Combien de kilomètres prévoir par jour lors d’un voyage à vélo ?

par | Mis à jour le 26/04/2021 | Préparer son voyage | 17 commentaires

Comment calculer le nombre de kilomètres que l’on va parcourir par jour ? C’est une question qui paraît anodine quand on nous la pose, mais qui prend en compte tellement d’aspects qu’une réponse chiffrée ne vous apportera rien. Tout d’abord, parce que si on y répond, on parlera de moyenne. Et la moyenne ne prend pas en compte toutes les variantes, ces jours où l’on a pédalé 30km ou ces jours où notre bicyclette nous a transportés sur une centaine de kilomètres. 

Au-delà de notre corps, c’est le dénivelé, la météo et l’état du terrain sur lequel nous roulons qui vont déterminer le reste. On peut très bien parcourir 120 km sans problème tout comme n’en faire que 40 dans la douleur. C’était le cas en Norvège, dans certaines régions de l’Espagne où le terrain était difficile, et même, sur le Canal du Midi. Et puis, il y a d’autres facteurs qui entrent en compte. Combien de stops comptons-nous faire sur notre trajet ? Y-a-t-il des choses à voir sur la route? Quelles sont les villes ou communes qui méritent le détour ? Est-ce-que l’on n’irait pas visiter cette petite église perchée en haut de la colline là-bas ?

Combien de km par jour en moyenne pour les cyclovoyageurs ? 

Si vous voulez un chiffre concret, direct et sans chichis, ce serait 60 à 70 km par jour. Si vous prévoyez votre itinéraire à l’avance, c’est globalement ce que font les voyageurs à vélo. En tout cas, c’est ce que nous disaient la plupart d’entre eux au début. Toutefois, ce n’est pas vrai pour tout le monde, évidemment. Le chiffre de 60 à 70 km est un indice qui permet de se situer, mais n’est en rien une vérité, un devoir, une affirmation. 

Tout dépend de vos envies et de ce à quoi vous allez être confrontés : montagnes, pistes, gravel ou pistes cyclables très roulantes. Mais aussi, est-ce-que vous partez en famille, avec des enfants, chargés ! Les facteurs sont tellement différents selon chacun ! L’entraînement jouera aussi. On peut partir en voyage à vélo sans entraînement car le corps est une machine merveilleuse. Toutefois, il faudra s’adapter et partir du principe que vous n’atteindrez pas la moyenne de 60km tout de suite. 

Croatie à vélo - voyage à vélo

Lenteur ou longues distances : des choix variés

Globalement, il y a autant de voyageurs que de manières de voyager. Nous pensons être des voyageurs avec une moyenne “normale” et voilà comment on ressent les choses :

  • En-dessous de 45 km par jour : c’est une toute petite étape pour nous, les étapes du tout début ou presque. C’est souvent parce que l’on a des rendez-vous, beaucoup de choses à voir sur le parcours ou encore un sacré dénivelé face à nous que l’on en fait moins. Quand on passe un vrai bon col, 40 km est plutôt le nombre de kilomètres que nous allons faire. C’est aussi généralement ce que parcourent les familles avec les enfants. 
  • Entre 45 et 80 km par jour : c’est ce que l’on considère comme une journée normale en voyage. Globalement, c’est le rythme que l’on va avoir sur une piste roulante ou sur route avec un dénivelé correct (en dessous de 600m). Avec une certaine flexibilité selon la météo par exemple. 
  • À partir de 80 km : ça commence à être une très bonne journée. C’est ce que l’on faisait quasi quotidiennement à partir de la Roumanie, lors de notre tour d’Europe. Ce sont des moyennes faciles à atteindre si on est légers, moins si on est chargés. En général, nous étions heureux de nous arrêter le soir. Et avec le dénivelé qui est venu s’ajouter à partir de la Macédoine, on dormait très bien la nuit ! 

