Itinéraire spectaculaire, pour cycliste un peu expérimenté ou sportif en bonne santé, La Vagabonde relie Montluçon à Montech en 10 étapes avec un dénivelé de 6300m positif cumulé. Au programme : des parcs naturels régionaux majestueux comme celui de Millevaches en Limousin ou des Causses du Querçy, des villages classés Plus Beaux Villages de France, des villes d’Art et d’Histoire ou au savoir-faire classé à l’UNESCO : les découvertes insolites, enrichissantes et palpitantes s’enchaînent au fil des kilomètres.
S’il était prévu que je suive l’itinéraire de La Vagabonde intégralement, de fortes intempéries ont eu raison de la toute fin de mon périple, m’imposant de terminer le parcours à Montauban au lieu de Montech et à dévier quelques portions endommagées.
L’itinéraire de La Vagabonde
Entre Montluçon et Montech, La Vagabonde traverse trois régions et 5 départements. Initialement pensée du nord au sud, l’itinéraire est bien relié et connecté par de nombreux autres itinéraires. En témoignent les voyageurs que j’ai rencontrés sur la route et tombés par hasard sur les panneaux de la V87 !
Inaugurée en 2022, La Vagabonde affiche avec fierté son dénivelé et le petit défi qu’elle représente ! Mais il n’y a pas que cela qui la définit : La Vagabonde, c’est un itinéraire en pleine nature qui traverse longuement deux parcs naturels régionaux, relie de nombreuses villes majestueuses, de belles petites Cités de Caractères et des villages magnifiques dans lesquels on prend un plaisir fou à flâner dans ses ruelles.
En clair, entre deux visites riches en patrimoine historique et culturel, on évolue en pleine nature. Un condensé de tout ce qui me fait vibrer personnellement !
Les étapes de La Vagabonde en 8 jours
Jour 1 : de Montluçon à Champagnat, 89km
89 km
1240 m de D+
Difficile
Voies partagées
L’itinéraire de La Vagabonde démarre en beauté à Montluçon, ville à l’Histoire très riche. Si son passé industriel est encore visible en arrivant par le train, on découvre vite un centre médiéval préservé, dominé par le château de Louis II de Bourbon. Petite bourgade de 1000 âmes au temps médiéval, c’est l’industrie qui entraîna l’essort de la ville. Les ruelles anciennes, les villas Art déco et les églises monumentales méritent une belle balade, tout comme le jardin Wilson ou le Mupop Music Museum. On me dit dans l’oreillette que Michel Polnareff est même passé par là !
Dès la sortie de la ville, La Vagabonde longe le Cher dans un décor plus sauvage que l’on imaginerait. Une courte (mais intense) montée permet de rejoindre une agréable voie verte. C’est l’endroit parfait pour se mettre en jambes. Cyclistes et voyageurs y sont nombreux, et parfois… un peu compétitifs (pensée émue pour ce vététiste peu ravi d’être doublé par une femme en sacoches).





La voie verte s’achève à Néris-les-Bains, station thermale Belle Époque au charme intact. Ses villas rivalisent de détails élégants, le casino-théâtre et l’ancienne gare valent le coup d’oeil et l’on troquerait presque son vélo pour aller se détendre dans ses bains. Pour ce détour, attention aux faux raccourcis, il vaut mieux suivre le boulevard principal, plus doux pour les mollets que les pentes à 15% des ruelles plus « directes ».
La route devient ensuite plus vallonnée, surtout jusqu’à Saint-Genest, avec de belles vues sur la campagne. Pour admirer les gorges du Cher, les plus motivés peuvent faire un détour vers le château de l’Ours ou même vers la passerelle de Lignerolles, de l’autre côté du Cher. Une belle descente mène ensuite à l’auberge isolée de Chambonchard. J’y ai dégusté un excellent plat végétarien semi-gastronomique. Avis aux affamés et aux étourdis du ravitaillement : le resto ferme le 9 août et les places y sont chères, foncez !
Le parcours remonte ensuite vers Évaux-les-Bains, station thermale avec une grande église, de belles bâtisses et quelques idées de balades autour des gorges du Cher. C’est idéal pour une étape d’un soir ! Puis vient Chambon-sur-Voueize, récemment labellisé « Plus Beau Village de France » niché dans une vallée verdoyante et dominé par l’impressionnante abbaye Sainte-Valérie, l’un des plus beaux exemples d’art roman de la région.








Un peu plus loin, l’étang des Landes mérite un détour d’une autre nature. Cette réserve naturelle, paisible et sauvage, est idéale pour une pause verdoyante. La Maison de la Réserve et son observatoire sont parfaits pour découvrir la faune locale, et plus particulièrement les plus de 200 espèces d’oiseaux qui la peuplent. Après avoir de nouveau récupéré La Vagabonde, les montées reprennent jusqu’à atteindre le plan d’eau de la Naute, petit havre de paix en pleine nature. Une belle récompense avant de poser enfin pied à terre à Champagnat, dans un gîte d’étape coup de coeur !




