Découvrir les îles Féroé à vélo ? C’est une idée un peu folle ! Si je vous dis qu’en plus c’est une destination avec beaucoup de dénivelé et que de notre côté on s’y est rendus avec notre fille de 13 mois ? Oui, oui, c’était vraiment un sacré défi !
Les îles Féroé, situées entre l’Islande et l’Ecosse et appartenant au Danemark, se découvrent à priori plus facilement que l’Islande. Les conditions météorologiques sont un poil meilleures même si la météo est très changeante. Les routes sont bien souvent très belles.
Si vous souhaitez traverser les îles Féroé à vélo de A à Z, il faudra opter pour un set-up bikepacking complet en alternant chemins de randonnée, bourbiers, grosses suées et jolies routes. Tous les ingrédients d’une aventure mémorable en somme. Vous devrez aussi composer quelques fois avec un bus ou un bateau. Le trafic est peu dense sur les îles Féroé et c’est un bon point. Cependant, les tunnels sont fréquents et vous ne serez pas toujours autorisés à les emprunter !
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- Voyage sur invitation : oui
- Lien(s) d’affiliation* : oui
- Produit(s) cité(s) ayant fait l’objet d’une dotation : non
Ce voyage a été effectué suite à l’invitation de visitfaroeislands. Nous relations notre expérience telle que nous l’avons vécue.
Les îles Féroé à vélo : quelles îles visiter ?
Toutes les îles peuvent se visiter à vélo, il faut juste choisir de quelle façon les rejoindre !
De notre côté, nous avons opté pour un moyen simple et sans chichis pour voyager sur les îles Féroé à vélo : nous avons gravité autour de Tórshavn, la capitale située sur l’île de Streymoy, et sur les îles facilement accessibles depuis cette dernière.
Forcément, ça nous a coupé d’une belle partie des îles et notamment de celle de Vágar et de sa célèbre cascade de Múlafossur qui tombe directement dans l’eau depuis la falaise (la carte postale des îles Féroé).
Voici donc principalement notre parcours :
- Boucle autour de Tórshavn
- Visite du village de Kirkjubøur
- La route d’Oyggjarvegur
- Ile de Suduroy
- Ile de Sandoy
Les Buttercup road, késako ?
Sur les îles Féroé, vous retrouverez plusieurs Buttercup Road. Buttercup se traduit en français par bouton d’or, il s’agit de la fleur nationale féroïenne. Les routes qui portent ce nom et indiquées par un bouton d’or (la petite fleur jaune donc), sont connues pour être peu fréquentées et offrir des paysages à couper le souffle. Si vous prévoyez un voyage à vélo aux Îles Féroé, ce sont ces routes qu’il faut viser !
Tórshavn, la capitale des îles Féroé à vélo et à pied
Tórshavn se visite bien en combinant le vélo et la marche à pied. Il n’y a pas vraiment de pistes cyclables mais, en dehors des heures de pointe, la ville roule bien. Attention, il y a tout de même pas mal de dénivelé !
Depuis l’hôtel Føroyar qui surplombe la ville, on peut se diriger vers le stade, un joli espace naturel boisé où se trouve le musée d’Art Listashavn Føroya. Pour la balade au cœur du parc, je vous recommande d’opter pour la marche. La paisible promenade est animée par quelques œuvres d’art et clins d’œil à la culture locale. Vous pouvez ensuite visiter le musée qui expose des artistes originaires des îles Féroé avant de repartir !
Ensuite, un espace naturel avec la jolie cascade de Svartifoss vous mène doucement vers le littoral où vous pourrez longer la côte. Le trafic étant très dense sur cette portion, nous avons choisi d’évoluer sur le large trottoir, ce qui nous a permis de vraiment prendre le temps d’observer les paysages. Vous passerez ainsi devant le petit camping de la capitale et pourrez admirer les familles s’adonnant à la pêche à la ligne.
Quelques centaines de mètres plus loin, vous arrivez au pied de la forteresse de Skansin dont la construction date du 16è siècle, un phare a été érigé sur les vestiges des remparts. Au-delà de la visite historique, les lieux offrent une belle vue sur Tórshavn et sa vieille ville.
À peine quelques coups de pédale encore et l’on peut visiter le vieux quartier de Tinganes avec ses vieilles bâtisses en bois joliment entretenues. Du fait de la surface pavée et glissante des ruelles, je recommande de laisser les vélos au port pour parcourir les rues.