Note : Notre étape record tourne autour de 120 kilomètres par jour. On fera sans doute mieux un de ces jours, mais on ne cherche pas forcément à le dépasser. D’ailleurs, la dernière fois qu’une telle journée est arrivée, c’était en 2018, sur le canal de Nantes à Brest (donc une étape plutôt plate). À l’inverse, il nous est arrivé à plusieurs reprises de faire des petites journées de 10 – 12 km, souvent juste pour transiter d’un point A à un point B.

Comment déterminer la distance que vous allez parcourir par jour ?

Nous avons déjà donné beaucoup d’indices pour que vous puissiez vous positionner par rapport aux “cyclovoyageurs lambdas”. Toutefois, si vous avez besoin de définir plus précisément vos distances à parcourir (pour prévoir votre itinéraire par exemple), voici quelques conseils, selon notre propre expérience. Tout ça dans le but, nous l’espérons, de vous aiguiller pour votre voyage à vélo.

Gravel Norvège à vélo

1. Son set-up sur le vélo

Quel est le poids que vous avez sur votre vélo ? Est-ce-que vous tirez des enfants derrière-vous ? Est-ce-que vous partez ultra-léger en version bikepacking ? 

Le poids ralentit votre vitesse et le nombre de kilomètres que vous allez parcourir dans votre journée. Les sacoches avant prennent le vent et ralentissent votre vitesse. La remorque vous tire vers l’arrière. 

2. Connaître son parcours et son dénivelé

Lors de votre voyage à vélo, le terrain va beaucoup jouer sur les kilomètres que vous allez parcourir. Vous ne pourrez pas réaliser les mêmes distances si vous suivez la Vélodyssée ou si vous partez pour une traversée des Alpes. Logique me diriez-vous ! Certes !

Mais ce n’est pas le tout. D’autres facteurs sont à prendre en compte comme la qualité des routes, ou encore les petits dénivelés. En effet, il faut se méfier des étapes “montagnes russes”. C’était le cas notamment sur la Vélomaritime où sur le papier, le dénivelé ne semble pas mirobolant, mais où les côtes sont vraiment difficiles et coupent l’élan. 

D’autres aspects viennent s’ajouter comme le terrain (un asphalte roulant permet de parcourir bien plus de distance qu’un chemin en terre) ou encore, la météo. En Norvège, nous étions sur des “gravel road” avec du dénivelé de 800 à 900 m par jour, on faisait 30 km par jour et on était cuits ! 

Si vous avez besoin d’être assez précis parce que vous partez en vacances à vélo avec un jour de départ et un jour d’arrivée, n’hésitez pas à consulter le parcours sur des app’ comme Komoot ou Strava afin de collecter le plus d’informations possibles. 

3. Anticiper le démarrage 

Selon moi, il faut savoir rester flexible et écouter son corps. Ce qui compte, c’est le voyage, pas le but ! Si vous partez pour votre premier voyage à vélo, vos plans vont probablement être un peu difficiles à suivre. À moins que vous soyez très bien entrainé.e.s., on a souvent tendance à être un peu ambitieux car on relativise le poids que l’on a sur notre vélo ! Le meilleur moyen de véritablement bien voyager à vélo, selon moi, c’est de ne pas se mettre une pression inutile. Dans tous les cas, on progresse physiquement au fur et à mesure. Si, au début, les petites côtes semblent longues et insurmontables, elles deviendront de plus en plus faciles.

Au début de votre aventure, fixez-vous quelques étapes tranquilles. Entre 30 et 50 km par exemple, si vous n’êtes pas entraîné. Rien ne sert de courir ! D’autant plus qu’il arrive que des douleurs aux genoux surviennent lorsque l’on n’est pas entraîné.e. Ne vous inquiétez pas, ça passe (même si sur le coup, on a l’impression que l’on va devoir abandonner) ! C’est arrivé à beaucoup de cyclovoyageurs autour de nous, nous y compris. 