Bonnes adresses :
- Charmes en ville : hébergements atypiques, confortables et super accueillants pour les cyclistes, en plein centre-ville de Montluçon. Avec un peu de chance, vous trouverez un beau vélo dans votre salle de bain !
- Brasserie de la gare : pour un dîner à Montluçon bon, varié et convivial
Le coup de coeur : La Roue d’Escampette

Depuis 2016, Gisèle porte avec ténacité un projet rare et profondément humain : faire de La Roue d’Escampette un gîte pensé par et pour les cyclistes, complété d’un hébergement accessible aux personnes en situation de handicap. Après des années de persévérance, son rêve prend enfin forme. En complément du gîte cycliste labellisé Accueil Vélo, des hébergements adaptés verront bientôt le jour, avec des espaces communs conviviaux. Pour la partie gîte d’étape, j’y ai dormi comme un charme, et j’ai adoré l’esprit : une soirée-étape simple, chaleureuse, qui favorise les rencontres entre voyageurs. Ce lieu, c’est bien plus qu’un gîte !
Jour 2 : de Champagnat à Saint-Marc-à-Loubaud, 53 km
53 km
820 m de D+
Difficile
Voies partagées
Cette étape de La Vagabonde qui nous mènera tout d’abord vers Aubusson s’annonce courte, 53 kilomètres, mais ne vous fiez pas aux apparences : avec ses 800 mètres de dénivelé positif, elle se mérite ! Après quelques coups de pédale entre champs et bosquets, j’aperçois le château privé du Fôt avec sa belle silhouette perchée.
L’arrivée à Aubusson est un régal. Rues en pente douce (ou pas), maisons à pans de bois, ambiance médiévale au bord de la Creuse… la ville se découvre mieux à pied, notamment en grimpant jusqu’à la tour de l’horloge par les escaliers anciens. Une belle introduction à un territoire qui tisse, depuis des siècles, des liens entre l’art et la nature.







La Cité internationale de la tapisserie – Aubusson
À Aubusson, la tapisserie est un art vivant. Inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO en 2009, elle est célébrée à la Cité internationale de la tapisserie, un lieu fascinant mêlant savoir-faire ancestral et création contemporaine.
Parmi les projets les plus marquants : la collaboration avec le Studio Ghibli. En 2022, une immense tapisserie inspirée de Princesse Mononoké a vu le jour. D’autres œuvres, comme celles tirées de Totoro, sont encore en cours de tissage. En 2025, la Cité mettra aussi à l’honneur George Sand avec Les Mains d’Aubusson, fresque en cours de réalisation.
La visite permet d’admirer les métiers à tisser en action, de comprendre les gestes des lissiers et de découvrir une collection rare. Une étape incontournable pour les curieux et les passionnés d’art textile. Plus d’infos : cite-tapisserie.fr.





À la sortie de la ville, la montée pique un peu, mais la vue en haut est splendide. Felletin se dessine ensuite, élégante avec ses toits d’ardoise et ses maisons à colombages. Dans la descente avant la ville, prenez le temps de prendre une photo, le point de vue est superbe ! La petite ascension finale pour la ville atteint à l’occasion les 12 %. Si on l’atteint après une bonne suée, au centre, le charme opère. Ruelles médiévales, magasins, églises et diamanterie coopérative donnent envie de traîner un peu.





En quittant Felletin, La Vagabonde nous mène dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin, ni plat, mais bien peuplé de vaches (même si son nom ne vient pas de là). Forêts de pins, fleurs colorées, vallons boisés et air frais composent le décor. On y croise des chevaux, des limousines et quelques cyclistes courageux. Après plusieurs belles montées, j’atteins Saint-Marc-à-Loubaud et son lac de Lavaud-Gelade paisible.



Bonne adresse :
Les chambres du lac, à deux pas du lac de Lavaud-Gelade et de La Vagabonde, ces chambres d’hôtes sont idéales pour se poser dans un joli écrin de verdure ! Sur place, mieux vaut dîner avec Joël et Brigitte (qui sont de supers cuistots et très sympathiques). On mange bien, on dort profondément et on repart au petit matin, revigoré.
Jour 3 : de Saint-Marc-à-Loubaud à Chaumeil, 87 km
87 km
1100 m de D+
Difficile
Voies partagées
Dès les premiers tours de roue, le lac de Vassivière s’impose comme une étape majeure. Majestueux, encerclé par des forêts et des reliefs doux, il invite à la pause. Au centre du lac, une île abrite une surprenante boulangerie artisanale et un centre d’art contemporain installé dans un château : l’occasion rêvée d’un détour à bord des navettes prévues l’été. L’embarquement est à Broussas, non loin de l’itinéraire de La Vagabonde. Autour du lac, les activités ne manquent pas : rando, escalade, baignade, etc. On y ferait bien une journée off, non ?





