernité avec le charme de l’ancien. Malgré son emplacement, les chambres sont bien isolées phoniquement et permettent de dormir comme à la campagne.
Où manger à Chantilly ?
Au Vertugadin à Chantilly
S’il y a une adresse où il faut absolument se rendre à Chantilly, c’est celle-là. Nous ne saurions trop dire si l’on y va pour son chef ou pour sa cuisine ou même peut-être bien un peu des deux. Dans cet ancien hôtel-restaurant du 19ème siècle, on déguste des plats savoureux, savants où la qualité des produits est de mise. Le chef est membre de la confrérie des chevaliers fouetteurs et nous a fait l’honneur de nous faire une démonstration de montée de chantilly (qu’il faut évidemment absolument goûter dans ces lieux). En plus d’un dîner fabuleux, la bonne humeur de Michaël Ezjenbaum et son grand sens de l’humour ont égayé notre soirée ! On est sûrs d’une chose : si vous y allez, on peut vous garantir que vous passerez un bon moment.
Que voir sur le parcours ?
- Senlis, son centre-ville, sa cathédrale, son château royal et ses rues pavées.
- Le château de Chantilly
- Le Potager du Prince
- L’hippodrome de Chantilly
- Le musée de la Dentelle
Étape 2 de Chantilly à l’Isle-Adam
La sortie de Chantilly débute par un passage des plus étonnants : nous voici dans l’allée des millionnaires. Le quartier pavillonnaire aux villas d’architecte nous fait penser aux films américains avec les noms de rues remplacés par des numéros. L’Avenue Verte London-Paris nous amène ensuite à travers un petit marais avant de nous porter devant l’abbaye de Royaumont.
Nous nous y arrêtons le temps d’une visite des lieux, splendides. Elle a été, pendant son histoire, une abbaye dont la construction date du XIIe siècle, puis un site de production textile après la Révolution et enfin un lieu où s’organisent des événements et des cérémonies aujourd’hui. Le cloître, d’une beauté incroyable, était le centre de la vie des moines cisterciens qui y vivaient. Le monastère se trouve non loin de Paris, pourtant les lieux sont calmes et apaisants. Nous nous sentons bien loin de la grande ville.
La suite de la route nous amène rapidement au bord de l’Oise que nous suivons une bonne partie de la journée. Ainsi nous traversons la cité de l’Isle-Adam, réputée pour son côté paisible et tranquille. Nous marquons l’arrêt au château des Conti avec ses jardins à la française ou encore au coeur de la ville bercée au rythme de l’eau. Il fait bon vivre dans cette ville de la banlieue parisienne !
Étape 3 : de l’Isle-Adam à Cergy
En quittant l’Isle-Adam, nous rejoignons assez rapidement une étape coup de coeur de l’Avenue Verte London-Paris : Auvers-sur-Oise. Ville fréquentée par les peintres impressionnistes, Vincent Van Gogh y a passé les derniers mois de sa vie (sa chambre se visite d’ailleurs). Il y a peint ses dernières oeuvres d’art comme l’église d’Auvers-sur-Oise ou, découvert plus récemment, les racines d’un arbre. Non loin de l’église, il est possible de se recueillir sur la tombe de l’artiste. Auvers-sur-Oise est aussi une cité très jolie, bien conservée au fil des ans. Rien que pour cette raison, ça vaut le coup de flâner dans ses rues.
Nous quittons l’Oise un instant pour la retrouver à nouveau un peu plus loin. Très vite, l’urbanisme prend le pas tout en conservant un écrin de verdure et de tranquillité. C’est surprenant, d’autant plus que nous approchons doucement mais sûrement de Cergy-Pontoise. Une ville que j’imaginais uniquement faite de barres d’immeubles. Au lieu de ça, nous traversons une zone maraîchère et débarquons à Cergy par le port de plaisance où les terrasses sont bondées. Face à nous, la base de loisirs. C’est ici que nous allons repartir vers Londres sur la variante Normande.
Où dormir à Cergy ?
Au Novotel
Labellisé Accueil Vélo, on se sent un petit peu déconnectés par rapport à la clientèle très « corporate » de l’hôtel où de nombreux évènements d’entreprises ont lieu. Toutefois, l’hôtel dispose d’un sacré parking à vélo sécurisé, le personnel est très sympa et ce dernier se trouve très proche de l’Avenue Verte London-Paris. Alors, pourquoi pas ?!
Que voir entre Chantilly et Cergy ?
- L’abbaye de Royaumont
- Le chateau des Conti
- L’Isle-Adam, sa plage, son vieux centre
- Auvers-sur-Oise, son église, ses musées dont la maison du docteur Gachet ou encore l’auberge Ravoux où a séjourné Van Gogh
Pour plus d’informations, consultez le site de l’Avenue Verte London Paris.
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Bonjour Mila et Denni !
vos articles sont toujours pour moi un émerveillement et un grand plaisir tant ils sont bien documentés et illustrés et une source de motivation pour enfourcher mon vieux biclou.
J’espère Mila que tu auras eu beau temps en Gironde car ici en Béarn, à part samedi dernier où j’ai pu partir en vélo pour la journée, le mauvais temps à l’ait d’insister.
Bonne continuation à vous deux !
Bonjour Gérard,
Nous te remercions beaucoup pour ce message 🙂 ! J’ai eu la chance d’avoir un temps superbe durant quasiment tout mon séjour, il faisait même chaud ! Je suis désormais rentrée et je crois que ce n’est pas plus mal vu les circonstances.
Bonne continuation également, en espérant pouvoir vite enfourcher le vélo à nouveau.