L'EuroVelo 3 en Espagne sur le Camino Francés

4. Restez flexibles

Le corps est incroyable. Il a ses hauts et ses bas et vit un peu les choses au jour le jour en fonction de l’humeur, de la forme et des facteurs extérieurs comme les conditions météo ou le terrain. Même en préparant rigoureusement son voyage (ce que nous, nous ne faisons évidemment jamais), les surprises peuvent survenir très vite. 

Pour ça, à force d’apprendre à vous connaître, vous saurez à peu près à vue d’oeil si vous allez atteindre l’objectif ou pas. Mais sincèrement, en voyage à vélo, je trouve qu’il n’y a rien de mieux que de laisser place à la surprise. Combien de kilomètres allons-nous parcourir aujourd’hui ? Eh bien, jusqu’à ce que l’on s’arrête ! 😀 

5. Prévoir moins de kilomètres par jour, en faire plus

Je vous conseille de prévoir des petites journées pour vos débuts. Puis si vous avez l’envie, l’énergie, la pêche, rien n’empêche d’en faire plus (une boucle en plus si vos étapes sont fixées à l’avance) ! Vous pourrez, dans tous les cas, augmenter vos distances au fur et à mesure de votre trajet. Et, selon votre philosophie, vos envies et vos objectifs, vous vous adaptez.

S’il y a une chose que ces 20 000 km nous ont enseigné, c’est que l’on ne sait jamais trop à quoi s’attendre en voyage à vélo. À moins d’avoir extrêmement bien préparé votre voyage (et encore). Nous avions déjà rédigé un article pour vous aider à prévoir votre parcours.On vous dit notamment de prévoir toujours 15 à 20% de kilomètres en plus, surtout si vous partez pour une véloroute. Parfois vous ne les ferez pas, mais ça vous laissera de la marge pour les fois où vous les ferez !Enfin, surtout, profitez ! Oubliez la comparaison avec les autres. Le voyage à vélo est une introspection personnelle. Vous n’avez peut-être pas le même poids sur le vélo, le même équipement ou encore la même dynamique que les autres. Et c’est tant mieux, à chacun son style !

Canal du Midi à vélo


Et notre moyenne de km par jour dans tout ça ?

Notre moyenne intéresse particulièrement les voyageurs à vélo, mais aussi les gens que l’on rencontre, les curieux. Mais pour notre part, nous ne la connaissons jamais vraiment. On se dit régulièrement que l’on devrait prendre le temps de la calculer, puis on oublie. Nous ne sommes pas vraiment à cheval sur les chiffres ! Certain.e.s voyagent avec l’envie de se dépasser constamment, recherchent la performance. Et on suit ça avec grand plaisir de loin sur les réseaux sociaux, on admire les chiffres, mais on s’en fout un peu 😉

Avant le vélo, il y a le voyage. Et nous, c’est ce qui nous importe. Le vélo est utilitaire, il est un moyen de transport agréable pour nous amener à travers les paysages. Nous avons tout le temps de voyager puisque nous ne nous mettons pas de dates limites, elles sont généralement approximatives. Nos seules contraintes sont climatiques et nous trouvons difficile lorsque nous avons un nombre défini de kilomètres à parcourir dans une journée. Nous avons l’envie de ne pas seulement voir, mais aussi de découvrir, de nous perdre, de prendre un café si l’on veut, de rester si l’on tombe sous le charme d’un endroit.