La remontée vers Faux-la-Montagne se fait au rythme des oiseaux, des ruisseaux et des forêts profondes. Le silence est roi, les côtes nombreuses. Faux-la-Montagne, perché à 720 m, séduit par son dynamisme malgré son statut de petite commune : commerces, auberge, boulangerie, essence (même si ce n’est pas pour nous) : il y règne une ambiance humaine, solidaire, presque militante. En sortant du village, on longe un lac paisible avec un camping et un gîte d’étape bienvenus. Nuits fraîches garanties en été !
Le décor évolue peu à peu. À mesure que l’on grimpe, la forêt s’ouvre sur des pâturages et des tourbières. Ici, le bocage prend le relais. Les reliefs restent exigeants : on passe à 800 m d’altitude à Peyrelevade, après avoir dépassé le splendide lac de Chammet. À la sortie du village, on rencontre un monument insolite : la croix des templiers du Mouton ou du Bélier (j’ai vu les deux noms). La présence de chevaux, vaches limousines et même de deux renards en pleine journée rendent l’expérience presque irréelle.
Comme c’était le cas lors de mon premier passage en 2022 en Corrèze, on croise peu de monde. Comme je suis déjà passée sur La Vagabonde ici, je profite pour pédaler davantage, passer le hameau de Variéras et l’église en toit de chaume de Lestards qui nécessitent de courts détours. Je me focalise sur les sites que je n’ai pas vu la première fois, notamment les ruines des Cars : un site gallo-romain perdu au cœur des bois, témoin d’un passé antique.





Bugeat offre une belle halte : camping, accès en train, église à clocher-plat typique de la région, restaurants et cafés. C’est aussi une pause bienvenue avant la dernière grande ascension vers le massif des Monédières et Chaumeil. Une montée en pente assez douce et bien rythmée, récompensée par une vue spectaculaire sur le Massif Central depuis le Suc au May, si vous vous offrez le détour (cf. notre article en lien un peu plus bas). La descente finale vers Chaumeil, sauvage et sinueuse, marque la fin d’une journée musclée, près de 90 km et plus de 1000 m de D+ !





Pour en savoir davantage sur cette étape et ses très nombreux points d’intérêts, retrouvez notre guide complet sur La Vagabonde en Corrèze ainsi que plusieurs détours à ajouter à votre parcours !
Bonne adresse :
La ferme équestre de Tréphy à Chaumeil, tenue par Laetitia, est une halte simple et pleine de charme. Sans réseau ni Wi-Fi, on y décroche vraiment, entouré de chevaux en semi-liberté. Le gîte, rustique et chaleureux, offre de bons lits et une ambiance apaisante.
Jour 4 : de Chaumeil à Argentat, 78 km
78 km
820 m de D+
Difficile
Voies partagées
Au départ de Chaumeil, La Vagabonde commence en douceur avant de prendre un peu de hauteur. C’est dans une montée que je croise Monique et Christine, deux cyclo-voyageuses parties, comme moi, de Montluçon. L’une sur un gravel, l’autre sur un vélo à assistance électrique. Leur complicité et leur liberté font plaisir à voir. Elles viennent du Tarn et me soufflent quelques bonnes adresses !
À Sarran, je fais une halte au musée du président Jacques Chirac. Installé dans son village de cœur, il retrace la vie présidentielle à travers les présidents de la Vè République et les objets insolites, improbables, reçus en cadeau du monde entier, dont une chaise en coquillages, des masques, des sacs à main et même des figurines caricaturales ! L’endroit est bien pensé pour les cyclistes, avec de quoi poser son vélo et se restaurer.



Le reste de la journée suit un rythme de montées et descentes à travers un bocage plus doux qu’hier. Sur l’aire de repos de Montaignac-sur-Doustre, à deux pas du château (ouvrez l’oeil, il est bien caché), je croise à nouveau mes deux compagnes du matin. Perdues à cause d’un panneau manquant, elles ont atterri à Égletons à l’est au lieu d’aller au sud. Attention à garder un oeil sur le GPS !
Un peu plus loin, le château de Sédières se dresse dans une clairière. Si La Vagabonde passe pile devant, l’endroit mérite une belle halte, ne serait-ce que pour ses jardins et son cadre paisible. Il est possible de lâcher prise et de laisser son vélo dans un boxe à vélos sécurisé, alors autant en profiter !





Clergoux et ses environs marquent une transition : les paysages deviennent plus boisés, les villages plus discrets, les maisons rappellent parfois les villages rencontrés en Dordogne lors de La Flow Vélo. Un peu plus loin, La Roche-Canillac s’accroche à flanc de colline. Le vieux village, en deux parties, offre de superbes toits en lauze et une pente redoutable à près de 20 % pour accéder à la partie basse. Heureusement, on peut laisser son vélo au niveau de l’épicerie La Terre du Milieu pour flâner à pied.
Puis, la descente vers Argentat est un vrai bonheur. Longue, fraîche, boisée, elle tranche avec les efforts des jours précédents. En bas, une dernière montée teste les jambes avant de plonger vers Argentat-sur-Dordogne. Sur les quais, les vieilles maisons se reflètent dans la rivière, baignées de lumière dorée. L’histoire du port, autrefois animé par les gabarres reliant Bordeaux, se devine encore sur les berges.