Après un nouveau détour vers le port, nous sommes remontés jusqu’au magnifique hôtel Føroyar. L’hôtel propose un chemin de randonnée qui nous permet de raccourcir le retour, mais nous avons choisi d’opter pour les ruelles afin d’observer l’architecture des maisons des quartiers d’habitation de la ville.
Où manger à Tórshavn?
À Roks, un restaurant qui propose des plats féroïens typiques avec des produits de la mer. Les plats peuvent être assez surprenants et en dehors de nos habitudes. Mais si vous les appréciez, vous vous régalerez !
Où dormir à Tórshavn?
Vous l’aurez compris, nous avons dormi dans l’incroyable hôtel Føroyar avec une vue resplendissante sur la ville et la mer et des chambres très confortables. À l’extérieur, un espace est réservé pour les vélos avec une prise électrique afin de les recharger, si besoin !
Boucle vélo de Tórshavn à Kirkjubøur
Au départ de Tórshavn, nous sommes partis à la découverte de Kirkjubøur, considéré comme le plus vieux village des îles Féroé. Sa cathédrale jamais achevée et ses vieilles bâtisses en bois lui donne un charme indéniable.
La route pour s’y rendre est large, assez fréquentée mais au départ de Tórshavn, on découvre une belle piste cyclable qui nous permet de rouler à l’écart de la circulation. Une fois la ville derrière nous, la circulation est déjà beaucoup plus calme. On prend ainsi le temps d’admirer Tórshavn depuis la route puis l’impressionnant îlot rocheux de Koltur et sa montagne pointue qui semble sortir de nulle part.
Apparaît ensuite l’île de Hestur qui est habitée par une vingtaine d’âmes et dont on aperçoit les maisons et l’église au loin. Le village de Kirkjubøur se trouve en contrebas. Après la descente rafraîchissante, on apprécie particulièrement la visite de son arrêt de bus / salle d’exposition / toilettes publiques chauffées. Même s’il faisait beau quelques minutes auparavant, le ciel s’est soudain couvert faisant chuter drastiquement la température.
Le vieux village de Kirkjubøur est sublime. S’en dégage un charme pittoresque qui offre tout ce que l’on imagine lorsque l’on parcourt les îles Féroé à vélo : lové en bord de mer au pied des falaises, de nombreuses cascades s’écoulent en arrière-plan, derrière des maisons rustiques en bois et aux encadrements de fenêtres rouges. La maison la plus grande abrite un musée.
Au retour, nous faisons un détour vers le village de Velbastaður qui est vraiment très sympa. Le soleil de retour, nous apprécions d’autant plus les paysages avant de repartir vers l’hôtel et de l’atteindre tout juste avant la pluie !
La buttercup road – La route d’Oyggjarvegur
Route mythique, la vieille route reliant Torshavn à Valùr est connue des locaux comme une route infernale. Et on a bien compris pourquoi !
Venteuse, brumeuse, capricieuse, la route d’Oyggjarvegur est un vrai défi à vélo. En hiver, il est risqué de se lancer sur cette portion dangereuse. Une fois la neige tombée, le vent finit de la rendre indomptable.
En témoigne le nombre impressionnant d’éoliennes positionnées en bordure de route, attendez-vous à avoir du fil à retordre ! Par deux fois nous avons tenté de rouler cette portion, par deux fois nos batteries se sont vidées en un temps record face au vent (de face évidemment).
Mais cette route offre des points de vue si beaux et si impressionnants que le jeu en vaut la chandelle. La route d’Oyggjarvegur est époustoufflante !
L’Île de Suduroy à vélo : un trésor sauvage
Pour atteindre l’île de Suduroy, nous avons pris un ferry au port de Tórshavn, tout juste à côté de la forteresse de Skansin.
Pour les horaires de départ, je dois admettre qu’il a fallu m’y reprendre à plusieurs fois pour bien comprendre car cela change tous les jours ou presque ! La traversée dure deux heures et est très agréable. Il y a même une petite restauration en self-service pas trop chère par rapport aux prix que l’on rencontre habituellement. Pas besoin de réserver en amont, il suffit d’arriver avec son vélo. On entre et sort en premier, c’est plutôt chouette !
Nous avons rejoint notre hébergement en soirée en bus. Les vélos sont acceptés en soute.