En fait, il y a eu l’avant et l’après tour d’Europe à vélo. À nos débuts, nous nous mettions un peu la pression et ne supportions pas faire moins de 60km par jour. Une obligation que nous ne nous imposons plus. Je me rappelle que l’on a rencontré un couple en Allemagne qui nous expliquait avoir fait un tour d’Europe en trois ans. Ils ne parcouraient pas plus de 30 km par jour pour en profiter. Il existe bel et bien toujours autant de voyageurs à vélo que de manières de voyager 😉 


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17 Commentaires
  1. saccomano philippe

    Bonjour, merci pour vos articles. Je vais partir bientôt pour Compostelle au départ de Paris en VTT avec une charge d’environ 15 kg de bagages. Je vais essayer de suivre au plus près le chemin des piétons.
    Je pratique généralement le vélo de route mais assez peu le VTT c’est donc une première pour moi bien que je me suis entrainé l’été dernier sur la véloscénie.
    Ce qui m’aiderait c’est de savoir dans quelle tranche de dénivelé + quotidien vous vous situez. Je trouve que cette information est plus intéressante pour une préparation que le nombre de km/jour
    Cordialement
    Philippe

    Réponse
    • Mila

      Bonjour Philippe,

      Tout comme les kilomètres, le dénivelé quotidien est hyper aléatoire selon les régions que l’on traverse. On a eu des étapes à 100m de D+ comme des étapes à plus de 1600m de D+. C’est justement le pourquoi de l’article et son propos : difficile de parler de moyenne de kilomètres quand on ne connaît ni le terrain, ni son niveau, ni le dénivelé. Parce que l’on a eu des étapes à 600m de D+ plus difficiles que des étapes à 1200m de D+ aussi ! Il y a des cols qui passent bien même chargés, d’autres qui sont vraiment challengeant même s’ils paraissent courts.

      Sur autant de kilomètres, je dois vous dire qu’on aura du mal à vous donner une moyenne… Par contre je connais le Camino. Il y a des jours, vous ferez 70 km – 100 km selon votre niveau sans encombre. Mais au niveau des Pyrénées, vous pouvez prévoir des étapes plus courtes ! Le chemin peut-être caillouteux, parfois cassé, le VTT est obligatoire donc vous avez raison d’opter pour cette solution !

      L’avantage du Camino, c’est qu’il y a vraiment tout un tas d’hébergements. Ils ne sont peut-être pas les plus beaux mais au moins vous pouvez prévoir un temps (3 semaines généralement) et vivre vos étapes au jour le jour sans trop de problème je pense.

      Réponse
  2. Mickael

    Bonjour a vous,
    Je me permet de vous contacter, pour avoir quelque renseignement, j’ai le projet de faire France Japon a vélo dit si quatre ans, pour le moment je fais des petit trajet maison travail, cette été je vers partir sur Antibes voir de la famille a vélo, le problème c’est que je bloque sur le matériel a prendre, la tante sera de mise vu que je veux camper un peux a la sauvage, je penser prendre une petit hache, une pierre a feu, mais pour le casserole et tout sa je bloque, si vous avez des solutions a ma faire parvenir je suis tout ouie, je pense prendre une remorque avec moi pour mettre un peux de matos dedans, vous avez quoi comme kit de survie (crème, pansement, pommade et tout le reste).
    Cordialement a vous.

    Réponse
  3. Cécile et Charles de Velaouw

    Bonjour,
    Article intéressant qui donne plusieurs points de vue. Au début d’un trip, on se dit “on a X jours devant nous pour faire Y km”, finalement la clé est peut être (le luxe) de ne pas avoir de date de fin 🙂
    Au delà de la moyenne qu’on essaie de s’imposer (ou pas) lors d’un voyage à vélo, ce sont surtout les aléas de la nature (météo, dénivelé, sol) qui prennent le dessus. Et c’est bien ça la magie du voyage à vélo, tout n’est pas prévisible ! De notre côté, on n’hésite pas à prendre notre temps s’il y a des choses à voir/visiter.

    Réponse
    • Mila

      Bonjour,

      Oui tout à fait, vous avez raison ! Après, je conçois très bien que certains préfèrent voyager avec un cadre, mais je pense que ce qui nous convient le mieux c’est de ne pas avoir d’objectifs, ainsi, on vit au jour le jour. En effet, le luxe, c’est de ne pas avoir de date de fin !