Bonne adresse :
L’hôtel Le Sablier du Temps, une halte confortable avec grandes chambres décorées avec goût, un calme certain, un beau restaurant sur place et une piscine pour se rafraîchir ! Tout ça à quelques pas du centre d’Argentat-sur-Dordogne.
Jour 5 : d’Argentat à Rocamadour, 84 km
84 km
620 m de D+
Difficile
Voies partagées
Au départ d’Argentat-sur-Dordogne, la route suit paisiblement le cours de la Dordogne. En lisière de forêt, à travers quelques clairières, vous apercevrez parfois la rivière, lovée entre les collines verdoyantes. Le relief s’adoucit enfin (même si ce n’est que temporaire), et la progression devient fluide, avec une alternance de faux plats descendants et de courtes montées.
Très vite, Beaulieu-sur-Dordogne apparaît. Ce village médiéval, parmi les plus beaux de France, mérite largement une halte. Son église romane, coiffée d’un superbe clocher, possède un portail sculpté d’une rare finesse. Ses ruelles pavées, maisons à colombages et berges de la Dordogne vous invitent à flâner.





En quittant Beaulieu, on emprunte une petite départementale peu fréquentée. Ici les paysages évoluent. On rentre dans le Parc naturel régional – Géoparc mondial UNESCO des Causses du Quercy, avec ses falaises blanches et ses gorges impressionnantes. À deux pas de Puybrun, le belvédère de Copeyre vaut le détour. On y accède par une route panoramique au-dessus de la vallée et un petit sentir avec quelques marches. L’effort est récompensé par une vue grandiose sur les gorges de la Dordogne et les toits des villages accrochés à la roche (notez que les photos ont été prises sous une forte pluie, imaginez par temps clair).





Non loin, un crochet par Carennac vous permet d’atteindre (via une départementale) un des plus beaux villages de France. Vous poursuivrez ensuite en passant par Gluges, Saint-Sozy, Meyronne puis Lacave. Ces villages blottis au pied des falaises ou sur des promontoires rocheux offrent une atmosphère paisible, entre noyers et vieilles pierres. Ils méritent tous un coup d’œil.





À Lacave, ne manquez pas les célèbres grottes, véritables cathédrales souterraines aux concrétions spectaculaires. Enfin, l’ascension vers Rocamadour commence. Elle peut impressionner, mais se montre plus douce qu’attendu. Les premiers kilomètres sont raides, puis la pente se régularise. Le sentier des balcons, sur la droite avant d’entrer dans la ville, vous offrira le plus beau point de vue sur le célèbre sanctuaire de Rocamadour accroché à la falaise.
Rocamandour, pépite de cette échappée
Rocamadour, cité vertigineuse accrochée à sa falaise, est un haut lieu de pèlerinage depuis le XIIe siècle. Chaque année, des milliers de visiteurs gravissent les 216 marches du Grand Escalier pour atteindre la basilique Saint-Sauveur et la chapelle Notre-Dame, où se trouve la fameuse Vierge noire.
Mais Rocamadour ne se résume pas à sa spiritualité. Autrefois étape sur les chemins de Compostelle, le village fut aussi un point stratégique, avec son château en surplomb et ses fortifications. Aujourd’hui encore, son patrimoine remarquable, son site naturel spectaculaire et son atmosphère hors du temps en font l’un des villages les plus visités de France… et l’une des plus belles étapes de La Vagabonde.





Bonnes adresses :
L’hôtel le Relais Amadourien à Rocamadour : un garage à vélos en haut de la ville, ce qui nous évite la remontée, une chambre très confortable, moderne avec une belle vue sur la nature environnante, un bon accueil et un excellent petit déjeuner. Un service très haut de gamme pour un 2** !
Restaurant le Bellaroc : on ne mange pas local, mais les plats et pizzas sont presque du niveau de l’Italie (désolée pour le presque, rappelons que j’ai vécu 6 ans en Italie) alors c’est vraiment une bonne adresse !
Le Hazard Balthazar propose des paniers pique-nique pour faire une halte pendant votre journée sur La Vagabonde !
Jour 6 : de Rocamadour à Cahors
84 km
620 m de D+
Difficile
Voies partagées
Au départ de Rocamadour, le paysage est magnifique avec une vue sur la cité moyenâgeuse exceptionnelle. Toutefois, la prudence est de mise sur ce ruban d’asphalte aux nombreux tournants. Rapidement, La Vagabonde entre dans une succession de montées et descentes typiques du causse lotois. Ce paysage karstique, sec et vallonné, offre de belles vues et un environnement sauvage. Attention toutefois à garder un oeil sur votre GPS, quelques panneaux manquent à l’appel.
Après une montée soutenue avec des portions au delà de 10%, vous atteindrez le village perché de Montfaucon. Sa place centrale, son église et ses ruelles fleuries invitent à la pause. On y trouve une bastide anglaise du 13è siècle, de quoi se restaurer (un petit coup de coeur pour le restaurant chez Jeanne), faire quelques courses et même prendre un café en terrasse.