Escapade vélo de Vágur au phare d’Akraberg
Au départ de Vágur, nous nous élançons vers le phare d’Akraberg. L’équipe de Rentabike.fo nous a conseillé de passer par le tunnel à l’aller et d’opter pour l’ancienne route au retour. Sous un ciel bleu magnifique, on entame l’ascension assez difficile vers le village de Lopra.
Une fois la côte passée, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Le vent souffle si fort que la descente se passe au ralenti. L’air est frais et on s’imagine qu’il fera plus doux dans le tunnel. Toutefois, l’humidité dans l’ouvrage nous gèle encore plus. Nous regrettons d’avoir bêtement oublié nos gants ! La seule qui s’en sort, c’est Léa dans sa remorque bien isolée des courants d’air.
Une fois sortis du tunnel, la météo désormais pluvieuse nous pousse à rajouter plusieurs couches de vêtements avant la magnifique descente vers Sumba. Le village offre un décor super pittoresque avec les hautes falaises qui le cernent.
Par le biais d’une petite route, on atteint le phare d’Akraberg. Une sensation de bout du monde nous parcourt : nous voici à la pointe méridionale des îles Féroé. Le cadre est spectaculaire d’autant plus avec le soleil qui est désormais revenu.
Au retour, nous empruntons la buttercup road Um Hestin qui se hisse sur les hauteurs de Sumba en pente raide. Au sommet, nous distinguons à peine devant nous car nous sommes au cœur des nuages. Une fois le col passé, la descente nous mène vers Lopra avec des paysages époustouflants. La vue est de nouveau dégagée sur des falaises à pic qui plongent dans une mer d’un bleu profond.
Pour terminer cette journée en beauté, au retour à Vágur, nous nous dirigeons vers la plage qui se trouve derrière le petit lac de la ville. Complètement sauvages les lieux abritent des falaises coiffées d’herbe verte et qui tombent à pic. Le décor me fait penser aux célèbres falaises irlandaises de Moher, avec sans doute moins de touristes !
DE Vágur À Tvøroyri
Au départ de Vágur, c’est un nouveau défi qui nous attend : atteindre le ferry à temps avec une batterie qui n’a pas chargé, tout en affichant un dénivelé positif non négligeable et un état grippal qui vient de nous frapper et plus particulièrement Denni.
Sous un ciel couvert, on s’élance en super économie de batterie vers la buttercup road Um Hovsegg, réputée pour ses paysages époustouflants.
Je dois dire que notre malchance continue. Une fois en route, le paysage est si couvert que Denni ressemble déjà à une ombre dans la brume. Sauvés par nos lampes rouges clignotantes et nos gilets fluos, on appréhende les automobilistes qui, heureusement, ne viendront pas. Le temps qui se découvre si vite habituellement est particulièrement stable aujourd’hui : le vent n’a pas soufflé.
Bercés au son de la corne de notre ferry que l’on ne peut distinguer, nous n’apercevrons rien de cette buttercup road. Cela fait partie du jeu lorsque nous visitons les îles Féroé à vélo !
Où dormir à Vágur ?
Décorée avec goût, avec une vue imprenable sur la baie de Vágur et les paysages alentours, le bed and breakfast Brim est une excellente adresse. Les chambres sont spacieuses et confortables. Seul petit manque : un espace pour mettre les vélos et les charger. Mais comme nous sommes sur les îles Féroé : les vélos ont vraiment très peu de chance de disparaître la nuit !
L’Île de Sandoy à vélo : une sortie gravel pour terminer !
Denni, bien plus frappé que moi par le Covid, a décidé de rester à l’hôtel. Pour la peine, nous avons changé nos plans et sommes de retour à Torshavn. J’en profite pour échanger mon VAE par un gravel.
Mon objectif : un petit trip gravel à Sandoy. J’opte pour le bus pour passer le tunnel. L’arrêt se situe au port, au pied de la forteresse de Torshavn, là où l’on prend également le ferry. Je suis contente, j’ai prévu un itinéraire mixte, avec passage sur sentiers.
Au départ de Sandùr, où le bus s’est arrêté, je prends la direction de Skálavík, une petite bourgade qui abrite l’un des plus vieux cafés des îles Féroé, Caféin á Mølini, tenu par la même famille depuis 4 générations ! À l’arrivée, je réalise que le lieu est fermé mais profite de l’abri de bus à côté pour apprécier tout de même un petit café.