      Réponse
  4. Nicolas

    Bonjour,
    J’ai trouvé votre article très intéressant: je me lance dans un tour du monde à vélo et je suis parti hier. J’ai fais environ 50km et je sens que je commence à avoir un peu mal au dessus du genou gauche… vous dites que c’est normal, mais avez vous des conseils pour ménager/entretenir/apaiser les genoux?
    Merci pour votre retour

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    • Mila

      Bonjour Nicolas,

      Si ça arrive si tôt, c’est peut-être lié à un autre souci. Souvent, un mauvais réglage de la selle peut entrainer ce genre de douleurs. Peut-être est-elle un peu trop haute ? Trop basse ? Un peu trop avancée ? Mais ça peut également être lié à plusieurs choses dont je ne suis pas experte malheureusement. Pour faire passer la douleur, le mieux est de passer du baume du tigre ou du Saint-Bernard pendant quelques jours et de mouliner davantage sur le vélo pour éviter que ça ne s’aggrave (surtout ne pas forcer). Peut-être aussi demander conseil quant à ta position sur le vélo à un vélociste si tu en croises un. Dans tous les cas, beaucoup de cyclos connaissent ce souci et arrivent à le résoudre. Prends le temps de laisser passer ça avec des journées plus courtes 🙂

      Bonne journée à toi, bon courage tant que la douleur est là et bonne route par la suite : un tour du monde à vélo, quelle aventure !!

      Réponse
    • jean-marc guerin

      Moulinez le plus possible, il faut bannir les grands braquets.

      Réponse
  5. Gilbert Counet

    Bonjour à vous deux, que je découvre par hasard, c’est bien chouette. Voyage inaugural au Danemark, pour nous, notre premier 1000 km. Plus tous jeunes (69 et 62), VAE un peu obligé par nos conditions physiques qui ne sont pas de sportifs, et le pari délibéré de ne pas tout calculer au plus juste (tente vaste et literie confortable, par exemple), donc remorque 25 kgs chargée, seulement deux fontes sur chaque vélo. Le vol est l’angoisse perpétuelle, évidemment. Donc à peu près les mêmes solutions que vous: visites et courses souvent un à la fois; et enquiquiner les prédateurs: un vélo accroché à quelque chose de fixe, le deuxième au premier (même antivol, avec alarme sonore), et un petit système bien sympa qui désolidarise le guidon de la fourche, il tourne “fou”. Bonne route!

    Réponse
  6. gobois64

    Bonjour Mila et Denni !
    je découvre votre site grâce à celui de Alainenvadrouille et je dois avouer que cela fait 2 heures que je lis vos différents articles et je me REGALE ! Vraiment super et superbe, bien écrit et illustré et quel état d’esprit. Je n’ai jamais fait de voyage à vélo et bien sûr j’en projette un pour mes 65 ans (eh oui le temps passe, mais je pense qu’il n’est pas encore trop tard). J’envisage de faire depuis le Béarn tout le littoral landais aller/retour.
    J’apprends beaucoup grâce à vos divers articles et leur simple lecture me motive comme vous ne pouvez imaginer, les appréhensions tombent à chaque ligne 🙂
    La seule différence est que je n’envisage pas encore le camping.
    Je vais donc peaufiner mon itinéraire sans me prendre la tête à définir précisément mes étapes (j’ai bien assimilé votre façon de voyager?).
    Bonne continuation à vous deux et encore merci pour votre partage pour le voyage à vélo.
    Gérard

    Réponse
    • Mila

      Bonsoir Gérard,

      Mille mercis pour ce message qui nous a fait très chaud au coeur ! C’est vraiment encourageant de lire un tel retour 🙂
      C’est un chouette projet que vous avez, j’espère que vous allez apprécier les joies du voyage à vélo autant que nous.