Peu après, une petite route sinueuse grimpe vers Labastide-Murat. Le village est aussi un ancien lieu de repos pour les pèlerins de Compostelle. Un petit musée dédié à Joachim Murat, maréchal d’Empire né ici, témoigne du passé impérial du lieu. Depuis Labastide, on entame une belle descente, ponctuée de faux plats, qui plonge peu à peu vers la vallée du Lot que l’on a parcouru l’année précédente à vélo.
La rivière Vers apparaît, limpide et sinueuse, à travers les feuillages denses. Sur la route, des petits villages tous plus charmants les uns que les autres offrent de jolies pauses. Le village de Vers, au confluent du Vers et du Lot, avec ses maisons en pierre et son petit pont ancien, permet de se ravitailler avant la dernière section de La Vagabonde.




Une dernière montée, rude mais courte, permet de rejoindre Arcambal. À la sortie du village, une toute nouvelle voie verte évoluant sur une ancienne voie ferrée mène directement à Cahors ! L’arrivée dans la ville d’Art et d’Histoire se fait alors en douceur, sur une voie douce ombragée où coureurs et promeneurs se mêlent à la déambulation. La récompense est là : la vue sur la silhouette de la cathédrale Saint-Étienne qui surplombe la ville de Cahors est superbe et nous invite à venir flâner dans le cœur de ville médiéval.





Bonnes adresses :
Bleu Nid à Cahors (attention, adresse excentrée du centre-ville) : un accueil unique en pleine nature chez Jean-Louis, un voyageur à vélo au long cours très actif auprès des principales associations nationales de cyclotourisme. C’est l’occasion de profiter d’une bonne nuit de repos, de savourer un bon repas avec nos hôtes ou de cuisiner car le logement est totalement équipé !
L’hôtel Divona – Cahors : nous nous y étions arrêtés l’année dernière lors de notre étape à Cahors sur La Vallée du Lot à vélo. Et il est vraiment magnifique avec une vue imprenable sur le pont Valentré !
Jour 7 : de Cahors à Lafrançaise, 64 km
64 km
770 m de D+
Difficile
Voies partagées
Cahors est une ville labellisée « Art et Histoire » que vous connaissez peut-être déjà pour son superbe pont Valentré, sa dynamique riche, son patrimoine historique unique, ses marchés du mercredi ou du samedi ou pour ses belles demeures de briques rouges à colombages. Avec son centre historique, ses restaurants exceptionnels, la ville mérite une belle pause.





À sa sortie, il faut redoubler d’attention : les premiers kilomètres de la Vagabonde évoluent sur une route en assez mauvais état. Une fois ce passage délicat franchi, on grimpe vers Lhospitalet, puis vers Labastide Marhnac, charmants villages marqués par les itinéraires jacquaires.
Le paysage change peu à peu. La végétation se fait plus sèche, ponctuée de chênes et de chèvrefeuilles, et les collines moins boisées rappellent les abords du Quercy Blanc. Le relief reste vallonné, mais les panoramas s’élargissent. En route, vous croiserez plusieurs moulins à vent, comme celui de Boisse, et longerez quelques routes secondaires permettant d’éviter la circulation.





L’arrivée à Castelnau-Montratier est un temps fort de la journée. Cette bastide au cœur de collines vallonnées possède une magnifique place centrale encadrée d’arcades, un charme des ruelles fleuries et une église byzantine unique en son genre, surmontée par une belle coupole. La vue sur la vallée en contrebas est superbe, avec de petites vignes accrochées aux coteaux.





En quittant Castelnau, les derniers kilomètres vers La Française se déroulent sur une route partagées, avec quelques virages en descente, puis une montée finale assez soutenue (jusqu’à 12 %) pour atteindre le petit village du Tarn-et-Garonne. Avant d’entrer dans la ville, ne manquez pas le pont cascade de Pontalaman que La Vagabonde emprunte.
Bonne adresse :
La Cabane d’Ed à Lafrançaise car même si je n’ai pas pu profiter de sa superbe piscine, le logement est incroyable : confortable, décoré avec goût, on y trouve un confort exceptionnel avec un très bon rapport qualité/prix.
Jour 8 : de Lafrançaise à Montauban, 27 km
27 km
60 m de D+
Facile
Voies partagées
Avant de m’engager dans cette ultime étape de La Vagabonde, je m’attarde à Lafrançaise. La petite ville surprend par ses briques rouges éclatantes et sa table d’orientation avec vue (par temps clair) sur les Pyrénées. Un parcours historique vous permet d’en apprendre davantage sur son passé et les familles apprécieront les jeux autour du petit lac (en cours de réaménagement lors de mon passage).