Les paysages sont sublimes. J’avais noté un sentier pour passer à Húsavík, de l’autre côté de la montagne. Je sors du village, emprunte une barrière, puis une seconde, pour me retrouver au beau milieu des herbes et des moutons, sans réelle issue. Après une bonne demi-heure de recherche, force est de constater que le sentier que j’avais repéré n’existe pas et que le champ boueux et à pic ne me mènera pas à bon port.
J’entame donc un demi-tour pour aller reprendre la même route et descendre vers Húsavík par l’asphalte. Je viens de perdre une heure ! J’opte pour l’alarme. Lorsque celle-ci sonnera, il faudra faire demi-tour pour aller récupérer le bus retour. En attendant, je profite. Húsavík est une nouvelle bourgade absolument radieuse avec de belles falaises qui tombent à pic.
Mon alarme sonne non loin de Dalur. Par sécurité, je prends le chemin retour pour rejoindre Sandur à peine 20 minutes avant l’arrivée du bus. Juste le temps d’observer le rocher des sorcières et le somptueux décor qui l’entoure et il est déjà temps de repartir vers la capitale où homme et bébé m’attendent.
Les îles Féroé à vélo : infos pratiques
Vous pouvez retrouver tous nos parcours, nos itinéraires par jour sur les îles Féroé sur notre collection dédiée sur Komoot.
Ci-dessous, vous retrouverez également tous les tracés GPX des itinéraires parcourus.
Quel vélo pour les Îles Féroé ?
Avant de commencer notre guide pratique des îles Féroé, il faut noter un point important : le point matos. Si dans la plupart des endroits où l’on a voyagé, quasiment tous les vélos font l’affaire, sur les îles Féroé, il faudra davantage réfléchir.
Nous avons loué nos vélos chez rentabike.fo dont le personnel est très sympa. La boutique propose un large choix de vélos de qualité. Si vous souhaitez un vélo sur les îles Féroé, c’est là qu’il faut vous rendre.
Nous avons opté pour des VAE (vélos à assistance électrique). Choix que nous ne regretterons pas car les conditions météo et le dénivelé étaient vraiment difficiles, surtout avec la remorque enfants, également louée sur place chez Rentabike.fo.
Notre limite a été l’autonomie de la batterie. Même en essayant de la maintenir en ne forçant pas, l’assistance a été lourdement impactée par les vents, le froid, le dénivelé, la pluie, la remorque, le poids sur nos vélos ou que sais-je… En clair, nos vélos ne tenaient qu’une trentaine de kilomètres. Ce qui a beaucoup limité nos journées de découvertes !
Si je revenais sur les Îles Féroé, je ferais différemment :
- Soit 4 jours en VAE ou gravel loué sur place et 3 à 4 jours en voiture
- Soit avec un gravel monté avec des pneus assez larges et avec un set-up bikepacking pour aller sur des pistes et chemins de randonnée et me faire une itinérance en autonomie complète. Et bébé chez mamie pour cette option, évidemment !
Où louer un vélo sur les Îles Féroé ?
Je vous recommande vivement Rentabike.fo :
- La boutique est équipée de nombreux modèles de vélos, du gravel au VAE en passant par le VTT et les vélos de route.
- Le personnel est super sympa, n’hésite pas à donner plein de conseils et est à l’écoute !
Equipements à prévoir pour les Îles Féroé
Je vous recommande à peu près tous les équipements pour des voyages au long cours, surtout si vous comptez voyager en autonomie. Visez des températures très fraîches, même en été.
Si vous optez pour un voyage avec nuitées à l’hôtel, voici nos recommandations d’équipements principales :
- Des gants, bonnets et tours de cou : les températures passent vite du doux au frais, selon la présence du soleil ou non. Le vent souffle beaucoup, la météo varie donc vite. En 15 min, il se peut que vous ayez besoin de vous couvrir !
- Des lumières pour les tunnels et la brume : depuis que je me suis équipée de la lumière clignotante Knog, je ne m’en lasse plus. Elle nous a beaucoup servi sur les îles Féroé, notamment pour les tunnels et les passages brumeux.
- Une bonne veste coupe-vent, un équipement de pluie, un équipement chaud.
Pour équiper bébé, on avait également prévu une combinaison chaude Columbia et un joli bonnet qui nous ont bien servis. En complément, une tenue de pluie qui n’a pas été nécessaire avec la protection de la remorque. Nous avons déniché le tout chez lespetitsbaroudeurs.
Quand visiter les îles Féroé à vélo ?
La meilleure saison pour visiter les Îles Féroé à vélo est de mi-juin à mi-septembre.