      En ce qui concerne le camping, il n’y a rien d’obligatoire (d’autant plus que ça rajoute du poids et que c’est moins confortable qu’un vrai lit). C’est vrai que l’on voyage de manière plus agréable sans étapes trop définies car il n’y a pas le stress de l’arrivée. Mais en dormant à l’hôtel ou en auberge, cela peut différer un peu. Tout dépend de la période à laquelle vous comptez partir en fait ! En été, le risque est que les hébergements soient complets et dans ce cas, mieux vaut réserver malheureusement à l’avance. Cela nous est arrivé en Roumanie où nous n’avions pas pu trouver d’endroit où poser notre tente. Tous les hôtels étaient au complet, nous avons donc fini dans un hôtel hors de prix faute de solution…

      En attendant, nous vous souhaitons une belle préparation et un beau voyage ! Vous nous direz ce que vous en avez pensé 🙂

      Réponse
  7. Mathilde

    Bravo pour votre blog très insipirant ! Je reve de voyager en vélo depuis longtemps mais je ne sais pas trop comment m’y prendre. J’ai plein de lacunes vélo notamment sur l’entretien.
    Bref, j’ai réalisé mon premier (petit) voyage itinérant à vélo cet été (3 jours pour commencer !) et j’étais partie sur des étapes de 30-40 km et j’avoue que je suis contente de pas avoir vu plus gros (surtout que je voulais aussi avoir le temps de visiter). J’avais estimé cette distance sur la base de ce que je suis capable de faire en sortie vélo tranquille le week-end sachant que je ne suis pas une folle de vélo (je sais pas trop monter les côtes lol) et j’ai trouvé que c’était un bon compromis entre vélo et visite (surtout que je fais beaucoup de pauses photos lol). après je suppose que cela dépend aussi de l’intérêt du paysage traversé, si il n’y a pas grand chose à voir dans le coin et que c’est plat on peut sûrement faire plus. Mais pour la prochaine fois je ne pense pas partir sur des étapes plus longues 🙂 car justement comme vous dites l’intérêt de voyager en vélo c’est de prendre son temps (sauf pour ceux qui font cela pour le sport avec la performance comme principal objectif)

    Réponse
    • Mila - Entreprendre le Monde

      Merci beaucoup pour ton commentaire, ça nous fait chaud au coeur !

      30-40 km par jour, c’est déjà un super bon rythme et ça permet de vraiment profiter ! Dans tous les cas, le corps s’adapte. Si tu pars sur plusieurs mois, l’entraînement se fait “tout seul”. Au début de notre voyage, on évitait absolument toutes les montées. Puis, au fur et à mesure, nous avons commencé à prendre des cols. Et ça s’est bien passé, et à nouveau bien passé. On a fini par passer plusieurs cols par jour en Macédoine et même si c’était crevant, ça s’est fait naturellement. Nous avons aussi beaucoup augmenté notre moyenne à certains endroits. Pour plein de raisons comme tu dis (lassitude, pas forcément grand chose d’intéressant ou pour passer plus vite les routes peu confortables de la Croatie).

      Bref, dans tous les cas, tout ce qui compte, c’est ton rythme à toi ! C’est super d’avoir testé et que ça t’ait plu 🙂

      Réponse
  8. Brenda

    Le vélo, on en parle en ce moment avec le Tour de France et je me suis dit, pourquoi pas voyager à vélo ! Me voilà sur votre blog. Je suis à la fois impressionnée et émerveillée. Merci pour les astuces pour bien débuter 🙂

    Réponse
    • Mila - Entreprendre le Monde

      Merci beaucoup Brenda ! Il y a encore beaucoup de boulot sur le blog, pour partager nos conseils et ce que l’on retient de ces 10 000km parcours (on travaille dessus passionnément et d’arrache pieds). C’est vrai qu’il y a beaucoup de choses à faire avec le voyage à vélo, c’est complètement différent du vélo de route et laisse complètement libre ! Une très belle manière de voyager et un excellent choix de votre part !

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