Pour cette ultime étape entre Lafrançaise et Montech, les conditions météo m’ont contrainte à adapter mon itinéraire. La portion officielle de la Vagabonde ayant été endommagée par les récentes intempéries, j’ai dû emprunter une départementale assez passante au départ de Lafrançaise. Pas la plus plaisante à vélo, mais rassurez-vous : ce détour ne devrait pas vous concerner.
Après cette mise en jambes, je retrouve avec soulagement les petites routes rurales du Tarn-et-Garonne. Ici, les vergers s’enchaînent à perte de vue. Pommiers, poiriers, pruniers et même quelques champs de kiwis bordent la route, témoins de la richesse agricole de la vallée du Tarn. Le paysage devient plus doux, la route plus roulante, et l’on sent déjà poindre la fin du voyage.
L’arrivée à Montauban marque une pause culturelle incontournable. Classée Ville d’Art et d’Histoire, cette bastide de brique rose fondée au XIIe siècle offre un cœur historique plein de charme. Sa place Nationale, bordée d’arcades, est un bijou d’architecture, tout comme la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption. Ne manquez pas le Musée Ingres Bourdelle, installé dans l’ancien palais épiscopal, où sont exposées les œuvres du célèbre peintre né ici, Jean-Auguste-Dominique Ingres, et du sculpteur Émile-Antoine Bourdelle. C’est aussi une ville agréable à parcourir à vélo, avec ses berges aménagées et ses cafés accueillants.







Si vous poussez jusqu’à Montech, vous rejoignez le point final de la Vagabonde. La Vagbonde suit alors tranquillement le canal de Montech à Montauban, sur une voie verte ombragée et paisible. Montech vaut une halte, notamment pour sa pente d’eau, un ancien dispositif de navigation fluviale unique en Europe, aujourd’hui reconverti en site de visite ludique et pédagogique. La ville offre aussi une ambiance de petite cité portuaire tranquille, où l’on termine son périple au fil de l’eau.
Mon avis sur La Vagabonde après 8 jours
Itinéraire vélo à la fois varié, naturel et profondément riche en rencontres, La Vagabonde est une magnifique (re)découverte. Peu fréquentée, elle traverse des territoires encore bruts, loin des foules, où l’on prend le temps de respirer, de grimper, de contempler. Chaque étape réserve son lot de surprises : des villages médiévaux perchés, des vallées oubliées, des forêts profondes et des rencontres qui marquent.
Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est cette sensation d’aventure tout en ayant accès à une infrastructure développée avec de nombreuses aires de pique-niques, boxes vélos sécurisés, etc. On alterne entre routes tranquilles, passages sauvages, petites villes animées et haltes culturelles inattendues. Le dénivelé est présent mais jamais insurmontable, et la diversité des paysages entre Combraille granitique, plateau du Limousin, gorges de la Dordogne, causses du Quercy et vergers du Tarn-et-Garonne en fait un voyage vraiment dépaysant.
La Vagabonde mérite vraiment d’être plus connue. Pour moi, c’est un itinéraire coup de cœur, de ceux qu’on a envie de refaire… voire presque de garder un peu secret.
Préparer son voyage à vélo sur La Vagabonde – V87
Préparer son voyage sur La Vagabonde est essentiel, ce n’est pas une aventure sur laquelle on se lance tête baissée. Entre le peu de commerces / le peu de services en route, il vaut mieux être autonome. Je vous recommande d’emmener tente et matériel de camping, de quoi cuisiner en chemin ou de bien anticiper vos arrêts « ravito ».
Je vous recommande également de faire un tour sur le site de Creuse Tourisme afin de télécharger le Roadbook – avec Denni en couverture, cette classe !
Vous pourrez aussi retrouver toutes les étapes et infos pour chaque département par ici (du nord au sud) :
Quel vélo pour parcourir la V87 ?
J’ai utilisé mon Riverside Touring 520, mon vélo de voyage depuis 2019, que j’ai équipé d’un plateau de 34 à la place du 36 d’origine. Vélo de voyage robuste, il a très bien fait le job et m’a permis d’appréhender toutes les côtes doucement, mais sûrement !
Je pense que tous les vélos passent sur La Vagabonde. Comme toujours en voyage, je déconseille le vélo de route, peu adapté au poids et aux routes cabossées / gravillonnées que l’on peut parfois emprunter. Je recommande un vélo avec un bon petit braquet, surtout si vous avez du poids. Si je vous parle chinois, notre article sur la transmission rendra ça plus clair.
Quel niveau de difficulté pour La Vagabonde ?
La Vagabonde n’est pas une simple balade du dimanche, mais elle reste accessible aux cyclistes un minimum entraînés. Pas besoin d’être un(e) ultra-cycliste, mais mieux vaut avoir quelques kilomètres dans les jambes avant de s’y lancer. L’itinéraire ne présente aucune difficulté technique : on roule intégralement sur route, sur un asphalte plus ou moins lisse selon les tronçons. En revanche, le dénivelé cumulé est conséquent. Ça monte, ça descend, ça remonte encore… Vous verrez, vos cuisses s’en souviendront, mais les paysages en valent largement la peine.
Quelles sont les étapes officielles de La Vagabonde ?
L’itinéraire est découpé en dix étapes principales. Voici le découpage proposé, avec les distances approximatives :
- Montluçon – Évaux-les-Bains : 44 km
- Évaux-les-Bains – Aubusson : 54 km
- Aubusson – Royère-de-Vassivière : 46 km
- Royère-de-Vassivière – Bugeat : 49 km
- Bugeat – Clergoux : 57 km
- Clergoux – Beaulieu-sur-Dordogne : 49 km
- Beaulieu-sur-Dordogne – Rocamadour : 58 km
- Rocamadour – Cahors : 64 km
- Cahors – Lafrançaise : 50 km
- Lafrançaise – Montech : 34 km
Le total représente plus de 500km ; un très beau concentré de France rurale, sauvage, méconnue… et souvent vallonnée à la juste mesure !
Combien de temps faut-il prévoir pour parcourir La Vagabonde ?
Cela dépend bien sûr de votre rythme, de vos envies de visites, et de vos mollets.
- Si vous roulez en mode « aventure soutenue », 6 à 8 jours peuvent suffire pour boucler l’itinéraire. C’est ce que j’ai fait : en 8 jours, j’ai bouclé le parcours, mais sans avoir le temps de trop m’attarder sur les musées, lacs ou faire de pauses café.
- En mode tranquille, avec des pauses, des détours et des jours de repos : comptez 10 à 12 jours, voire plus si vous ajoutez quelques boucles locales. Il y a de quoi faire !
- Et bien sûr, tout dépend de la disponibilité des hébergements, parfois clairsemés dans certaines zones rurales. Anticipez vos étapes ou prévoyez une toile de tente si vous êtes en autonomie.
Dans quel sens suivre La Vagabonde ?