Avant ou après, vous risquez d’avoir des journées très fraîches, voire quelques chutes de neige. Certaines routes peuvent être fermées, notamment les Buttercup Road.
Comment se rendre sur les Îles Féroé avec un vélo ?
Pour vous rendre sur les Îles Féroé avec un vélo, vous pouvez opter :
- Pour le vol direct de Paris à Vágar avec la compagnie Atlantics Airways. Les vélos doivent être mis dans un sac de transport. La compagnie ne précise pas le prix sur son site. ATTENTION : les vélos à assistance électrique ne sont pas autorisés sur le vol.
- Au départ du Danemark ou de l’Islande, un ferry relie les Îles Féroé. Vous pouvez d’ailleurs opter pour un voyage vers les deux destinations car il s’agit de la même ligne. En ferry, il est plus aisé de prendre vélos, remorques et même votre vélo à assistance électrique !
Les Îles Féroé à vélo : quelles difficultés ?
Sur les Îles Féroé, vous rencontrerez quelques difficultés pour voyager à vélo :
- Le dénivelé, loin d’être négligeable. Le point culminant des îles se perche à 880m. Si on considère que l’on navigue entre les plages et les montagnes, il faut savoir que ça grimpe souvent très très vite et plutôt fort !
- Le vent, principal facteur de difficulté sur les Îles Féroé. Lors de notre séjour, nous avons connu quelques passages vraiment compliqués avec un vent très fort.
- Le peu de routes secondaires : si vous souhaitez rouler d’un point A à un point B, il sera difficile de faire une boucle. Il faudra souvent faire un aller-retour.
- La présence de nombreux tunnels interdits aux vélos. À noter, ils ne sont pas tous interdits et vous pouvez emprunter une bonne partie d’entre eux. Pour ceux qui sont interdits, il est toujours possible de prendre le bus !
Quel budget prévoir pour visiter les îles Féroé à vélo ?
La monnaie des îles Féroé est la couronne danoise. Globalement, pour ceux qui ont connu le passage du franc à l’Euro comme moi, la conversion n’est pas si éloignée car 1€ = 7,4k.r
C’est connu, les îles Féroé sont très chères pour une bourse moyenne française ou belge (le choc sera peut-être moins fort pour les suisses) !
- Les vols aller-retour depuis Paris sont plutôt raisonnables : comptez 250 / 300 €
- Comptez à minima 100€ par nuitée si vous dormez à l’hôtel / 30 à 40€ pour un emplacement en camping
- Comptez 30 à 40€ par repas si vous allez au restaurant. 75€ si vous allez dans un bon restaurant.
- Dans les supermarchés, on sort rapidement avec 20€ de courses pour … pouvoir se faire un sandwich à midi !
- Comptez entre 40 et 50€ par jour et par vélo si vous souhaitez louer un vélo sur place.
- Le billet de bus pour traverser le tunnel de Sandoy était à 70kr, soit environ 10€. Le ferry pour Suduroy était quant à lui très abordable, aux alentours de 5€ l’aller-retour.
En tout, le budget de notre voyage avoisine les 3 000 €. Le budget est principalement dédié au transport, à l’hébergement et à la location des vélos. On peut faire beaucoup moins en optant pour la tente à la place de l’hôtel et en prenant son vélo.
Notre avis sur les Îles Féroé à vélo
Les îles Féroé sont spectaculaires. Parcourir ces territoires à la force des mollets l’est encore davantage car nous avons le temps de savourer chaque instant, de nous arrêter pour admirer les beaux points de vue ou encore les routes somptueuses de la destination. La beauté des falaises exceptionnelles des îles suffit à apprécier le voyage.
Les paysages des Îles Féroé sont uniques, spectaculaires, magiques. Si vous voulez en profiter au maximum, il est préférable de bien vous organiser en amont et de préparer un bel itinéraire à travers les différentes îles.
Pour apprécier pleinement la destination, nous vous recommandons toutefois de prévoir le temps pour d’autres activités en complément comme la randonnée ou encore des sorties en bateau.
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À propos de l’autrice
Mila
En 2017, à l’occasion de son premier tour d’Europe à vélo, Mila commence à partager ses expériences de baroudeuse. Passionnée de photographie et engagée, elle lance le média Un Monde à Vélo. Son objectif : rassurer dans un discours ambiant du dépassement de soi et rendre la thématique du cyclotourisme accessible à tous et surtout à toutes.
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