L’itinéraire est balisé dans les deux sens, et les deux se valent. Certains disent que le sens Montech–Montluçon est plus exigeant, d’autres trouvent que ça grimpe bien dans les deux sens. Personnellement, j’ai savouré mon lot de côtes en allant vers le sud. Quoi qu’il en soit, la beauté des paysages ne dépend pas du sens, alors choisissez selon votre gare d’arrivée ou l’ensoleillement du matin.
Les itinéraires connectés à La Vagabonde ?
La Vagabonde croise de nombreux autres itinéraires, tous plus motivants les uns que les autres. Avec une thématique très nature, vous avez de quoi ouvrir vos perspectives et créer vous-même votre propre aventure !
- L’Allier à Vélo : que l’on peut rejoindre par une liaison au départ de Montluçon. Direction le sud, elle vous mène au coeur de l’Auvergne, passe non loin de Clermont-Ferrand puis se termine à Langogne en Lozère. Par le nord, elle relie La Loire à Vélo à Nevers.
- La CycloBohème : vous la croiserez à Chambon-sur-Voueize pour remonter vers La Loire à Vélo : un itinéraire confidentiel mais très nature, parfait pour les amateurs d’itinérance alternative.
- Le Tour de Creuse à Vélo : que vous croiserez également à Chambon-sur-Voueize et suivrez avec La Vagabonde jusqu’à Royère-de-Vassivière. J’ai suivi une autre partie jusqu’à La Souterraine l’année dernière, je dois dire que c’est un excellent itinéraire pour continuer sur sa lancée.
- La Vélidéale : itinéraire bucolique au départ de Royère-de-Vassivière en direction de Saint-Nazaire
- La Vallée du Lot à vélo : que l’on croise sur La Vagabonde à Arcambal et suit jusqu’à Cahors. L’itinéraire relie Aiguillon (ou Tonneins) à la Canourgue (480 km).
- Le Canal des Deux Mers à vélo : à Montech, vous rejoignez cette grande transversale entre l’Atlantique et la Méditerranée.

Est-ce que La Vagabonde est adaptée aux familles ?
Disons que ce n’est pas le premier itinéraire que je recommanderais à une famille avec de jeunes enfants. Il y a très peu de pistes cyclables séparées, beaucoup de voies partagées (heureusement peu fréquentées), et un dénivelé non négligeable. Pour des enfants habitués au vélo ou des ados sportifs, pourquoi pas. Avec une remorque enfant, c’est également faisable, mais il faut de l’endurance et une bonne préparation. Si votre famille aime les défis et que vous roulez déjà régulièrement ensemble, cela peut être une belle aventure. Mais il mieux vaut être conscient que ce n’est pas un itinéraire de type voie verte tout plat et sécurisé.
Le Comité d’itinéraire de La Vagabonde et les agences de développement touristique partenaires (Allier Attractivité, Tourisme Creuse, Tourisme Corrèze, Lot Tourisme et Tarn-et-Garonne Tourisme) m’ont confié la mission de parcourir l’itinéraire et de partager mon expérience personnelle telle que je l’ai vécue. Je reste libre du contenu de cet article.
Si vous avez des questions auxquelles vous souhaiteriez que je réponde, n’hésitez pas à me les indiquer en commentaire, je me ferai un plaisir d’y répondre
À propos de l’autrice
Mila
En 2017, à l’occasion de son premier tour d’Europe à vélo, Mila commence à partager ses expériences de baroudeuse. Passionnée de photographie et engagée, elle lance le média Un Monde à Vélo. Son objectif : rassurer dans un discours ambiant du dépassement de soi et rendre la thématique du cyclotourisme accessible à tous et surtout à toutes.

super merci pour ce post très bien illustré , des commentaires complets qui donne envi de se lancer sur cette aventure
j’envisage de la faire au printemps 2026 mais pas seul car une semaine cela me parait long et je suis en phase d’apprentissage pour des sorties de plusieurs jours
Bonjour Christian,
Seule, j’ai rencontré beaucoup de gens donc c’est passé plutôt vite au final. Il y a déjà du monde sur la V87, donc on croise souvent d’autres cyclistes avec qui bavarder 😉
Bonne route !
Merci Mila pour ce retour d informations très bien documentées . Je laisse l’hiver passer mais je pense que j’essaierais la Vagabonde au printemps . Il y a quelques années j’ai fait le tour de la creuse en VTC et j’en garde d’excellents souvenirs
Ah super, ayant fait une belle partie du Tour de Creuse, je confirme que l’ambiance reste assez similaire, ce qui fait toute la beauté de l’itinéraire 😀 ! Bonne route !!
Merci Mila pour ce récit sur la Vagabonde que j’ai fait avec ma femme en avril 2025 au départ d’Aubusson. En parcourant votre itinéraire, nous nous replongeons avec grand plaisir dans notre aventure printanière. Pour une aventure ça été une belle aventure puisque c’était notre premier grand périple. Moi et ma femme avons toujours fait du vélo mais nous avions fait une pause à cause du travail et puis nous avons repris la petite reine l’an dernier. Comme vous le dite, il vaut mieux être entrainé sur ce genre de parcours; les paysages sont magnifiques mais le dénivelé reste toutefois important ( environ + 6000m et 600 kms). Quand nous sommes partis, nous avions environ 1000km dans les jambes. Pour bien se préparer, nous sommes sortis toutes les semaines depuis janvier. A part la préparation (qui ne faut pas sous estimer ) nous avons traverse des région, des villages magnifiques en empruntant des petites routes sans circulation ( sauf à l’approche des villes comme cahors /ex ). Le fléchage est super bien fait, il suffit de se laisser guider par les petits panneaux ( toutefois attention lorsqu’on traverse Cahors ou Montauban; faire attention au guidage et à la circulation). En ce qui concerne les hébergements, nous avions commencé nos recherche en janvier et nous avons trouvé assez facilement; un conseil ne pas attendre mai ou juin, je pense que ça sera plus difficile. Nous avons opté pour les chambres d’hôte et 2 ou 3 petits hôtels. Nous avons été toujours super bien accueilli avec des prix très raisonnables. En ce qui concerne le matériel, nous avions des vélos gravel, un conseil : prévoir un peu d’outillage en cas de problème technique et de crevaison, car souvent on traverse des contrées ou les réparateurs de vélos sont assez rares. Côté nourriture, nous achetions le matin ce dont nous avions besoin dans de petites épicerie ou nous faisions escale. Le soir, soit nous mangions chez le propriétaire de la chambre d’hôte, soit nous trouvions des petits restaurants ( Nous avons toujours très bien mangé; nous avions pas perdu de kg !!!!!!). Voilà, j’ai un peu résumer notre séjour sur la Vagabonde; pour ceux que ça intéresserait, je peux vous fournir tous les contacts des chambres d’hôte, des restaurants, des hôtels et le book complet avec toutes les étapes et même des petits conseils. Bonne Vagabonde et encore merci Mila
Je voulais juste vous dire bravo pour ce blog que j’ai découvert via Facebook. On a fait la vagabonde l’an dernier et j’aurais aimé avoir votre récit tellement bien fait, avant de partir, pour ne rien rater. Bref merci pour le temps que vous avez passé à faire ces comptes rendus qui vont m’inspirer pour mes prochains voyages 😉
Oh merci Marinette pour ce retour qui me fait chaud au coeur ! En espérant pouvoir vous inspirer pour vos prochains voyages ! Bonne route 🙂